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Abdallah Agwa annonce un coup d’État patriotique

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Abdallah Agwa annonce un coup d’État patriotique

Il l’annonce pour 2021 et demande de l’aide pour ce faire

Par ARM

     Le mardi 11 décembre 2018, a été postée une vidéo patriotique d’un très grand intérêt. Cette vidéo qui fera date met en scène le journaliste vedette et patriotique Abdallah Agwa. Nous avons traduit une infime partie de ladite vidéo. Le contenu de ces quelques minutes est d’une importance capitale parce que le frère Abdallah Agwa dit des choses qui font chaud au cœur et font souffler le vent de l’espoir: le trublion de la scène médiatique comorienne est candidat à la vice-présidence de la République en 2021, quand viendra le tour d’Anjouan. Pour lui, si un scrutin présidentiel est organisé en 2019, l’élu n’aura pas plus de 10 jours à vivre. Il sera renversé et tué. Le frère Abdallah Agwa frappe d’immoralité et d’inconstitutionnalité les ignominies criminelles que sont les «Assises», la mascarade référendaire du 30 juillet 2018 et la Constitution bidon qui en a résulté. Voici des extraits de cette déclaration historique.

Abdallah Agwa: «Je suis candidat à l’élection présidentielle de 2021 en tant que Vice-président, même si le candidat dont je serai le colistier est emprisonné. Oui, je suis candidat. […]. Je m’adresse au Président Azali, je m’adresse à Mamadou, je m’adresse à Mouigni, parce que ce sont eux qui sont en position de force à l’heure qu’il est. Sambi est en prison, et je m’adresse à ceux qui sont en liberté. Je répète: le Président Azali, Mamadou et Mouigni sont ceux qui sont en position de force actuellement. En cas de vote, ce sont eux qui iront au second tour. […].

Je ne l’ai jamais demandé par le passé, mais je souhaiterais que vous qui êtes à l’étranger à l’intérieur m’apportiez de l’aide financière pour que, en 2021, mes hommes et moi fassions un coup d’État. Je sollicite une aide, et je le dis ici, de manière officielle. Je n’ai jamais demandé une aide financière. Je vous demande à vous qui êtes à l’étranger et à l’intérieur du pays, à toute personne susceptible de me rendre service et qui est indignée par ce que fait le Président Azali de m’apporter une aide financière pour que, si le Président Azali fait des conneries en 2021, notre groupe, réalisions un coup d’État pour chasser du pouvoir la personne qui remporterait les élections de 2019.

     Si c’est Mouigni qui remporte les élections, nous allons le renverser par coup d’État. Si c’est Mamadou, nous le renverserons, parce que nous avons dit que la Constitution du 30 juillet 2018 est immorale et anticonstitutionnelle. Le référendum constitutionnel du 30 juillet 2018 est immoral et anticonstitutionnel. Les Assises sont immorales et anticonstitutionnelles. Tout ce qui est basé sur le référendum du 30 juillet 2018 est immoral et anticonstitutionnel. Toute élection qui aura lieu avant 2021 est immorale et anticonstitutionnelle.

     Dès lors, nous nous sommes préparés pour un putsch en 2021 – mais si le Président Azali est renversé avant 2021, cela ne sera pas le fait de notre groupe. Ça ne viendra pas de nous. Mais, si vous apprenez qu’il y a eu une passation de pouvoirs, s’il y a eu des élections avant 2021, si le Président Azali est renversé avant 2021, cela ne sera pas un acte commis par nous, par notre groupe. Nous sommes nombreux et nous nous sommes bien préparés. Même avec un pistolet sur la tempe, je ne citerais aucun nom. Nous travaillons avec des personnes qui sont à l’étranger et à l’intérieur du pays, et avec des étrangers.

     Je suis le leader de ce groupe, et je le dis officiellement. Ce n’est pas une plaisanterie. Nous en parlons publiquement: Mouigni Baraka, Mamadou et le Colonel Azali, si une élection a lieu en 2019, moins de 10 jours, nous renversons l’élu par coup d’État. Il partira. S’il y a passation de pouvoirs, l’élu ne passera jamais 10 jours à la Présidence de la République. Si nous ne le tuons pas, nous le renverserons par coup d’État, par insurrection populaire ou par la force. Le but de la démarche est qu’il ne peut pas y avoir un Président originaire de la Grande-Comore en privant Anjouan du droit de diriger le pays. Il n’y a pas un deuxième but.

