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Terrorisme «judiciaire» de la Cour suprême de Papa

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Terrorisme «judiciaire» de la Cour suprême de Papa

La sourde haine «judiciaire» contre Mohamed Ali Soilihi

Par ARM

     Les deux événements ont eu lieu en même temps, ce mercredi 20 février 2019, l’un à Moroni, en Grande-Comore, l’autre à Mutsamudu, sur l’île d’Anjouan.

À Mutsamudu, des jeunes ont laissé éclater leur colère légitime et justifiée contre le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Ils ont pris sa photo officielle, l’ont dégradée avant de mettre le feu dessus à coups de prières pour la mort du dictateur fou de Mitsoudjé et d’injures adressées à l’anatomie de sa mère et de ses sœurs. Un tel événement n’a jamais eu lieu aux Comores avant. Il est le résultat logique du terrorisme du «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri contre les Comoriens.

Au même moment, à Moroni, la Cour suprême de Papa et des Rumeurs de Bouchère rejetait dans une illégalité totale le recours de Mohamed Ali Soilihi sur l’invalidation anticonstitutionnelle de sa candidature. Sur ce recours, les juristes bien-pensants et chantres de la bien-pensance se trompent lourdement, en confondant la défunte Cour constitutionnelle, dont les décisions ne pouvaient être susceptibles de recours, et la Cour suprême, dont les décisions sont susceptibles de recours.

Que devons-nous retenir de cette affaire, qui relève de l’inconstitutionnalité, de l’illicéité et de la haine? Une chose très simple: après avoir validé la candidature de Mohamed Ali Soilihi dans un premier temps, la Cour suprême de Papa et des Rumeurs de Bouchère l’invalide, au prétexte qu’un sombre Bourhane Abdallah vivant à Mayotte a déclaré mensongèrement que Mohamed Ali Soilihi avait créé en 2008 une «entreprise», qui n’a jamais existé. Comme aucune trace de cette «entreprise» créée par la bouche de Bourhane Abdallah n’a été retrouvée, Maître Youssouf Msa, avocat de Mohamed Ali Soilihi, a déposé un recours demandant le rétablissement de Mohamed Ali Soilihi dans ses droits. Un huissier a enquêté auprès des institutions et est formel: aucune trace de cette «entreprise» n’a été retrouvée.

Compte tenu des dispositions pertinentes de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cour suprême de Papa et des Rumeurs de Bouchère, le recours de Mohamed Ali Soilihi était entièrement fondé puisqu’une grave violation des règles de Droit a été constatée: on venait de priver de ses droits un citoyen, et cela, non pas sur la base d’une preuve, mais sur de simples allégations, des allégations mensongères et haineuses.

En 2016, la victoire de Mohamed Ali Soilihi a été détournée par les Mohéliens de Bête-Salam au profit du chien enragé de Mitsoudjé, et il s’avéra que le mal n’avait pas été commis uniquement contre Mohamed Ali Soilihi, mais aussi contre l’État et le peuple des Comores dans leur ensemble. Les Comores en paient lourdement le prix aujourd’hui. La décision rendue anticonstitutionnellement aujourd’hui par la Cour suprême de Papa et des Rumeurs de Bouchère va également au-delà de la personne physique de Mohamed Ali Soilihi; le peuple comorien dans son ensemble en est victime.

Ce Comorien aimant sincèrement son pays a résumé la situation: «La barbarie qui tue actuellement notre pays fait que parfois on ressent de la gêne et de la honte à dire qu’on est Comorien, surtout quand on vit à l’étranger et quand on est questionné sur des salopards comme Azali Assoumani, Houmed Msaïdié et Kiki».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 20 février 2019.


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