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Azali Assoumani Baba et les quarante voleurs de pétrole

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Azali Assoumani Baba et les quarante voleurs de pétrole

Pourquoi l’homme Baba se tait sur 2,8 milliards de dollars?

Par ARM

      Cette fois-ci, nous avons l’explication sur l’acharnement du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri Baba à casser les Comores et à régner sur la seule île de la Grande-Comore. Cette explication se résume aux mots «pétrole» et «gaz». En effet, comme l’avait annoncé Ahmed Sambi, alors Président de l’Union des Comores (2006-2011), les eaux comoriennes recèlent d’importantes réserves de gaz naturel et de pétrole. Les contrats ont commencé à être signés, l’argent coule à flots. Or, le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri Baba et ses 40 voleurs n’ont rien dit aux Comoriens sur cette manne de 2,8 milliards de dollars des États-Unis, soit 1.165.230.560.842,32 francs comoriens. Oui, 1.165 milliards de francs comoriens.

Exagération? Des clous! Nous allons lire cet article publié le mardi 10 octobre 2017: «L’Union des Comores tient peut-être la clef de son développement à venir. En effet, d’importantes réserves d’hydrocarbures, pétrole et gaz, sont à l’étude dans ses eaux depuis 2011. Les gisements semblent d’importance mondiale et l’exploitation est sur le point de débuter. On parle de réserves supérieures à celles du Qatar. Les firmes transnationales se disputent donc un marché qui s’annonce juteux et plusieurs milliards de dollars ont déjà été injectés sur place. En début d’année, ExxonMobil a signé un contrat d’exploitation pour 2,8 milliards de dollars. Les premiers revenus sont attendus pour l’année 2018.

Les contrats pétroliers signés assurent un partage des revenus entre les firmes étrangères qui exploitent la ressource et l’État comorien. Reste à savoir ce que fera l’Union des Comores de cet argent et s’il profitera réellement à la population, laquelle figure parmi les plus pauvres au monde. Une autre inquiétude pèse sur ces exploitations, leur impact sur l’environnement. En effet, face au peu d’implication de l’État et de l’absence d’organisme de contrôle, les sociétés pétrolières ont carte blanche et les associations écologistes tirent déjà la sonnette d’alarme.

Enfin, l’importance des réserves en hydrocarbures des Comores peut expliquer le regain d’intérêt de la France pour son ancienne colonie. Les récents échanges entre les deux États et la mise en place d’une feuille de route – largement critiquée à Mayotte – peuvent s’expliquer par la volonté de positionner les entreprises françaises. De plus, cela conforte l’intérêt stratégique de la présence française à Mayotte, cette dernière bénéficiant peut-être elle aussi de réserves d’hydrocarbures»: Damien Gautreau: Les Comores riches en gaz et pétrole? blogs.mediapart.fr/damien-gautreau (Blog: Maore Na Ya Marijani Yahe), mardi 10 octobre 2017.

Parlons vrai. La somme de 1.165.230.560.842,32 francs comoriens est trop importante. Elle correspond à plus de 75 ans de budget des Comores. Elle vient de faire l’objet d’un contrat en bonne et due forme. Aujourd’hui, le dictateur de Mitsoudjé est disposé à mettre les Comores à feu et à sang uniquement pour garder cet argent. Comme il s’agit d’importantes réserves d’hydrocarbures, il se dit que ce qui ira à la Grande-Comore suffira à la construction de son «Empire de 1.000 ans». Quand les assises de la Grande-Comore seront terminées et quand l’Union des Comores cessera d’exister, par implosion, cédant la place à trois nouveaux États, le putschiste Azali Assoumani Boinaheri Baba fera rentrer de l’étranger son complice Mohamed Bacar, à qui il remettra Anjouan pour la deuxième fois, pendant qu’il va se replier sur la Grande-Comore. Les deux lascars vont foutre le bordel et le souk, comme par le passé.

Il faudra alors procéder au partage des réserves pétrolières et gazières pour que chaque État insulaire puisse disposer des siennes propres. La chose ne sera pas aisée à cause du tracé des frontières maritimes, mais à cela, le «saigneur» Azali Assoumani Boinaheri Baba ne pense même pas. Ce qui lui importe, c’est garder les 2,8 milliards de dollars et laisser courir. D’autres sommes faramineuses vont tomber après. Le reste ne l’intéresse pas.

Pour rappel, l’argent découvert dans les comptes du «lèche-bottiste» Azali Assoumani Boinaheri Baba au lendemain de son départ calamiteux de Bête-Salam, le 26 mai 2006, est d’un montant de 40 millions d’euros, soit 20 milliards de francs comoriens. Cette fois-ci, on est passé à 1.165.230.560.842,32 francs comoriens. Pour moins que ça, le Sultan Tibe de Mitsoudjé et du Hambou est prêt tuer père et mère, enterrer vivantes toutes les vaches blanches des Comores, Madagascar et Tanzanie, déterrer les morts pour leur arracher des dents, et provoquer l’implosion de l’État comorien. Il est à supposer que le jour de sa mort, on va le mettre sous terre avec tout cet argent, qui va lui permettre de s’acheter une place au Paradis.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 15 octobre 2017.


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