     Nous autres croyons aux objectifs de notre lutte, croyons aux principes de la Constitution. Nous sommes convaincus que quand on lutte pour le bien de ce pays, on doit être prêt à en mourir. Nous ne pouvons pas reculer. Si c’est le Président Azali qui est élu, c’est à lui de savoir s’il est disposé à avoir une longévité de 10 jours, parce que, soit nous le tuons, soit nous le chassons uniquement du pouvoir. En 2021, il doit obligatoirement y avoir des élections. Si tu continues ton mandat jusqu’en 2021, que Dieu te fasse arriver à bon port en paix. Mais, s’il continue, nous le renversons parce qu’il a un mandat de 5 ans, et cela concerne Mamadou. Si vous voulez avoir une vie très courte, si vous voulez avoir une longue vie, évitez les élections de 2019, parce que nous sommes présents. Nous sommes présents! Et nous n’accepterons pas n’importe quoi. […].

Nous tuerons. Nous tuerons. En 2021, nous devons obligatoirement avoir un nouveau Président».

J’adhère entièrement au projet du frère Abdallah Agwa. Je suis disposé à apporter à ce noble projet patriotique toute l’aide dont je suis capable, dans la limite de mes maigres moyens. Mon seul désaccord avec le frère Abdallah Agwa, c’est que je trouve que l’année 2021 est très loin. Le «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», doit être tué immédiatement, le plus vite possible. On n’accorde jamais des délais à un microbe; on s’en débarrasse. Dès aujourd’hui, je fais partie du «Réseau Agwa», tout en demandant à celui-ci de ne pas attendre 2021. L’année 2021, c’est tout de suite.

     Sur le plan technique, Mchangama Oubeid, journaliste de l’équipe d’Abdallah Agwa, a été tout simplement merveilleux: il faisait semblant de n’être au courant de rien, passant son temps à asticoter le frère Abdallah Agwa, en versant du kérosène sur le feu, de l’acide sur les plaies, poussant l’intrépide et formidable journaliste aller de plus en plus loin dans l’annonce de son projet de coup d’État patriotique.

Nous restons à l’écoute, tout en demandant à ceux qui aiment les Comores d’apporter leur aide à Abdallah Agwa le plus vite possible afin que les Comores soient débarrassées du poison mortel qu’est le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 12 décembre 2018.


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One Comment

  • Marandrazi

    décembre 13, 2018 at 5:17

    Autant je suis très attaché aux valeurs de la démocratie, bien sûr avec les limites que cette dernière impose. Autant, je ne saurais tolérer qu’on puisse défier la République avec de telles menaces.

    Je crois qu’ à un moment donné, cher ARM, il faut savoir se fixer des limites. Je ne connais pas de démocratie irréprochable dans le Monde, pas même dans les grandes nations. Mais personne, je dis bien personne n’a jamais osé défier l’ordre constitutionnel d’un pays avec autant de mépris comme le fait notre concitoyen Abdallah AGWA et son mouvement.

    La démocratie permet la critique, la confrontation des idées même parfois à un degré passionnel. Mais, jamais la démocratie ne peut autoriser qu’on terrorise la légalité républicaine d’un pays, peu importe les réserves, voire les désaccords que l’on peut avoir avec la légitimité de cet ordre constitutionnel.

    Aussi, je crois qu’ on ne rend pas service à notre frère Abdallah en soutenant ce genre de comportement. L’État aura toute légitimité à défendre le pays de telles manoeuvres irresponsables qui pourraient gravement déstabiliser toute une nation.

    Patriotiquement
    ————————————-
    Bonjour, mon frère,
    Les Comoriens sont très en colère contre la dictature actuelle. Abdallah Agwa est Comorien. Il est en colère contre la dictature.
    Fraternellement,
    ARM

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