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Tous les satrapes du Hambou tuent les gens à Mbéni

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Tous les satrapes du Hambou tuent les gens à Mbéni

Août 1975, septembre 1992, octobre 2022, et ça continue

Par ARM

En ce mois d’octobre 2022, la ville de Mbéni, dans le Hamahamet, en Grande-Comore, est en proie à la mort déclenchée par le dictateur fou Assoumani Azali Boinaheri. Mbéni est de nouveau à feu et à sang, et cela est devenu un rituel parce que, chaque fois qu’un satrape originaire du Hambou, en Grande-Comore, s’installe au pouvoir, il assouvit dans la mort une haine enfouie en son âme, en son cœur et en son être sur les gens de Mbéni.

1.- Tout commença par le dictateur sanguinaire, fantasque et utopiste Ali Soilihi, originaire de Chouani, dans le Hambou. Le 6 juillet 1975, le Président Ahmed Abdallah Abderemane proclama «l’indépendance de drapeau» (mot de Julius K. Nyerere) des Comores. Le 3 août 1975, soit moins d’un mois plus tard, Ali Soilihi commit son horrible et lugubre coup d’État tuant à la fois la nation, l’État et la République embryonnaires, mais aussi les Comoriens dans une débauche d’irresponsabilité et de fantaisie de gamin boutonneux et gommeux aux oreilles décollées. Mohamed Taki Abdoulkarim, ministre de l’Intérieur du régime politique qui vient d’être renversé, organisa la sécession de Mbéni contre le putsch. Ali Soilihi mata dans le sang des victimes la rébellion, là où un simple dialogue aurait calmé les esprits. Les Mbéniens tombaient comme des mouches et mouraient comme empoisonnés en masses.

2.- Saïd Mohamed Djohar dit Papadjoe, demi-frère d’Ali Soilihi, originaire de Chouani, lui aussi, créateur mondial et chantre universel de la «gendrocratie», était tellement médiocre que le 26 septembre 1992, il a essuyé une tentative de coup d’État organisée par une partie de l’Armée et le Parti Udzima, de l’ancien Président Ahmed Abdallah Abderemane. Les présumés coupables, poursuivis par leur ancien complice Assoumani Azali Boinaheri, bidasse au sein de l’Armée, champion des retournements de vestes en cas d’échec prévisible des tentatives de putschs, originaire de Mitsoudjé, dans le Hambou, devaient se réfugier à Mbéni. Le garçon fou de Mitsoudjé y sema la mort et les arrestations avant d’aller cribler de balles l’officier Ahmed Abdallah dit Apache, originaire de Foumbouni, finissant par faire promener sur le capot d’un lugubre véhicule de l’Armée son cadavre ensanglanté ne portant qu’un slip. Quand la mère de Mohamed Ali Soilihi apprit que son fils avait été arrêté par l’assassin Assoumani Azali Boinaheri, elle avait fait une crise cardiaque qui lui avait fait perdre à jamais l’usage de la parole. Quand elle mourut quelques jours plus tard, Mohamed Ali Soilihi, jeté en prison sans jugement, avait été interdit par le troufion Assoumani Azali Boinaheri d’assister à l’enterrement de sa propre mère.

3.- Octobre 2022: C’est le dictateur Assoumani Azali Boinaheri de Mitsoudjé, dans le Hambou, qui fait pleuvoir un déluge de feu, coups, blessures, morts et deuils à Mbéni.

Les Anciens et les historiens doivent expliquer aux masses populaires l’origine de la haine des dictateurs du Hambou sur la ville de Mbéni. Ça commence à bien y faire…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 17 octobre 2022.


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One Comment

  • Ali Madi

    novembre 2, 2022 at 9:01

    Vous pouvez, à tort ou à raison, avoir de la haine pour Ali Soilih, Djohar et Azali mais inconsequent de vouloir travertir une histoire connue de tous. Pour votre crédibilité régulière, il aurait été intéressant de dire l’origine de ces tristes événements, les conséquences et laisser vos lecteurs se faire une idée. Vouloir pousser les Mbeniens contre les habitants d’une région est votre droit mais un acte mal intentionné.

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