À Pomoni, tous les bulletins pour Assoumani Azali
La saleté électorale de Pomoni relève de la folie furieuse
Par ARM
Le valeureux et honorable Député Ali Mhadji parle de «mascarade», d’«incendie des Comores», de massacre électoral, d’assesseurs de l’opposition chassés des bureaux de votes, de fusillades, du refoulement des candidats devant les portes de la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI), de l’indifférence du «Docteur 104%» Ahmed Mohamed Djaza, Président de la CÉNI, des «bourrages d’urnes», d’«arrestations arbitraires», d’«élections tripatouillées» d’«élections tuées», d’«élections inexistantes», de «fausses procurations» par centaines. Il compte sur le jugement de l’Histoire.
Pour sa part, Mouigni Baraka Saïd Soilihi traita le dictateur fou de Mitsoudjé de «petite personne» de très bas niveau, et dénonce les «bourrages d’urnes» constatés partout. Saïd Larifou dit être «en deuil et dans la honte», regrettant son soutien passé à la dictature, et parlant de son incapacité à se regarder sur la glace. Il a beaucoup insisté sur les regrets nés de ce soutien passé, et demande pardon à Dieu et aux Comoriens pour avoir collaboré avec le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger»
Tout ceci se passe à un moment où à Pomoni, Anjouan, des centaines de bulletins de vote ont été dénichés dans des urnes bourrées, étant entendu que sur tous ces bulletins, le seul nom qui était coché est celui du chien enragé de Mitsoudjé. Le nom du dictateur fou de Mitsoudjé est devenu un nom sacré et sanctifié. Le Député Ali Mhadji a absolument raison de dire qu’il n’y a pas de votes aux Comores ce dimanche 24 mars 2019. À Koki, Anjouan, un seul nom a été coché par tous les «électeurs»: celui du bambochard Assoumani Azali Boinaheri…
Dans cette fraude électorale inédite, on ne voit aucune forme d’intelligence ou de respect du Droit, mais de l’insolence, de la folie, de l’arrogance et du rejet total du Droit, de l’État de Droit et de la démocratie. C’est une tentative de passage en force qui se solde par des arrestations arbitraires et des fusillades à Anjouan.
Oui, ce dimanche 24 mars 2019, il n’y a pas d’élections aux Comores, mais une honte.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 24 mars 2019.
