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Azali Assoumani confond gouvernance et feu d’artifice

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Azali Assoumani confond gouvernance et feu d’artifice

De la langue de bois pour une centrale électrique maudite

Par ARM

     Un sinistre farceur, ce «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani-là. Et ceux qui l’incitent à rester dans la farce sinistre sont également à plaindre. En effet, les Comoriens sont furieux face à la mascarade de l’inauguration bidon mais en fanfare de la prétendue centrale électrique par le couple tyrannique composé du dictateur Azali Assoumani et de la dictatrice Ambari. Mais, pourquoi donc? Parce que cette inauguration n’a rien apporté. À Moroni, les délestages et les coupures intempestives de courant électrique se succèdent à un rythme diabolique, exactement comme avant. En province, personne n’a vu une lampe électrique s’allumer: il n’y a pas d’électricité. Ce qui a poussé ce grand homme d’État comorien à ironiser sur ce qu’il a appelé un «feu d’artifice autour des groupes électrogènes». Et il sait de quoi il parle, notre grand homme d’État comorien.

Et c’est pendant que les Comoriens souffrent, en constatant que le «ventriote» Azali Assoumani se moque d’eux, que son inauguration, c’est flan, que Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Chine à Moroni se moque d’eux et se montre insensible aux malheurs qu’ils vivent au quotidien. Les Comoriens ne comprendront jamais pourquoi le diplomate chinois a poussé la complaisance démagogique jusqu’à inventer des exploits qui n’existent que dans son imagination et dans la bouche habituée aux mensonges de son protégé de Beït-Salam. Selon le site de Beït-Salam, ce mercredi 8 février 2017, l’Ambassadeur de Chine à Moroni est allé présenter des félicitations de feu d’artifice à un «saigneur» Azali Assoumani dévergondé, pour des groupes électrogènes d’occasion achetés sans appel d’offres au prix du neuf, après que les Comores aient perdu des milliards de francs dans des opérations de copinage mafieux.

Les Comoriens, dans leurs immenses souffrances, auraient voulu savoir et comprendre ce qui pousse donc l’Ambassadeur de Chine aux Comores à tenir des propos incohérents, abracadabrantesques et injurieux à leur égard, quand il reprend les insanités du très incompétent Hassani Hamadi, inutile Gouverneur de la Grande-Comore: «Azali n’est plus un Colonel de l’armée, mais plutôt un Colonel de l’espoir». Quel «espoir»? Et de «l’espoir» pour qui? «Colonel de l’Armée», oui, le «concubinocrate» Azali Assoumani ne l’a jamais été, et si l’Ambassadeur de Chine à Moroni veut s’en rendre compte, il n’a qu’à aller interroger son homologue français, qui lui montrera la table sous laquelle son «Colonel de l’espoir» s’était caché en slip le 28 septembre 1995 et les jours suivants à la mission diplomatique française pour fuir Robert «Bob» Denard et ses «affreux» renversant le Président Saïd Mohamed Djohar en prélude à sa déportation sur l’île de la Réunion.

Emporté par le lyrisme tropical, le diplomate chinois a tenu d’autres propos emphatiques et amphigouriques sur l’échec total du dictateur, qu’il compare hypocritement à un Mao Tsé Toung entamant sa «Longue Marche». Les Comoriens se disent insultés par le diplomate chinois quand il prétend que les Comores sous l’incompétent et corrompu Azali Assoumani sont engagées dans la voie de «l’émergence»: «Nous sommes aux cotés des Comores dans cette nouvelle dynamique pour l’émergence». Quelle «émergence»? Où cet homme a-t-il vu une «émergence» aux Comores? Au surplus, les Comoriens sont étranglés de rage quand ils apprennent que le chef de la mission diplomatique chinoise, les méprisant dans leurs souffrances, a osé prétendre que «Dieu n’est pas avare avec les Comores. Il leur a donné un Président visionnaire, qui tient ses promesses». «Visionnaire», ce cancre? Qui est ce Comorien qui va prendre au sérieux le diplomate qui affirme que la preuve de l’amour de Dieu envers les Comores est incarné par un assassin qui a transformé tout un pays en arrière-cour et en basse-cour pour sa famille, ses maîtresses et pour le gigolo qui a accepté de prendre pour épouse une Marie-couche-toi-là jadis enceintée par le dictateur, qui lui a demandé d’aller faire du baby-sitting auprès de la bâtarde née de ce concubinage en épousant la maman aux mœurs légères? Et depuis quand, le «concubinocrate» Azali Assoumani «tient ses promesses», lui qui a promis des emplois mais a licencié 9.000 jeunes Comoriens en 8 mois?

Et comme un ignorant inculte est toujours rattrapé par son ignorance et son inculture, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani s’était cru obligé de débiter ses propres insanités: «Je refuse de voir petit pour mon pays. Nous devons voir grand. Et c’est pour cela que je ne veux plus de petits projets par-ci, de petits projets par-là de la part de nos partenaires au développement ou des pays amis. Accompagnez-nous dans de grandes réalisations visibles et concrètes, qui auront un véritable impact dans le décollage économique. Je veux qu’on prenne un projet, on le commence et on le finit. Le morcellement des projets des partenaires est terminé». Ah bon! Et maintenant, le mendiant a des exigences face à ses bienfaiteurs?

C’est trop bête et stupide. Le vantard de Beït-Salam est petit, se comporte en petit et ramène tout à sa petitesse. Il fustige les «petits projets», et il a horriblement tort. Préoccupé à enceinter les femmes d’autrui, le «concubinocrate» Azali Assoumani n’a jamais entendu parler d’«éléphants blancs», ces projets pharaoniques qui n’apportent rien aux populations, et les enfoncent dans le surendettement. Préoccupé à voler l’argent des Comoriens, le «ventriote» Azali Assoumani n’a jamais entendu parler du slogan des développementalistes, un slogan selon lequel «small is beautiful», «ce qui est petit est beau». Ce mot d’ordre lancé dans les années 1980 signifie qu’un petit projet bien et entièrement réalisé est plus bénéfique qu’un projet pharaonique transformé en échec. Autrement dit, le mégalomaniaque dictateur de village n’a pas encore compris en 2017 ce que le monde a admis depuis 1980. C’est ce qu’on appelle le prix de l’ignorance et de l’inculture. Le développement est une longue suite de petits projets réussis et non une litanie de grands projets inachevés et improductifs. Qu’on se le dise et qu’on le lui dise!

Voici un classique que nous recommandons au dictateur et à son entourage, qui ne le liront évidemment jamais: Tibor Mende: De l’aide à la recolonisation. Les leçons d’un échec, Le Seuil, Paris, 1972 (316 p.).

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 9 février 2017.


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