«Que Mayotte continue à donner le sein et le biberon à la criminalité anjouanaise»
Pour les Comores, Mayotte doit rester l’exutoire et le réceptacle de cette criminalité
Par ARM
Les deux scènes ont eu lieu à Majicavo, Koungou, à Mayotte. Lors de la grande prière collective du vendredi, à midi, un Grand-Comorien se lève et prend le micro: «Nous qui venons des îles voisines devons très vite nous soucier, enfin, du fait que nos enfants plongent Mayotte dans la criminalité et la terreur. Leur attitude n’est bonne ni pour cette île, ni pour nous qui sommes des étrangers ici». Comme un seul homme, dix Anjouanais se levèrent et lui arrachèrent le micro en vociférant haineusement: «Ce n’est pas pour ça que nous sommes ici». Au même moment, les Grands-Comoriens vivant dans cette commune de Koungou apprirent l’appartenance d’un jeune Grand-Comorien à une bande de malfaiteurs terrorisant Mayotte. Ils dépêchèrent une délégation auprès des parents du criminel, pour leur dire: «Si votre enfant continue à nous déshonorer en semant le crime ici, vous, ses parents, serez bannis ici et en Grande-Comore». Depuis ce jour, le jeune criminel s’est éloigné du crime.
Par ailleurs, les habitants de Mayotte ont vécu dans la terreur semée par des coupeurs des routes pendant des mois. Ces terroristes ont été arrêtés, jugés et condamnés à diverses peines. Ils étaient 12, tous sont Anjouanais, 12 clandestins. Mais, personne n’ose évoquer leurs origines insulaires. Celui qui en parle commet le plus horrible des crimes contre l’humanité.
Nous voici en 2024. Un livre paraît: Abdelaziz Riziki Mohamed: Grandes figures politiques de Mayotte, Les Éditions Sépia, Paris, 2024. Tome 1, Histoire et identité. Introduction aux élites politiques (250 p.). Tome 2, Des pionniers et pionnières aux héritiers (437 p.). Dès cette parution, des Comoriens ont signé un texte d’injures et insultes envers l’auteur. Ils reprochent à ce dernier sa dénonciation des invasions de la Grande-Comore, Mohéli et Mayotte par des Anjouanais tuant la liberté, la propriété privée et la vie, tout en refusant le séjour sur leur île des populations qu’ils agressent sur la terre de leurs ancêtres.
1.- Rejet, par les Comores, de la criminalité anjouanaise sur Mayotte
Quand la Police aux Frontières (PAF) arrête un ressortissant comorien dans la clandestinité sur le Département français de Mayotte, elle lui demande, avant de procéder à son renvoi chez lui, s’il a des enfants ici. Les Mohéliens et les Grands-Comoriens réclament toujours leurs enfants et les ramènent chez eux lors de leur refoulement. Des milliers d’Anjouanais et Anjouanaises en voie de renvoi chez eux disent ne pas avoir des enfants à Mayotte, et les abandonnent sur l’île. Ils abandonnent leurs propres enfants à l’étranger et, après, se posent en victimes. Leur vil et lugubre slogan est: «Un enfant est un germe de nationalité française», mais, à défaut, il devient un germe de criminalité et de terrorisme.
Le lundi 24 avril 2023, a été lancée par la France l’Opération Wuambushu à Mayotte, contre les migrations clandestines, l’habitat illégal, l’occupation illégale des terrains d’autrui, les violences et la criminalité. Les «bons et vrais Comoriens», chantres de la bien-pensance droit-de-l’hommiste avaient crié au scandale: «Les Comoriens sont chez eux à Mayotte», île qu’ils doivent détruire et tuer. Et voilà que le 29 juillet 2025, le journal comorien Al-Fajr titre à la une: «Conséquences de l’opération Wuambushu: Les jeunes refoulés de Mayotte plongent le pays [les Comores] dans l’insécurité». Autrement dit, les Comores ne veulent pas de leurs criminels chez eux et préfèrent les savoir en train de voler, piller, tuer et détruire à Mayotte.
L’article publié par Al-Fajr est porteur de propos surréalistes et surannés: «Depuis le début de l’opération Wuambushu en 2023, lancée par les autorités françaises à Mayotte, le pays [les Comores] fait face à une vague de criminalité sans précédent. Des jeunes expulsés massivement de l’île voisine, sans accompagnement ni encadrement, sèment aujourd’hui la peur dans les rues de Moroni, Mutsamudu et Fomboni. Livrés à eux-mêmes, ces jeunes délinquants, souvent sans attaches ni perspectives d’avenir, plongent le pays dans une crise sociale et sécuritaire préoccupante». C’est faux: ces criminels ont des attaches familiales réelles, chez eux, à Anjouan, mais leurs parents les ont lâchement abandonnés à Mayotte.
