L’Armée et la Police construisent le château du Kiki
Les moyens d’État pour construire une maison privée
Par ARM
Hélas! Oui, hélas! Voici des photos montrant le chantier du Château de Versailles des Tropiques que se construit, pour son plaisir personnel, le Kiki au quartier Oasis de Moroni. Autour de ce chantier pharaonique, on voit bien des véhicules de la Police et de l’Armée, qui sont une propriété personnelle du Kiki. Ce voyou est le propriétaire de la Police. Mais, comme il est en train de se marier avec la polyandre Touhafa, la Messaline des Tropiques, la nièce du Colonel Youssoufa Idjihadi dit «Youssoufa Mfamanga» («Youssoufa-Poisson-séché», ancien vendeur de poisson séché au marché, devenu chef d’État-major de l’Armée), celui-ci lui accorde tous les services de l’Armée pour construire le château, qui sera également celui de sa nièce Touhafa, entrée en polyandrie pour le Kiki. Pour rappel, la polyandrie est le fait d’une femme mariée à plusieurs hommes au même moment. C’est le cas de Touhafa.
Véhicule de la Police servant au chantier personnel du Kiki
Cette affaire de construction a pris une dimension très inquiétante parce que le samedi 21 décembre 2019, un camion de l’Armée transportant du sable et se dirigeant vers le chantier de construction du Château de Versailles de Kiki était précédé de véhicules de la Police ayant activé les gyrophares, les sirènes et tout et tout. Ça faisait un bruit d’enfer. Ceux qui croyaient qu’ils annonçaient le passage d’un cortège de chefs d’État étrangers ne virent qu’un vulgaire camion de sable. Cette façon d’employer illégalement les moyens de l’État situe les Comores dans leur cadre naturel, celui d’une «Ripoux-blique» des ignames, des mangues et du manioc.
Véhicule de l’Armée et soldats servant au chantier du Kiki
À ce rythme-là, les Comores doivent organiser une conférence des «broyeurs des fonds» et avoir 4,3 milliards d’euros tous les 6 mois afin de couvrir les lubies conduisant au mélange des genres entre intérêts privés et intérêt public, au nom de «l’émergence à l’horizon 2030». Après, il suffira juste de payer quelques journaleux étrangers (les Comoriens les regardent avec mépris) et leur demander d’écrire dans leurs torchons que les Comores ont relevé le défi de «l’émergence». Quelle connerie de la part de ces journaleux-là!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 24 décembre 2019.
