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Fausses accusations contre Maître Saïd Larifou

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Les calomnies vindicatives et haineuses des ennemis de l’avocat franco-comorien

Dans L’élégance du hérisson (2006), Muriel Barbery dit une chose qui doit interpeller les «Comoricains», ces Comoriens qui croient tout savoir et qui, en réalité, ne savent même qui ils sont eux-mêmes: «Ceux qui savent faire font, ceux qui ne savent pas faire enseignent, ceux qui ne savent pas enseigner enseignent aux enseignants et ceux qui ne savent pas enseigner aux enseignants font de la politique». Mais, Lao-Tseu (probablement né en 590 et mort au VIème siècle avant Jésus-Christ), le philosophe chinois dit mieux aux mêmes «Comoricains», mais aussi à leurs collègues «Francoricains» de Mayotte, puisque ça parle trop et faux à partir d’une certaine presse à Mayotte: «Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas. Le sage enseigne par ses actes, non par ses paroles». Ces sages paroles nous viennent à l’esprit au moment où certains ont répandu des rumeurs sur Maître Saïd Larifou, qui a la particularité de présenter, d’une part, le visage de l’avocat franco-comorien très médiatique et médiatisé et, d’autre part, celui du politicien qui, depuis le régime politique d’Azali Assoumani Baba fait régulièrement parler de lui, par des prises de position qui font de lui un acteur politique dont le RIDJA, le parti politique qu’il dirige, est dans une opposition durable. Mais, le Saïd Larifou qui nous intéresse aujourd’hui est Maître Saïd Larifou avocat à Saint-Pierre et Saint-Denis, sur l’île de la Réunion. Ses ennemis disent qu’il a été radié du Barreau à vie et son cabinet placé en liquidation judiciaire pour une dette de 2 millions d’euros. Si on avait laissé les professionnels du Droit s’exprimer sur le sujet, on n’en serait pas arrivé à ces calomnies sans queue, ni tête. De la radiation du Barreau, parlons justement. Examinons le Règlement intérieur national et règles déontologiques connexes du Barreau de Paris, dont l’article 1.3 est ainsi rédigé: «Les principes essentiels de la profession guident le comportement de l’avocat en toutes circonstances. L’avocat exerce ses fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité, dans le respect des termes de son serment. Il respecte en outre, dans cet exercice, les principes d’honneur, de loyauté, de désintéressement, de confraternité, de délicatesse, de modération et de courtoisie. Il fait preuve, à l’égard de ses clients, de compétence, de dévouement, de diligence et de prudence». Qui plus est le serment de l’avocat en France, celui qu’a prêté Maître Saïd Larifou, est le suivant: «Je jure, comme avocat, d’exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité». Il aurait donc fallu que Maître Saïd Larifou ait violé l’une de ces règles pour qu’il soit radié du Barreau. Or, ceux qui l’accusent d’être radié à vie ne nous disent pas ce qu’il aurait commis comme faute. Même s’il avait fait faillite 1 milliard de fois, cela n’aurait pu constituer un motif de radiation du Barreau parce que les textes en vigueur ne lui imposent pas de rouler sur l’or et les diamants. Une fois, de plus le sensationnel l’a bien emporté sur le sérieux, et la bêtise a prévalu au-delà des limites du raisonnable et de l’acceptable. Cessons donc de jouer avec le Droit et de le politiser.

   Quand les ennemis de Maître Saïd Larifou parlent de «liquidation judiciaire», ils oublient de faire état de la Caisse autonome des règlements pécuniaires des Avocats (CARPA), qui est l’organisme intra-professionnel chargé de la sécurisation des opérations de maniements financiers réalisées par les avocats. Les fonds de la CARPA ne participent-ils pas à l’autorégulation de la fonction d’avocats? Les avocats ne sont pas des exaltés qu’on jette hors de l’avion en plein vol sans parachute. Des mesures de protection de leur fonction sont instaurées. C’est que, les avocats dans un pays institutionnellement organisé comme la France font des cotisations professionnelles qui les protègent en cas de problèmes professionnels, et cela, les accusateurs de Maître Saïd Larifou ne le disent pas aux Comoriens. Soyons sérieux! Ses ennemis ne nous disent pas comment un avocat qui défend les familles de 85 victimes du crash de la Yemenia en juin 2009 peut être placé en liquidation judiciaire. Savent-ils combien il gagne dans ce dossier de dommages corporels, puisqu’il y a eu mort d’hommes? Il s’agit bien de dommages corporels, et les spécialistes du Droit savent ce que peut gagner un avocat dans des dossiers pareils. Il ne s’agit pas de dire des bêtises dans un coin de la rue d’Internet, sur les réseaux asociaux, mais d’évoquer des faits réels, loin des spéculations propres à ceux qui «ceux qui parlent mais ne savent pas». Une fois de plus, le Droit est considéré comme un champ sur lequel le premier profane venu peut aller semer et labourer des mensonges et des calomnies. Le sensationnel amuse mais ne restitue jamais la vérité.

   Maintenant, commençons par le commencement. Maître Saïd Larifou a des ennemis aussi bien en tant qu’acteur politique qu’en sa qualité d’avocat, médiatique et médiatisé, de surcroît. À Mayotte, d’où est partie la rumeur et où certains journalistes le lynchent médiatiquement, il a gagné un procès contre une puissante multinationale, et cela n’a pas plu, même s’il ne s’agit pas d’accuser cette firme multinationale d’avoir été à l’origine de la rumeur scélérate. Toujours à Mayotte, il déplaît depuis qu’il s’est lancé dans la défense de 6.000 enfants mineurs venus des autres îles des Comores et, une fois de plus, il ne s’agit d’accuser personne en particulier de le calomnier. Restons à Mayotte, où, en étant l’avocat de la communauté qui a porté plainte pour l’affaire de la mosquée profanée par le dépôt d’une tête de cochon en son sein, dans un lieu saint, il s’est fait des ennemis, que nous n’accusons de rien. Même ceux qui ont diffusé la fausse nouvelle à partir de Mayotte ont été rappelés à l’ordre par les milieux judiciaires de la Réunion, qui demandent à ce que cette rumeur soit démentie, parce que sans relation avec la réalité. Et puis, quand on nous dit que c’est un Tribunal de Commerce qui a prononcé la liquidation du Cabinet de Maître Saïd Larifou, on est obligé d’être plié de rire. Que vient faire le Tribunal de Commerce dans cette affaire? Et pourquoi on n’explique pas aux gens pourquoi un avocat prétendument radié du Barreau à vie continue à plaider à la Réunion et non au fin fond du Pôle Sud, là où on ne voit que des ours polaires et des icebergs? Parce que, pendant qu’on le calomnie, il continue à plaider, Maître Saïd Larifou. Qu’on se le dise une bonne fois pour toutes.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 17 juin 2015.


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