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Seule la voix d’Azali Assoumani a droit de cité aux îles

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Seule la voix d’Azali Assoumani a droit de cité aux îles

Interdiction de toute voix autre que celle de la «Ripoux-blique»

Par ARM

       Un manant. Le danseur et manant Saïd Larifou est ridicule. Il est tellement ridicule et inutile depuis qu’il est plongé dans la mendicité auprès du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», qu’il a oublié les obligations du juriste en matière de Droit. Il est devenu le chaouch d’une dictature, et personne n’entend sa voix de crécelle malgré les innombrables violations des droits humains aux Comores, où il vit désormais depuis la fermeture de son cabinet d’avocat sur l’île française de la Réunion. En se comportant en petit larbin sans honneur, ni dignité, il ne fait qu’assumer son vrai rôle, celui d’un gommeux qui n’a même pas été capable d’obtenir son Baccalauréat et qui, depuis le début des années 2000, fait tout pour être le premier de la classe, avec la moyenne du cancre Toto. Plus d’une fois, il faudra lui rappeler le petit mot de Yahd Ben Achour, le grand juriste tunisien, qui avait refusé de cautionner sur demande la dictature de Zine El Abidine Ben Ali: «Un juriste ne tend jamais la main à un dictateur».

Le danseur de «Bumping» de rue qu’est Saïd Larifou aurait dû s’interroger depuis le 26 mai 2016 sur le musèlement de toute l’opposition comorienne par le «ventriote» de Mitsoudjé et du Hambou, pendant que la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé organise des manifestations publiques à très forte connotation politique, dans la menace et dans l’injure.

Pourquoi est-il permis aux pouvoirs publics de saouler la population à coups de réunions sans la moindre utilité sur les assises de la haine et du mépris, alors que l’opposition n’a pas le droit de s’exprimer, même dans les lieux privés? La réponse est très simple: parce que les Comores ont sombré dans une dictature de lit, celle qui est décidée par le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri sur le lit d’Ambari, sur le lit de Moinourou et sur le lit de Marie Mayobe dite Marie-Madeleine, dite la Préférée de la République, qui est désormais entrée dans l’ère de la fabrication d’avions, navettes spatiales et fusées. Le dictateur de Mitsoudjé se retrouve sur le lit de l’une de ses dulcinées? Il prend des mesures pour bâillonner les Comoriens. Seule sa propre voix doit être entendue par les Comoriens. Les autres doivent se taire et cesser d’empêcher la dictature villageoise de piller en rond.

Quand la puissance publique interdit illégalement et anticonstitutionnellement la réunion de l’alliance de l’opposition à Anjouan, certains se permettent de soutenir que cette dernière a manqué du courage. Faut-il se faire tuer par un dictateur analphabète, illettré, inculte, violent et fou pour être considéré comme un homme courageux? Non! Tout le monde doit vivre.

Dans l’un de ses merveilleux livres sur l’Afrique, le regretté René Dumont a parlé de l’ancien Président Kenneth David Kaunda de Zambie en ces termes: «Kenneth Kaunda, cet honnête homme que le pouvoir a corrompu»: René Dumont avec Charlotte Paquet: Démocratie pour l’Afrique. La longue marche de l’Afrique Noire vers la liberté, Éditions du Seuil, Collection «Points actuels», Paris, 1991, p. 113.

Dans le cas du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri, on peut parler de «ce homme malhonnête que la pouvoir a rendu encore plus corrompu». Cet individu n’est même pas capable de comprendre que les Comores ont besoin d’unité et non de division, de développement et non de misère, d’État et de République et non d’un pouvoir clanique, de dialogue et non d’un monologue de sourds, d’un dirigeant rassembleur et non du chef de la Confrérie des Renégats et des Criminels (CRC) parlant pour les siens, d’un opposant mohélien à Mohéli pour répondre aux menaces du dictateur de Mitsoudjé et non d’un membre de la CRC pour se répandre en salamalecs sur son chef lors de la réunion complètement ratée à la Salle multifonctionnelle de Fomboni.

La dictature est tellement ancrée dans les gènes de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé que certains s’arrogent anticonstitutionnellement le droit de demander la destitution du Député dissident Ali Mhadji. De quel droit? Depuis quand peut-on s’arroger le droit de destituer un élu du peuple, au seul motif qu’il dénonce un régime politique anticonstitutionnel, corrompu et incompétent? En dehors du mendiant et manant Saïd Larifou, aucun juriste digne de ce nom ne peut exiger un tel crime contre le Droit. Mais, Saïd Larifou est Saïd Larifou, et il y a urgence de sa part à aller préparer son Baccalauréat avant de s’inviter dans des débats qui ne sont pas au niveau de sa maigre «expertise» et rachitique «compétence». Et les vaches seront mieux gardées. Qu’on se le dise!

Que signifient toutes ces menaces débitées par la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé à la Salle multifonctionnelle de Fomboni? Depuis quand les Comoriens doivent-ils être privés de leurs droits constitutionnels à la parole et à la réunion? Les Comoriens seraient-ils devenus des esclaves sans le moindre droit? Il faudrait que la dictature le dise clairement pour que la chose soit claire dans les esprits. La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé peut même supprimer tous les droits fondamentaux inscrits sur la Constitution, mais qu’elle assume ses responsabilités devant Dieu, l’Histoire et les Comoriens.

Parlons vrai. Les assises auraient dû être l’affaire de 3 sociologues, 3 juristes, 3 économistes, 3 ingénieurs et 3 historiens. C’est tout! Ces spécialistes auraient fait le travail et en auraient livré les conclusions à la nation entière, dans l’objectivité scientifique qui sied à ce genre de travail, loin des polémiques politiciennes stériles. Or, aucun membre du Comité de Pilotage n’a été coopté pour une expertise. Saïd Larifou est expert en quoi en dehors de ses blablas de manant et de mendiant? En France, quand les pouvoirs publics veulent s’inviter sur un débat sur l’Histoire, on leur dit poliment qu’il s’agit d’une affaire qui ne concerne que les historiens. En effet, il est des sujets qu’on ne politise pas. C’est mieux pour tout le monde. De fait, quand un candidat à l’élection présidentielle française de 2017 qualifie la colonisation de «crime contre l’humanité», il y a eu une levée des boucliers. Mais, quand Marc Ferro et d’autres historiens aux compétences reconnues écrivent Le Livre noir du colonialisme en 1.124 pages, la chose est acceptée: un historien qui écrit sur l’Histoire, voilà une chose qui est acceptée dans les pays civilisés et normaux.

Les Comores ont besoin d’unité. La Constitution comorienne, sans subir la moindre modification dans le fond, a besoin d’une réécriture «physique» pour que chaque phrase corresponde à un article, pour éviter les articles de 20 lignes et de 10 phrases sans alinéas, mais juste des articles kilométriques. En plus, pour éviter tripatouillages, manipulations et confusions, tous les Députés comoriens doivent être élus au suffrage universel direct comme cela se faisait avant et comme cela se fait partout dans le monde, sauf dans de faux États de Droit comme la Birmanie. Ce travail peut être confié à des vrais juristes, à l’exclusion du manant et mendiant Saïd Larifou, qui cautionne le musèlement des Comoriens, juste pour grappiller du franc comorien en mangeant à tous les râteliers, en passant par Ahmed Sambi, Mohamed Ali Soilihi (qui lui a payé une suite à l’Hôtel Itsandra de février à mai 2016), avant de se retrouver en train de balayer dans la cour d’Ambari. Quelle triste fin…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 11 décembre 2017.


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