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Toutes ces candidatures, pour quoi faire? Du folklore

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Toutes ces candidatures, pour quoi faire? Du folklore

Priorités: unité de l’opposition et sécurisation des scrutins

Par ARM

     La Cour suprême de Papa a reçu de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé l’autorisation de déclarer avoir validé les 16 candidatures suivantes:

1.- Achmet Saïd

2.- Mohamed Ali Soilihi

3.- Ali Mhadji

4.- Assoumani Azali Boinaheri (et son dossier médical?)

5.- Saïd Djaffar Elmacely

6.- Fahmi Saïd Ibrahim

7.- Hamidou Karihila Hamadi

8.- Hassan Hamadi

9.- Mouigni Baraka Saïd Soilihi (le doublon et sous-marin du dictateur fou de Mitsoudjé)

10.- Ibrahim Ali Mzimba (du folklore tropical)

11.- Mahamoud Ahamada

12.- Mohamed Soilihi

13.- Ibrahim Mohamed Soulé

14.- Youssouf Boina

15.- Saïd Larifou (allons bon! A-t-il lâché «l’émergence à l’horizon 2030»? Quel comique!)

16.- Salim Saadi.

  

   Les vrais spécialistes de Droit international public sont très choqués d’apprendre que la candidature de Soilih Mohamed Soilih, Ambassadeur des Comores aux États-Unis et à l’ONU, a été invalidée en violation flagrante des normes pertinentes de la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques, celles portant sur l’extraterritorialité.

En même temps, les Comoriens aimant sincèrement leur pays ne comprennent pas pourquoi il y a toutes ces candidatures. Pourquoi quatre acteurs politiques du Juwa se présentent à la même élection? Pourquoi de nombreux opposants se présentent à la même élection, en prenant le risque mortel d’éparpiller les voix de l’opposition?

Malheureusement, l’opposition comorienne refuse d’admettre que si elle a remporté une très belle victoire fin 2018 sur le dossier des lois d’habilitation et des ordonnances qui devaient en découler, c’est parce qu’elle était unie, malgré les zigzags et les contorsions de Mouigni Baraka Saïd Soilihi, le serpent venimeux à la langue fourchue. Mouigni Baraka Saïd Soilihi fait une fixation haineuse sur Mohamed Ali Soilihi, faisant tout pour lui ravir le titre de chef de l’opposition alors que, non seulement il n’en a pas l’étoffe, mais qu’en plus, il a conclu des accords d’un secret de Polichinelle avec le dictateur fou de Mitsoudjé par l’intermédiaire du débile méprisable et méprisé Saïd Ahmed Saïd Ali, le cousin de son épouse. Une saleté entre voyous… Quant à sa haine envers Maître Fahmi Saïd Ibrahim, elle a dépassé les limites de l’indécence. Mouigni Baraka Saïd Soilihi est trop léger pour faire de la politique avec intelligence. Il charrie une haine de rat de caniveau.

Or, aujourd’hui, les priorités des patriotes doivent être de deux natures: d’une part, la création d’une alliance forte autour d’une personnalité charismatique comme Mohamed Ali Soilihi, le chef incontestable, incontesté et prestigeux de l’opposition. D’autre part, la sécurisation des élections par une supervision internationale agissante et non de passage. Si les élections sont supervisées (et pas le jour de déroulement des scrutins) par la communauté internationale, le dictateur fou de Mitsoudjé sera éliminé dès le premier tour.

En Algérie, en 1991-1992, les autorités finançaient la création de partis politiques fantoches et de candidatures fantômes pour juguler la popularité du Front islamique du Salut (FIS). Elles créaient même des partis «islamistes» de façade. En République démocratique du Congo (RDC), malgré leur «médiocrité» (Église), la plupart des leaders et partis politiques se réclamant de l’opposition avaient choisi un candidat unique, Martin Fayulu, qui avait été élu le 30 décembre 2018 à 60%, même si c’est Félix Tshisekedi Tshilombo qui avait été déclaré vainqueur par les fraudeurs.

Les Comoriens doivent être très vigilants parce que, même si la Cour suprême n’a pas éliminé un certain nombre de candidatures venant de l’opposition (diviser pour régner), elle est restée médiocre. On l’a constaté dans le cas particulier d’Abodo Soefo, candidat au Gouvernorat de la Grande-Comore. Pour rappel, Abodo Soefo a déclaré un patrimoine immobilier qui devait être saisi par la Justice de Papa. Abodo Soefo a été condamné par la Justice de Papa, qui avait ordonné la confiscation de ses biens immobiliers mal acquis lors de la première kleptocratie de son ami et complice, le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger» (1999-2006). Une ordonnance a été rendue en ce sens.

En février 2016, pour lui barrer la route du secrétariat général de la Commission de l’océan Indien (COI), le fugitif international Hamada Madi Boléro avait parlé de cette condamnation infamante. Résultat: c’est lui qui occupe le poste.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 30 janvier 2019.


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