Pourquoi ces criminels et terroristes ne sont ni Grands-Comoriens, ni Mohéliens? Pourquoi est-il interdit de dire en public qu’ils sont des Anjouanais dont certains sont abjectement abandonnés par leurs propres familles? Pourquoi des Comoriens estiment-ils qu’un enfant anjouanais abandonné par ses parents à Mayotte a le droit de voler, tuer, détruire, terroriser, obliger les gens à se barricader derrière des barbelés et des barres de fer de prison du simple fait d’être né à Mayotte de parents anjouanais vivant dans la précarité sur l’île ou refoulés, faisant parfois déclarer le futur criminel et terroriste par «un père» ou «une mère» français?
Al-Fajr redouble de larmes de crocodile par des paradoxes: «Majoritairement mineurs ou jeunes adultes, les refoulés de Mayotte sont, pour beaucoup, nés ou ont grandi sur le sol mahorais sans jamais avoir connu les autres Îles sœurs. Privés de repères culturels et familiaux, ils débarquent à Moroni ou Mutsamudu sans aucune ressource. Très vite, la précarité les pousse vers des activités criminelles: vols à l’arraché, cambriolages, agressions, parfois sous l’effet de la drogue ou de l’alcool». Naître et grandir à Mayotte sont donc des permis de voler, tuer et terroriser. Leurs «repères culturels et familiaux» sont chez eux, à Anjouan. Comment peuvent-ils être «sans aucune ressource» et avoir «de la drogue et de l’alcool»? Avec quoi celui «sans aucune ressource» achète-t-il «de la drogue et de l’alcool»?
Ces criminels et terroristes ont eu la chance de leur vie car la France a tout fait pour les faire scolariser à Mayotte, dans le cadre d’un enseignement entièrement gratuit. Mais, ils ont choisi de se déscolariser et de faire du crime et de la terreur leur vie.
Au moins voici une phrase qui comporte un élément positif, malheureusement en même temps qu’un mensonge: «L’opération Wuambushu, censée rétablir l’ordre à Mayotte, semble au contraire exporter le chaos aux Comores, où les conséquences sont déjà visibles». Il y a un «élément positif» dans l’article car son auteur écrit que Mayotte n’est pas dans les Comores, puisque «Mayotte exporte le chaos aux Comores»: Mayotte est d’un côté, les Comores, d’un autre. Merci. Il y a «mensonge» quand l’article déclare que Mayotte «exporte» le crime aux Comores. Non! Nuance: Mayotte rend aux Comores leurs criminels et leurs terroristes.
2.- Quand le journal Paris Match tirait la sonnette d’alarme sur la criminalité et la terreur anjouanaises à Mayotte
Début décembre 2022, bravant le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le Député Mansour Kamardine, du haut de la tribune de la représentation nationale, brandit le journal Paris Match. Il y avait un reportage sinistrement mais à juste titre intitulé «Mayotte. La descente aux enfers»: «Minée par l’immigration clandestine, le chômage et la pauvreté, Mayotte souffre d’un fort taux d’insécurité»: «Perchés sur une crête, une soixantaine d’individus furieux, corps musculeux, visages masqués sous des tee-shirts, vocifèrent insultes et menaces en brandissant de longues machettes (des “chombosˮ) et des fers à béton en acier, aiguisés en javelots pointus.
La bande, débarquée du village de Doujani, provoque un clan adverse originaire d’un autre bourg, Kawéni: en contrebas, trente gamins fluets, armés de couteaux, de barres de fer, de parpaings et de cocktails Molotov. Braillant leur haine au pied de la butte, ils sont nerveux, déterminés à en découdre. Certains ont enfilé une combinaison blanche de peintre, pour éviter l’identification par la dizaine de policiers casqués. Tension électrique et situation intenable, ce 19 novembre, dans les faubourgs de Mamoudzou, capitale de Mayotte, 101ème département français depuis 2011, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Seuls les gaz lacrymogènes font reculer les deux troupes. L’une s’échappe sur un sommet; l’autre se terre, recluse dans l’ombre de la forêt, attendant la nuit pour lancer une attaque. Les hommes, jeunes, vifs, échappent aux interpellations. Progressant dans la brousse et les communes ennemies, ils sèment le chaos derrière eux.
