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Une fois de plus, un tyran du Hambou endeuille Iconi

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Une fois de plus, un tyran du Hambou endeuille Iconi

La dictature de Mitsoudjé fait couler le sang et les larmes

Par ARM

     Ali Soilihi était de Chouani, dans le Hambou, en Grande-Comore. Il avait été à l’origine d’un bain de sang à Iconi du 18 mars 1978. Quelque 10 innocents avaient été lâchement tués. Les blessés se comptaient par dizaines. Quarante ans plus tard, c’est un autre dictateur du Hambou qui ensanglante et endeuille de nouveau la ville martyre d’Iconi: le «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Mais, le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri a innové parce qu’il a constitué une association d’assassins sur une base familiale, sa famille. En effet, celui qui a déclenché la nouvelle tuerie d’Iconi n’est autre que Kamaldine Souef, Directeur des Douanes, frère de Mohamed Elamine Souef, l’étrange ministre des Affaires qui lui sont étrangères, et cousin du «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri. Oui, il s’agit d’une affaire de famille qui se traduit par un génocide à Iconi. La ville d’Iconi n’a jamais été capable de panser ses plaies du 18 mars 1978 et, une fois de plus, une dictature du Hambou la replonge dans le sang, les larmes et le deuil.

C’est Kamaldine Souef qui a poussé la Gendarmerie à aller tuer à Iconi pour une affaire de voitures volées en France, alors que la famille du dictateur de Mitsoudjé est plongée dans le trafic des voitures volées en France et acheminées aux Comores. Kamaldine Souef est chargé de faire sortir illégalement de la Douane ces voitures volées. Kiki est également impliqué dans ce trabendo. De nombreuses voitures volées en France sont alignées devant les demeures de membres de la famille du dictateur fou de Mitsoudjé à Mitsoudjé. Si des jeunes d’Iconi sont impliqués dans le trafic de véhicules volés en France, il s’agit d’une affaire qui aurait pu se régler sans effusion de sang. Mais, non! Il fallait tuer un innocent à Iconi et en blesser d’autres. Aux gens de Mitsoudjé, il fallait l’odeur et la couleur du sang et de la mort. Ce samedi 8 décembre 2018, ils ont eu l’une et l’autre, dans une ville traumatisée depuis le 18 mars 1978, deux mois avant la chute d’Ali Soilihi.

Au-delà de la ville d’Iconi, les Comoriens sont dégoûtés par cette nouvelle preuve de la dictature sanglante d’une famille de Mitsoudjé, qui a droit de vie et de mort sur tout citoyen. Le peuple s’interroge sur la prochaine victime de la dictature de Mitsoudjé. La cohésion nationale, déjà en lambeaux, vient de recevoir un nouveau coup mortel. La ville d’Iconi se mobilise et demande des comptes. Elle ne va pas se laisser faire, dans le pays du laxisme et de l’impunité.

En cette période de deuil, nous sommes de tout cœur avec nos frères et sœurs d’Iconi.

Paix à Iconi.

Paix aux Comores.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 11 décembre 2018.


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