• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Pourquoi Azali Assoumani est parti divaguer à Djoiezi?

Pourquoi Azali Assoumani est parti divaguer à Djoiezi?

Partagez sur

Pourquoi Azali Assoumani est parti divaguer à Djoiezi?

Mohamed Abdou Mbechezi et Saïd Ahmed Saïd Ali l’y ont tué

Par ARM

      C’est d’une bouffonnerie théâtrale et d’une théâtralité bouffonne. Décidément, le bouffon Azali Assoumani Boinaheri n’a aucun sens de l’honneur. Il ignore les paroles de la célèbre chanson populaire: «Comment avez-vous fait, vous qui nous avez invités chez vous et qui êtes partis vous coucher?». Le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri est arrivé à Mohéli, mais le Gouverneur de l’île a fui. Le pauvre chéri se la coule douce en France, à coups de kebab, merguez, sodas, riz parfumé, frites et poulets rôtis. Le roitelet de Mitsoudjé et son laquais de Boingoma doivent sans doute avoir entendu parler du mot «agenda», mais le contraire ne doit pas nous étonner.

Ce voyage à Mohéli est placé sous le signe de la malédiction et de la damnation parce que, arrivé sur l’île dans des conditions hautement douteuses, le dictateur avait demandé à discuter avec le Mouvement du 17-Février, ennemi juré du Mouvement du 11-Août et de ses assises de la Grande-Comore, placées sous le signe du divisionnisme, du mépris et de la haine. Or, les chefs du Mouvement du 17-Février refusèrent de le recevoir, n’arrivant pas à oublier que l’un des leurs, Elamine Ali Mbaraka dit Aboul-Khaïr, croupit en prison après avoir tenu des propos peu amènes sur la dictature clanique de Mitsoudjé. Le dictateur Azali Assoumani Boinaheri tenta de se venger à Djoiezi, en prétendant que les leaders du Mouvement du 17-Février ne sont rien et ne représentent rien parce qu’ils ne sont pas élus, alors qu’il n’a qu’un seul électeur en dehors de lui-même: le fugitif international polygame Hamada Madi Boléro. Les Mohéliens sont furieux.

Quand le dictateur de Mitsoudjé prétendit que «le Mouvement du 17 février à Mwali sans moi, tant que je suis vivant, est une mascarade inadmissible», il a menti parce que le 30 décembre 2015, à Fomboni, il avait juré que s’il retournait à Bête-Salam en 2016, il allait faire du 17-Février une fête nationale. Or, en février 2017, il avait tout fait pour empêcher les Mohéliens de célébrer l’anniversaire de l’Accord-cadre de réconciliation nationale signé à Fomboni du 17 février 2001. Qu’il arrête donc son char.

D’ailleurs, on le retrouvera en train de divaguer au sujet des assises, parlant d’unité alors que c’est lui-même qui divise le pays: «Le moment est à l’unité, au dialogue entre toutes les composantes de la société comorienne et à la reherche [Sic: «Recherche»] de solutions et non pas à la création de toutes pièces de nouveaux problèmes»

Et voilà que ses roquets Mohamed Abdou Mbechezi et Saïd Ahmed Saïd Ali, emportés par l’inculture et l’ignorance, ont osé situer Djoiezi dans la région de Djando, et non dans celle de Dewa: «La présence des habitants de Djoiezi et de la région de Djandro» (ce n’est pas Djandro, mais Djando) et «Monsieur Ahamada Madi Mari, ancien Ministre, a, au nom des habitants de la région de Djandro, rappelé le rôle du village de Djoiezi, dans l’Histoire, la politique, l’économie, la culture et les traditions de l’Ile de Mwali et des Comores». Avant d’écrire des bêtises, on se renseigne: la ville de Djoiezi est dans le Dewa et non dans la région de Djando.

Les deux lascars de Bête-Salam mettent dans la bouche d’un jeune de Djoiezi les paroles suivantes: «Nous avons été les témoins de votre amitié avec Ba-Soilih, que vous avez accompagné jusqu’à sa dispartition [Sic: «Disparition»] récente ainsi que votre estime pour le Président Ikililou Dhoinine, votre compagonnage [Sic: «Compagnonnage»] avec Hamada Madi Boléro, et d’autres cadres de Djoizei [Sic: Djoiezi]».

Depuis quand feu Soilihi Mohamed Soilihi était l’ami du tyran de Mitsoudjé, lui qui avait interdit son invitation à Djoiezi en juillet 2012? Pourquoi veut-on nous faire oublier la haine de mon cousin Soilihi Mohamed Soilihi envers un dictateur qu’il accusait d’avoir «détruit» la carrière de son neveu, le fugitif international polygame Hamada Madi Boléro, qui avait été respectivement, sous son régime politique (1999-2006), Directeur de son Cabinet chargé de la Défense, Premier ministre, Président de la République par intérim, et par la suite ministre et hop! Directeur général de l’Office de Radiotélévision des Comores (ORTC)? En juillet 2012, le fugitif international polygame Hamada Madi Boléro était en France, sous mes yeux, et avait tout fait pour que le putschiste, convié à un mariage par la famille Hassanaly, à Fomboni, soit invité dans sa famille. L’ancien Député Soilihi Mohamed Soilihi, ami de tous les Présidents comoriens, avait interdit la chose. Et puis, il faudra que les grognons de Bête-Salam disent depuis quand le fugitif international polygame Hamada Madi Boléro est de Djoiezi, alors qu’il est de Boingoma.

Mohamed Abdou Mbechezi et Saïd Ahmed Saïd Ali ont même aboli les frontières entre le féminin et le masculin, et entre le singulier et le pluriel, comme en témoigne l’expression «aux précédent tables-rondes». Quelle grandeur d’âme! Et, ils ont fait passer le mot «processus» du masculin au féminin: «Processus électorale». Il y a aussi «le moyen et le long terme», alors que l’expression «le moyen et long termes» aurait fait l’unanimité. Qu’on se le dise!

Ne soyons pas chiens. Pourtant, force sera de reconnaître que Mohamed Abdou Mbechezi et Saïd Ahmed Saïd Ali, le beau gosse de Ntsoudjini, n’ont jamais entendu parler de concordance de temps. Ils ont écrit «c’est pourquoi le Chef de l’État a dit qu’il ne tolerera», tuant le pauvre accent («tolérera»), au lieu de «c’est pourquoi le Chef de l’État a dit qu’il ne tolérerait». Mesdames et Messieurs, cela s’appelle les subtilités de la langue française.

Connus pour leur sens de la moquerie et leur capacité à dauber sur les pauvres types, les ténors de Poteau Central, haut lieu des intrigues sociales et politiques à Djoiezi, ne manquent pas de plaisanteries grivoises et grasses sur des gens suffisants mais ignorants et mal élevés. Saïd Ahmed Saïd Ali, le beau gosse de Ntsoudjini, est particulièrement montré du doigt, lui qui a situé Mwali Mdjini à Fomboni, ignorant que ce site historique est à Mahourani, sur les hauteurs de Djoiezi, et a son prolongement sur la rivière de Gnombéni, proche.

Nous sommes en pleine «émergence par l’ignorance autoproclamée et l’inculture assumée».

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Dimanche 15 octobre 2017.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.