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«Tonton-m’a-dit» piétine le «Vice-président» à la noix

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«Tonton-m’a-dit» piétine le «Vice-président» à la noix

Saïd Chayhane a écrasé le Gouverneur à la sauce tomate

Par ARM

       L’horrible honte a eu lieu au cours d’une cérémonie officielle présidée par le très vénal et très détestable et détesté Abdallah Saïd Sarouma dit Chabouhane, dit Baguiri, dit Gris-gris, dit Coach, dit Lionel Messi, le prétendu «Vice-président». Cet individu faisait office de Président par intérim, son maître étant parti mourir à l’étranger. Toute la galaxie officielle et tout le gratin diplomatique et international en poste à Moroni étaient présents. Alors que Gris-gris se prenait au sérieux, il a été traité plus bas que terre, piétiné par Monsieur Neveu, le repris de justice Idaroussi Hamadi dit «Tonton-m’a-dit», le prétendu «secrétaire général du gouvernement», l’ancien voleur d’argent et de matériel au ministère de la Production, qui n’a dû sa libération «provisoire» qu’au faux témoignage de son pote Bellou Magochi, l’homme qui porte la chaussure gauche au pied droit, et vice-versa. «Tonton-m’a-dit» a superbement ignoré Baguiri, faisant comme s’il n’existait même pas. Le comble, c’est que le «Vice-président» à la noix de coco a fait comme si de rien n’était. Il est vrai que cet individu a rayé de son rachitique vocabulaire tout ce qui se rapporte à la dignité et à la honte. Un singe meurt toujours en singe.

Pendant que le Tout-Moroni s’interroge sur la goujaterie du détesté et haï «Tonton-m’a-dit», le demi-sel Mohamed Saïd Fazul dit Babadi se fourvoie, trahissant chaque jour Mohéli et les Mohéliens vivant à Mayotte ainsi que leurs sœurs et frères mahorais qui ont dépensé plus de 150.000 euros (75 millions de francs comoriens) pour financer sa campagne électorale de 2016, en pure perte. Ici aussi, le singe va mourir en singe.

Le Tout-Mohéli est outré en voyant Babadi suivre comme un chien suit son maître le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Babadi a fait des calculs saugrenus, à la mesure de la taille de son cerveau: si le dictateur de Mitsoudjé reste au pouvoir, l’idiot de village qu’il est restera au Gouvernorat de Bonovo, à Mohéli. Calculs de vilains garçons maudits. Le hic, c’est que le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri n’accorde pas la moindre importance à l’idiot de village. Il le traite de crétin et imite en public sa façon de parler si particulière…

Seulement, sur ce chapitre, le «Président» de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé ne s’est pas trompé: Mohamed Saïd Fazul dit Babadi est un vaurien. Savez-vous, Mesdames et Messieurs, que Babadi a une sœur jumelle, une sœur jumelle prénommée Nour? Oui, une sœur jumelle. Or, cette sœur jumelle a été rayée des listes des fonctionnaires des Comores par le pouvoir politique actuel, sans la moindre raison valable. Babadi a vu 36 fois le baby-sitter Saïd-Ali Saïd-Chayhane, le prétendu «ministre des Finances», qui lui a demandé avec dédain d’aller se faire cuire un œuf dans son village de Boingoma. C’est un simple chaouch chargé de veiller sur le bébé de son chef qui rabroue un élu, même de pacotille.

Que faut-il attendre d’un Gouverneur qui ne peut même pas obtenir la réintégration de sa propre sœur, sa sœur jumelle, dans la Fonction publique? Faut-il s’étonner si ce même Gouverneur suit comme son ombre le dictateur qui a tué tous les projets de développement initiés par Ikililou Dhoinine à Mohéli?

Et voilà que Bellou Magochi, s’habillant toujours comme un pou et confondant toujours chaussure gauche et chaussure droite, écarte le Colonel Saïd Hamza, de Boingoma, Mohéli, comme Babadi et le fugitif international Hamada Madi Boléro, de la gestion du bâtiment des Garde-Côtes, faisant un intervenir une entreprise qui lui accorde d’importantes commissions qui vont lui permettre de vivre grassement pendant quelques années. Or, il ne faudrait pas compter sur le fugitif international Hamada Madi Boléro pour redresser la situation, lui qui ne pense qu’à une seule chose: être la seule étoile qui brille à Boingoma. En juin 2012, il disait ceci à Paris: «Le Colonel Saïd Hamza n’aurait jamais dû diriger un jour l’Armée comorienne parce qu’il vient de la Marine». Il avait fallu citer sur place le nom d’Amiraux qui ont dirigé les Armées françaises.

Nous l’aurons compris: Mohéli n’a personne à qui elle peut demander un prêt ou un don, quelqu’un qui peut offrir une épaule sur laquelle pleurer, une oreille capable d’écouter. Les vrais enfants de Mohéli n’ont pas été capables de s’entendre, et depuis très longtemps, leur île est livrée à des voyous aux origines lointaines et incertaines. Fomboni regroupe plus de 60% de l’électorat de Mohéli, mais souffre d’un manque de leadership et d’entente. De ce fait, chaque fois qu’il y a une élection, les Mohéliens tuent les vrais Mohéliens et élisent des rastaquouères sans généalogie, ni origines. Or, en politique comorienne, le danger le plus grave est le placement au pouvoir d’une personne sans généalogie, ni origine. Discrimination? Non. Réalité sociologique et politique comorienne.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 10 décembre 2017.


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One Comment

  • momo

    décembre 10, 2017 at 9:56

    le pays est pris en otage par des vrais bandits sans aucune pitié.à commencer par le chef azali qui est devenu le chef de bande .nous assistons aux comores à un pays dirigé par des délinquants jusqu’au sommet .

    Répondre

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