Un rapport de situation tue et enterre Azali Assoumani
C’est la fin de la vantardise sur la fausse politique d’énergie
Par ARM
En septembre 2017, du haut de la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «le Père qui ne prépare jamais à manger», a cancané, péroré, ergoté et divagué. Toute honte bue, il a poussé la bêtise qui lui colle à la peau, compte tenu de sa nullité intellectuelle et professionnelle, jusqu’à déclarer: «Dans mon pays, en Union des Comores, nous avons réussi en un an, en [Sic: «À»] enrayer les pénuries d’électricité et aux [Sic: «Les»] délestages permanents qui plombaient notre économie, nos entreprises et nos foyers, et à sortir le pays d’une longue crise de l’énergie». C’était très sale et très indigne de sa part de dire cela parce qu’on ne se vante pas à l’ONU pour avoir pu allumer un groupe électrogène et fourni de l’électricité par intermittence à quelques villageois dans quelques hameaux.
Aujourd’hui, la nuit du menteur de Mitsoudjé a pris fin dans la douleur et dans la honte. Il y a eu les commissions occultes et illégales ainsi que les vols d’argent public par le dictateur de Mitsoudjé et sa bande de voleurs maudits. Il y a eu les moteurs qui ont explosé et qui n’ont jamais fonctionné et servi. Il y a eu les mensonges sur les moissonneuses-batteuses que les voleurs de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé avaient voulu faire passer pour des groupes électrogènes. Il y a eu les vieux groupes électrogènes qui avaient été déclarés neufs. Mais, aujourd’hui, la coupe est pleine. Qu’on se le dise!
Moussa Mahoma assurait l’intérim de Djaafar Ahmed Saïd Hassani (Assez! Assez!). Il recevait chaque jour des plaintes de la population sur les pannes d’électricité, les délestages sauvages et les coupures intempestives, malgré les vantardises et les fanfaronnades d’autosatisfaction du dictateur de Mitsoudjé. Il demanda alors à Nassur Ali Soilih, Directeur technique de la MAMWÉ, un rapport complet sur cette situation insupportable pour le peuple comorien, malgré un discours officiel irresponsable et mensonger. Nassur Ali Soilih a rédigé son rapport et l’a remis à Moussa Mahoma, qui l’a présenté en conseil des ministres. Ce fut l’explosion à Bête-Salam. Monsieur Neveu, le dénommé Idaroussi Hamadi dit «Tonton-m’a-dit», le notoire repris de justice, Bellou Magochi (confondant toujours chaussure gauche et chaussure droite), qui l’avait sauvé de la prison par son retentissant faux témoignage après son vol de matériel et d’argent au ministère de la Production, et le beau-frère Djaafar Ahmed Saïd Hassani (Ouf! Ouf!) ont vu rouge à la lecture de ce rapport incendiaire, qui les accuse.
Pourquoi?
Il ne faut pas rechercher loin la cause de cette colère: le voleur Idaroussi Hamadi, le bandit Bellou Magochi et le brigand Djaafar Ahmed Saïd Hassani (Au secours! Au secours!) sont les saligauds les plus impliqués dans le vol d’argent public sur ce dossier. Ils se sont sentis visés par le rapport de Nassur Ali Soilih. Ils ont réclamé et obtenu sa tête, uniquement parce qu’il a dit la vérité. Nassur Ali Soilih est Mohélien. Oui, oui, il est Mohélien, et ses tombeurs sont tous des Grands-Comoriens. On aurait aimé entendre la voix de crécelle de Saïd Larifou dit RIDJA, du nom du parti politique mort-né dont il est le membre unique et le seul décideur, lui qui par le passé, se prenait pour l’Abbé Pierre et le défenseur de la veuve et de l’orpheline, avant de sombrer lamentablement dans la mendicité crasse auprès du «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri, qu’il voulait renverser et assassiner en 2003.
Oui, Nassur Ali Soilih, Directeur technique à la MAMWÉ, a été limogé parce qu’il est Mohélien et a dénoncé trois des piliers de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, tous Grands-Comoriens. Les spécialistes des larmes de croque-mort se taisent et se complaisent dans un silence complice. La «centrale électrique de l’émergence verbale et dansante» vient de faire pschitt! Une vérité sur une partie des vols de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé a été dévoilée, et c’est un Mohélien qui doit en payer le prix. Pourtant, les assises de l’énergie ont eu lieu, les autorités croyant qu’elles allaient réussir à enfumer les Comoriens avec ce que cet homme d’État comorien appelle des «feux d’artifice» pour qualifier la fallacieuse fin des problèmes d’énergie aux Comores.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 17 décembre 2017.
