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Youssoufa Idjidahi avait démissionné, le dictateur refusa

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Youssoufa Idjidahi avait démissionné, le dictateur refusa

Mohamed Fazul change chaque jour tous ses gardes du corps

ARM

       Il lui arrive d’avoir des moments de lucidité, ce Youssoufa Idjihadi-là, dit «Youssoufa Mfamanga» («Youssoufa-poisson-séché», en référence à son passé de vendeur de poisson séché au marché). Le Colonel Youssoufa Idjihadi, chef d’État-major de l’Armée nationale de Développement («Développement» de quoi?), est conscient d’une terrible réalité: les Comores glissent chaque jour dans le chaos. Comme l’affaire se terminera dans un bain de sang, il préfère s’en aller. C’est ainsi qu’il est parti présenter sa démission au danseur électoral divin Assoumani Azali Boinaheri, satrape de la satrapie de Mitsoudjé. Eh bien, conscient de l’effet politique et médiatique désastreux qu’allait avoir cette démission, surtout à un moment où tous les membres de l’entourage du dictateur s’étripent et s’entretuent en public, le poète électoral divin Assoumani Azali Boinaheri a refusé la démission du chef de l’Armée des Assassins et des Tortionnaires. «Ce n’est pas le moment de faire des vagues», asséna l’assassin de Mitsoudjé qui, pourtant, aimerait bien placer son fils Loukman, la tantouze, à la tête de l’Armée.

L’esclave idiot et le chef fou

En réalité, la peur est omniprésente dans tous les rangs de la dictature. C’est ainsi que Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, semblant de Gouverneur de Mohéli, conscient de la haine mortelle que lui vouent tous les Mohéliens, passe son temps à demander le changement de ses gardes du corps. Comme il a peur de se faire tuer par les Mohéliens, il passe tout son temps hors de Mohéli, et ceci expliquant cela, nous retrouvons dans ses escapades à l’Hôtel Le Moroni, à Moroni, la cause de la fuite de l’île régicide de Mohéli. Oui, les Mohéliens sont régicides et, à l’endroit de Fomboni jouxtant la Place de l’Indépendance où, au XIXème siècle, avait été prise la décision de découper le Roi détesté en petits morceaux y compris son lit, l’herbe refuse toujours de pousser. La peur de Babadi a des effets inattendus parce que même chez sa seconde épouse, celle de Boingoma, où il ne passe jamais la nuit, il a fait placer des gardes du corps. Paranoïa!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 21 mars 2020.


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