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La thèse de la fausse insurrection commence à circuler

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La thèse de la fausse insurrection commence à circuler

But du complot: la destitution du Gouverneur d’Anjouan

Par ARM

     Dans des Comores dont les acteurs politiques sont noyés dans un océan d’inélégance morale et vestimentaire, de médiocrité, de vulgarité, de retournements de vestes par manque de convictions civiques et politiques, de «navigation» de «navigateurs» qui «naviguent» en mangeant à tous les râteliers, le Gouverneur Salami Abdou Salami est incontestablement l’un des rares politiciens qu’on a envie de respecter et qu’on respecte. Voltaire est l’auteur de nombreuses phrases d’anthologie, dont celle-ci: «Le seul moyen d’obliger les hommes à dire du bien de vous, c’est d’en faire». Le Gouverneur Salami Abdou Salami est aimé et respecté même au-delà d’Anjouan parce qu’il fait du bien à la fois pour son île d’origine et pour son pays. Il est pour le primat du Droit et la bonne gouvernance, et contre la dictature de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé. Depuis 2017, il ne se passe pas un jour sans que le Gouverneur Salami Abdou Salami ne dénonce la vulgarité et l’inintelligence de la dictature de Mitsoudjé.

Naturellement, cette fronde ne plaît pas au sérail d’Ambari Darouèche dite Makapihi, «La Mère qui ne prépare jamais à manger», et au «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Le couple de serpents de Mitsoudjé cherche depuis des mois à destituer le Gouverneur Salami Abdou Salami. Chaque fois qu’il se passe quelque chose qui déplaît à la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, cette dernière invoque le nom du Gouverneur d’Anjouan, et ce, dans l’unique but de le chasser de son poste.

Parlons vrai. Contrairement au «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri, qui doit tout sur le plan électoral aux Mohéliens de Bête-Salam et à leurs méthodes anticonstitutionnelles en 2016, le Gouverneur Salami Abdou Salami a été élu par les Anjouanais. Son mandat finit le 26 mai 2021, même en cas de révision constitutionnelle décidée par la communauté internationale et approuvée à 100% par les Comoriens. La non-rétroactivité de la Loi l’exige, et la non-rétroactivité de la Loi est l’un des plus grands principes généraux de Droit. Qui plus est, en tant qu’élu, le Gouverneur Salami Abdou Salami peut exprimer ses désaccords même avec le secrétaire général de l’ONU sans que cela n’entraîne des sanctions le visant.

Or, alors qu’aucune enquête n’a été diligentée à la suite des événements de Mutsamudu, la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé les attribue déjà au Gouverneur d’Anjouan. En vertu de quelle enquête, menée par qui, où, quand, avec quels moyens, notamment balistiques, avec l’aide de qui? Après cette «enquête», qui est ce juge, relevant de quelle juridiction, qui a établi la culpabilité du Gouverneur d’Anjouan et a décidé qu’il fallait le placer en résidence surveillée? Que devient la présomption d’innocence, devenue la présomption de culpabilité quand il faut persécuter les adversaires? Nonobstant, le Gouverneur d’Anjouan est placé en résidence surveillée, et sa destitution anticonstitutionnelle et arbitraire est en cours.

Oui, la fausse insurrection de Mutsamudu fait partie d’une longue liste de coups fourrés: incendie du Trésor public, incendie d’une banque de la place, des clous sur «l’aéroport» de Mohéli, amputation de la main d’un gendarme par les Kiki et Bellou, sur injonction de leur chef, pour continuer à accuser l’opposition…

Le sujet n’est plus tabou: les Comores parlent ouvertement du complot ourdi par la dictature de Mitsoudjé, qui est à l’origine de cette fausse insurrection qui, si elle était vraie, aurait dû se solder par la mort de tous les militaires qui auraient tenté de pénétrer dans les ruelles de la médina de Mutsamudu. Et puis, si ces gens-là voulaient donner une leçon au dictateur de Mitsoudjé sur une île où, de longue date, les armes à feu circulent comme des denrées de première nécessité, pourquoi n’ont-ils pas attendu l’arrivée du fou maudit de Mitsoudjé à Anjouan pour vider des chargeurs de Kalachnikovs sur son ventre d’homme enceinte?

Donc, aujourd’hui, des doutes sérieux subsistent sur l’insurrection de Mutsamudu, et nombre d’indices font croire qu’il s’agit d’un coup monté pour créer le prétexte devant permettre de jeter le Gouverneur d’Anjouan en prison et de le destituer.

Mesdames et Messieurs, les Comores ont touché le fond. La levée de l’immunité parlementaire des Députés de l’opposition le processus de destitution du Gouverneur d’Anjouan sont des actes parmi les plus barbares et sauvages commis aux Comores depuis qu’existent dans ce pays des rudiments d’un pouvoir politique. L’immunité des élus relève du domaine du sacré en Droit positif. Son non-respect par la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé signifie qu’aux Comores, il n’y a ni Droit, ni État, ni République, ni institution, mais juste des gens qui ont un droit de vie et de mort sur chacun.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 23 octobre 2018.


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