Assoumani Azali n’est guère «correctement élu»
Pour le Député Saïd Ahamada, contester est légitime
Par ARM
Pétri d’idéaux, principes et valeurs humanistes, démocratiques et républicains, Saïd Ahamada, Député à l’Assemblée nationale française, prend position pour les Comores, ce pays avec lequel il a «des liens particuliers et profonds». Pour lui, la France «ne peut considérer le candidat Azali Assoumani comme correctement élu comme président de l’Union des Comores sur la base du vote du 24 mars. Le déroulement de ce vote n’apporte pas la preuve que le peuple comorien a pleinement exprimé son choix». Le Député Saïd Ahamada va plus loin en signalant, sans langue de bois, que «l’opposition ou le peuple comorien sont fondés à contester le résultat de ce vote par les voies légales et pacifiques».
Il enfonce le clou: «Les règles de la démocratie doivent prévaloir. Et on ne peut être qu’extrêmement préoccupé par les informations faisant état de journaux empêchés de paraître, de journalistes emprisonnés, de violences perpétrées et même de décès». Le Député Saïd Ahamada rappelle que pour les Missions africaines d’observation électorale, la non-élection du dimanche 24 mars 2019 n’a pas donné la preuve de sa «transparence» et de sa «crédibilité». Que dire de plus?
Voilà ce que dit une voix chaleureuse et fraternelle, celle de l’humanité, de l’humanisme, du Droit, de l’État de Droit, de la démocratie et des idées républicaines.
Les Comores survivront au deuil qui les atteint actuellement. Les Comores en ont vu d’autres et ont survécu.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 9 avril 2019.