Ici et là, des panaches de fumée noire. Une cinquantaine de voitures et de scooters brûlés, des magasins pillés. Des habitants molestés, blessés à coups de machette. Dans une ruelle de M’tsapéré, du sang frais tache le bitume brûlant. Un adolescent a été attaqué sans raison, ses mains tranchées à coups de machette. Un autre jour, un jeune a eu le pied presque arraché, quand un autre voyait également sa main coupée. Attaques crapuleuses et règlements de comptes sadiques semblent le quotidien de cette île; un corps amputé a été déposé nu sur un caillou, au milieu de la rivière, près d’un axe routier. Un cadavre calciné a été découvert au centre du territoire… Depuis des mois, une sorte de “Sa majesté des mouchesˮ terrorise Mayotte.
Le meurtre de Skinny, jeune rappeur mahorais originaire de Kawéni, le 12 novembre, a déclenché les hostilités. Il a été retrouvé mutilé, l’oreille coupée, et les meurtriers lui ont dérobé ses baskets. Depuis, des hordes de gosses s’affrontent en représailles interminables. Revanches et belles se succèdent à coups de coupe-coupe, de face-à-face sanglants devenus banals. L’“île aux parfumsˮ est meurtrie par une lutte de territoire tribale – “peut-être liée aux récentes libérations de jeunes caïdsˮ, nous glisse un major policier – entre gamins désœuvrés des bangas, ces bidonvilles qui, aux abords des villages, poussent à flanc de collines: des cases poussiéreuses, des carcasses cramées, et partout, d’immondes champs d’ordures qui défigurent illégalement la forêt. Des milliers de Comoriens sans papiers, candidats à la naturalisation, survivent dans ce fatras de misère et de malheurs. Parmi eux, de nombreux mineurs isolés. Esseulés, faméliques, ils survivent drogués à la “chimiqueˮ, concoctée à partir de la poudre de médicaments chinois, qui les rend insensibles à la douleur. Et brutaux… “Nous observions d’abord une délinquance pour manger, acheter leur drogueˮ, raconte Abdel Aziz Sakhi, policier au sein du groupe nuit de sécurité de proximité (GSP) et secrétaire zonal Alternative Police CFDT, en poste depuis 2018. “Mais, poursuit-il, cette délinquance a dérivé en phénomène de bandes beaucoup plus grave et dangereux, sans lien avec des trafics de drogue, ni avec des enjeux financiers particuliersˮ.
Ces gamins – certains âgés de 11 ans – happent des enfants scolarisés, dont des Mahorais, dans ce tourbillon de violence. À cinquante, voire cents, ils dévalent des hauteurs, nuit et jour, pour voler des badauds et conducteurs avec des barrages de rue. Ils braquent maisons et boutiques; des plaintes pour viol ont aussi été déposées et des kidnappings ont été signalés» (p. 65).
«Christophe, un journaliste local craint le pire: “C’est une violence importée des Comores, calquée sur les guerres entre les villages d’agriculteurs de l’île d’Anjouan. Elle est organisée, structuréeˮ» (p. 66): Émilie Blachere: Mayotte. La descente aux enfers. Dans le 101ème département français, des bandes ultraviolentes font régner une terreur sans limite, Paris Match, Paris, 1er au 7 décembre 2022, pp. 58-67.
3.- Quand Elamine Ali Mbaraka dit Aboulkhaïr, ancien Maire de Fomboni, tirait la sonnette d’alarme sur la criminalité et la terreur anjouanaises à Mayotte et Mohéli
Le 9 juillet 2024, à l’occasion de la célébration du nouvel an 1446 de l’Hégire, Elamine Ali Mbaraka dit Aboul-Khaïr, ancien Maire de Fomboni, avait dénoncé la criminalité et la terreur anjouanaises. Il a déclaré: «Mohéli se sent en danger. Mohéli sent qu’elle n’est pas sécurisée. Franchement, Mohéli est dans un état de fragilité. À l’humiliation que nous infligent les Grands-Comoriens, s’ajoute l’insécurité que nous imposent les Anjouanais». Il avait précisé: «Dans les banlieues, où je vis au quotidien, vivent des gens avec des enfants qui ont atteint l’âge de 5 ans, qui ne vont pas à l’École, qui ne sont pas inscrits à l’École, des enfants qui ont 10 ans, qui ont 18 ans, qui ne vont pas à l’École, qui errent, qui montent sur les ânes, qui sont dans les jardins d’autrui, qui sautent au-dessus des clôtures des jardins d’autrui. Tous les Mohéliens ont fui leurs propres champs, leurs plantations à cause des Anjouanais. Les Mohéliens ont fui. Tout cela est dû à des Anjouanais arrivés à Mohéli hier, avant-hier».
