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Ahmed Ali Amir a bien le droit d’exprimer ses opinions

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Ahmed Ali Amir a bien le droit d’exprimer ses opinions

Il a même le droit de défendre «le monologue des sourds»

Par ARM

     De nouveau, les bien-pensants, les chantres de la bien-pensance et les opposants de fin de semaine crânent, pontifient et jettent en l’air des «Fatwa» à la Ayatollah Khomeiny et des anathèmes dignes de l’Inquisition. Cette gesticulation dramatique a pour but de pendre haut et court Ahmed Ali Amir, Coordinateur de la Communication à Bête-Salam, parce qu’il a pris fait et cause pour «le monologue des sourds» voulu par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Les Comoriens ne veulent pas de ce «monologue des sourds». C’est un fait. Votre site préféré attire l’attention sur un faux dialogue destiné à rapiécer les habits déchirés de la dictature de Mitsoudjé. C’est un fait. Pour autant, nous condamnons les vieilles haridelles qui fustigent Ahmed Ali Amir pour s’être exprimé et pour avoir défendu ses idées politiques.

Voici ce qu’a dit Ahmed Ali Amir lors de son interview à La Gazette des Comores (25 janvier 2022): «Le président invite la classe politique dans un but précis, celui de parachever la mise en place des Institutions. Les sujets d’intérêt national touchent la mise en œuvre de toutes les dispositions de la Constitution de 2018, la révision du découpage électoral, la mise en application de la loi sur les partis politiques, le rôle de l’opposition dans la gestion du pays, la réforme de la CÉNI et les échéances électorales de 2024. Dans sa lettre d’invitation, aucune thématique n’est proscrite du dialogue, mais au contraire, le président a fait appel aux propositions des sujets que l’opposition juge pertinents pour élargir et enrichir la base des discussions. Je note que l’ONU, l’Union africaine, et les partenaires des Comores exhortent les partis au dialogue. Il n’existe dans aucune contrée au monde, des forces qui se refusent au dialogue. Même après les conflits les plus meurtriers, les acteurs s’accordent une pause et s’ouvrent aux discussions. En refusant de s’ouvrir aux échanges, on fait un aveu d’échec terrible. Soit on n’a pas un bilan à défendre, soit on n’a pas un projet à proposer et on se refugie naturellement dans l’invective et l’insulte».

Le «monologue des sourds», c’est du gnangnan, mais l’opposition comorienne, c’est aussi du gnangnan. Son «aveu d’échec terrible» est quotidien. Emportée par des querelles infantiles de chefaillons enfarinés, elle présente un bilan inexistant. Elle ne propose rien, et chacun de ses ténors se voit en «Président de la transition pour trois ans». Mouigni Baraka Saïd Soilihi, Chaher Ben Saïd Massounde, Jimmy Saïd Adam, Saïd-Abassi Dahalani, Saïd Larifou et consorts sont tous des criminels et des collaborateurs travaillant contre le peuple comorien. Ils représentent ce qu’il y a de plus vil, de plus honteux et de plus sale en politique.

Par ailleurs, personne n’a le droit d’empêcher l’autre de s’exprimer, d’exprimer ses idées politiques. Les chantres comoriens de la bien-pensance prétendent militer pour l’État de Droit et la démocratie, mais sont des dictateurs, tyrans, satrapes, potentats et censeurs. Ils injurient ceux qui ne pensent pas comme eux, étant incapables de la moindre argumentation. Ils n’argumentent jamais; ils hurlent, grognent et renversent les poubelles. De quel droit veulent-ils museler Ahmed Ali Amir qui, tout en travaillant à Bête-Salam, a toujours eu un comportement correct et respectueux envers les autres, pendant que des prétendus opposants sont mus par leur haine, leurs mauvaises manières et leur inculture? Chacun a le droit de choisir son camp politique. Le positionnement politique n’est pas un facteur d’exclusion chez les gens cultivés; c’est l’honorabilité qui compte. Or, l’honorabilité d’Ahmed Ali Amir n’a jamais été remise en cause. De l’ignorance et de l’inculture, naît toujours l’intolérance.

Par ARM

Le copier-coller a définitivement tué la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Lundi 31 janvier 2022.


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3 Comments

  • Ali Madi

    janvier 31, 2022 at 2:14

    Personne n’empêche 3A de porter ses âneries. D ailleurs, il en fait la synthèse régulièrement. Les commentaires sont l’expression libre de celles et ceux qui ne pensent comme lui mais aussi de ses courtisans. La seule personne qui a le pouvoir de nous priver de la liberté d’expression est connue de tous. D’ailleurs le jour où Sambi a voulu parler, la séquestration est devenue son seul compagnon. Alors 3A va continuer à coordonner et soutenir la dictature, il en a le droit et c son droit le plus légitime. Le seul qui peut l’empêcher reste son patron, pour le moment.

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  • Abdou Said Houmadi

    février 6, 2022 at 6:19

    Mr ALI MADI.Je vous en remercie infiniment de tout ce que vous avez dit sur 3A.Cependant,j’ajoute que 3A est plus dangereux,plus à craindre,plus à se méfier,plus à s’éloigner que son patron GOZIBI.En politique celle ou celui qui organise,dirige,autorise,encadre,oriente,accompagne,coordonne et applique la COMMUNICATION du patron est le CERVEAU de la politique du patron puchiste-dictateur-assassin-criminel et trafiquant.Dans un laps de temps tout proche 3A s’expliquera devant la JEUNESSE COMORIENNE de son comportement néfaste au détriment de cette JEUNESSE qui inspire à la liberté d’expression,d’écrire,de s’épanouir,de circuler et de promouvoir.3A a tout pour plaire et aimer par GOZIBI dans son jeu.3A est le planificateur par excellence de GOZIBI.Si GOZIBI a pu résisté contre la force de la jeunesse comorienne,c’est sans doute nul,l’aide immense et formidable de 3A en matière de COMMUNICATION.

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    • Ali Madi

      février 6, 2022 at 3:05

      Selon 3A, il conseille et son patron choisi. C dire que toutes les mesures prises par le satrape reptilien sont à l’actif de 3A depuis sa nomination. Pour celles et ceux qui croyaient en lui pour les libertés ont été servis par les noyades du petit gros de Bokassa. 3A est le venin d’un serpent sournois.

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