Les Comoriens vivant en France contre les «59,09%»
La vive mobilisation citoyenne et républicaine se poursuit
Par ARM
Qu’on se le dise! La non-élection du dimanche 24 mars 2019 aux Comores est la plus vilipendée, honnie, maudite, damnée et contestée du monde. Les Comoriens rejettent ce deuil national que la communauté répugne à reconnaître et ne reconnaîtra jamais. En France, la mobilisation des Comoriens ne faiblit pas. Bien au contraire, chaque jour, ils dénoncent dans la rue la folie électorale du 24 mars 2019.
Ce n’est pas le combat d’un seul homme, Mohamed Soilihi dit Campagnard, en l’occurrence, mais celui de tout un peuple. Les Comoriens attendent que ce dernier déclare publiquement de sa propre bouche ce qu’il y a sur le papier qu’on lui prête. De toute façon, qu’il quitte le navire ou pas, les Comoriens restent très fermes dans leur combat contre le «59,09%» d’Armia Ahmed et consorts…
Sur la vidéo faite le samedi 6 avril 2019, on voit des patriotes comoriens prendre position fermement contre la dictature. Nous retenons en particulier la déclaration très argumentée de Soilih Mohamed Soilih, ancien Ambassadeur des Comores à l’ONU et aux États-Unis. Ce dernier explique qu’il était Ambassadeur à New York, où nombreux rêvent d’aller, et pourtant il a tout lâché pour défendre le pays et le peuple. Fahmi Thabit, Consul de Corée aux Comores, s’est désolidarisé du régime politique en place pour ne pas soutenir une dictature, en disant que tout allait très bien aux Comores malgré le chaos. S’adressant en particulier aux femmes présentes, Soilih Mohamed Soilih rappela que l’épouse du candidat Achmet Saïd est emprisonnée parce que, maintenant aux Comores, si politicien recherché n’est pas appréhendé, on emprisonne n’importe quel membre de sa famille, au mépris du Droit.
Les Oulémas sont responsables de la situation désastreuse qui prévaut aux Comores et sont sous l’autorité de l’Arabie Saoudite. Quelque 22 soldats comoriens ont été transportés des Comores vers l’Arabie Saoudite. Les Comoriens aiment les Lieux Saints situés à La Mecque et à Médine, mais n’ont aucun contrat avec un gouvernement qui est à Ryad. Les femmes comoriennes sont en pointe dans le combat contre la dictature. Les Comoriens vivant dans leur pays félicitent ceux de Marseille pour leur mobilisation contre la dictature de Mitsoudjé. Le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», ne veut que le pouvoir et l’argent. Or, aucun dictateur n’est parti dans l’au-delà avec de l’argent. Que veut-il faire de tout l’argent qu’il accumule?
Les avocats comoriens se mobilisent. L’Action urgente de l’ONU va travailler pour les prisonniers politiques comoriens. Le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri veut faire sortir les Comores de l’Union africaine parce que la grande organisation panafricaine exerce sur lui des pressions au sujet de la non-élection du 24 mars 2019. Les journalistes comoriens refusent tout contact avec Mohamed Elamine Souef, étrange ministre des Affaires qui lui sont étrangères, à cause des malheurs faits aux journalistes, notamment à Toufé Maecha.
La communauté internationale a rejeté le deuil électoral du 24 mars 2019. En plus d’avoir retiré leur personnel diplomatique des Comores, les États-Unis sont allés plus loin dans la mesure où ils ont également rejeté les «résultats» de la non-élection du 24 mars 2019. Un militant comorien est parti en mission au Congrès des États-Unis. Les Comores sont pour les Comoriens et non pour une personne. Les Franco-Comoriens doivent sensibiliser leurs élus français sur le drame qui se déroule aux Comores, comme ceux vivant aux États-Unis l’ont fait avec efficacité auprès de leurs élus états-uniens. Les jeunes Comoriens nés en France doivent pouvoir aller aux Comores en toute sécurité. La contribution financière des Comoriens vivant en France est supérieure à l’aide publique au développement reçue par les Comores. Il est temps de travailler dans l’unité sur l’avenir des Comores.
D’autres orateurs ont pris la parole. L’un d’entre eux a sévèrement attaqué la dictature de Mitsoudjé, signalant qu’elle vit dans la peur, qu’elle gigote beaucoup parce que la poule qu’on égorge gigote toujours avant de rendre l’âme. Au cours du même discours, il a été rappelé tout le mal que le mendiant obséquieux et sans dignité Msa Ali Djamal faisait à son pays pour faire plaisir à un dictateur sans la moindre vision, ni le moindre amour pour les Comores. Trop de Comoriens attendent Msa Ali Djamal au virage et finiront par avoir raison de lui.
En un mot, la mafia est au pouvoir aux Comores.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 9 avril 2019.