L’ancien Maire de Fomboni avait martelé: «Or, c’est cela qui a conduit à la situation de Mayotte par rapport aux Comores. Personne ne surveille ces Anjouanais-là. Ces gens-là ne disposent pas d’un lieu de vie. Ils empruntent des terrains. Ils construisent même dans les rivières. Ils sont dans les forêts et les détruisent. Ils sont dans les eaux de l’océan et les détruisent. Personne ne peut parler à ces Anjouanais».
Toujours selon Elamine Ali Mbaraka, «Les mentalités et les pratiques que les Anjouanais ont ramenées de chez eux et ont imposées à Mohéli sont des mentalités et des pratiques qui ne sont pas celles que nous sommes habituées à vivre à Mohéli. L’influence des Anjouanais à Mohéli est trop grande. Nous autres Mohéliens nous sentons dans un état d’insécurité. Les Anjouanais nous envahissent dans nos plantations, grimpent sur nos cocotiers».
Elamine Ali Mbaraka établit un parallèle indéniable entre Mohéli et Mayotte en matière de criminalité et terreur anjouanaises: «Les Mohéliens ont peur de la violence des Anjouanais et abandonnent leurs terres. Les Anjouanais viennent de leur île pour venir voler nos récoltes, pour venir voler notre cheptel avant de repartir vers leur île. Les Anjouanais débarquent de vedettes à Itsamia et volent nos richesses avant de repartir à Anjouan. Nous sommes restés impuissants et nous observons ce qui se passe. On poignarde les gens à Mohéli. Les Anjouanais quittent leur île pour venir poignarder les gens à Mohéli. Les Mohéliens se sentent en insécurité. Et c’est ce qui s’est passé à Mayotte avant».
La conclusion d’Elamine Ali Mbaraka aurait dû alerter tout le monde, à Mayotte comme aux Comores: «Les Anjouanais y affluent en masses, occupent des zones qui ne doivent pas être habitées, font de la culture en détruisant les forêts, les rivières, le milieu marin, ne disposent pas de place pour faire de l’agriculture, pour vivre. Et, ce n’est pas tout : les Anjouanais ne scolarisent pas leurs enfants. C’est une bombe atomique qu’on nous prépare. Cela était exactement la situation de Mayotte, que nous n’avons pas voulu regarder en face, et aujourd’hui, la même chose se répète, à Mohéli. J’ai peur que cette réalité ne se reproduise à Mohéli, et c’est ce qui nous fait peur».
4.- Mayotte, fatiguée d’être le seul réceptacle et l’unique exutoire de la criminalité et terreur anjouanaises
Les Comores sont un pays sans élites, ni débat de société. Être nationaliste aux Comores, c’est être hostile à Mayotte. De ce fait, les deuils semés à Mayotte par la criminalité et la terreur anjouanaises sont sans intérêt. Pourtant, en reconnaissant que les Anjouanais refoulés de Mayotte sèment la mort et la désolation aux Comores, les Comoriens admettent qu’ils mentent quand ils nient l’origine anjouanaise de l’écrasante majorité des délits et crimes commis à Mayotte. Emportée par sa belle magnanimité, la République refuse de tenir des statistiques ethniques. Pourtant, plus des 90% des cas jugés par le Tribunal judiciaire de Mamoudzou et 90% prisonniers de Majicavo sont anjouanais. Ces criminels et terroristes doivent regagner leur île, Anjouan, et épargner les autres.
Les «bons et vrais Comoriens» sont appelés à répondre à une question: pourquoi, alors que chaque Comorien est fier de ses origines insulaires, nombre d’Anjouanais vivant à Mayotte disent avec véhémence: «Je ne suis pas Anjouanais!». En tout cas, à Vahibé, la haine envers Mayotte en a fait une zone tribale ayant ses propres fêtes «religieuses», rejetant toute autorité spirituelle mahoraise et temporelle de la République. C’est un grand foyer de criminalité et de terreur à l’origine insulaire de notoriété publique.
Par ARM
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