Pourquoi Ahmed Sambi n’est pas dans Pandora Papers?
Où est donc «sa» tonne de billets de 100 dollars états-uniens?
Par ARM
Avant le scandale Pandora Papers, il y eut celui de Panama Papers. On y redécouvre l’irresponsabilité et la kleptocratie de la famille du dictateur Assoumani Azali Boinaheri dit Ali Baba et les 40 voleurs ou Azali Baba. Cette famille de voleurs est d’ailleurs désormais qualifiée de «famille de voleurs». Des vidéos sont produites pour demander pourquoi l’innocent national Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est séquestré anticonstitutionnellement et illégalement dans un mouroir pendant que Nour El Fatah, fils du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, le coupable national de père en fils, est entièrement libre de ses mouvements?
Dans sa lettre de 12 pages du 16 mai 2020 au dictateur Assoumani Azali Boinaheri, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi écrit: «Selon Dhoulkamal dans son rapport, j’aurai reçu un pot-de-vin de cent cinq (105) voire cent trente-cinq (135) millions de dollars dans le but d’accepter la signature d’un protocole d’accord sur la citoyenneté économique entre les Émirats Arabes Unis et l’Union des Comores. […]. Si c’était en liquide, cela signifierait que j’aurais reçu l’équivalent d’une tonne de billets de cent (100) dollars à Beït-Salam, ce qui est complètement aberrant. Si c’était par virement bancaire, alors, le juge d’instruction se doit de trouver une trace sur un compte bancaire m’appartenant. Or, avant mon mandat présidentiel et tout au long de ce mandat, je n’ai jamais détenu un quelconque compte bancaire à l’étranger. Les seuls comptes bancaires que j’avais étaient domiciliés aux Comores. Si c’était par chèque, alors le juge d’instruction aurait dû, là aussi, trouver, la trace de ce chèque bancaire et le compte sur lequel il aurait été encaissé».
Maintenant, il faudra expliquer doctement aux Comoriens comment le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, accusé arbitrairement, abusivement et fallacieusement d’avoir détourné une somme inconnue mais se chiffrant à des millions d’euros, n’est jamais cité dans les enquêtes internationales sur le vol d’argent public suivi de placement dans des paradis fiscaux. Du reste, on rit quand on lit, sous la plume du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, s’agissant du faux «Rapport parlementaire» l’accusant sans la moindre preuve: «Ainsi, à la page 13, Dhoulkamal parle de 105 millions de dollars, et à la page 69, il parle de 134 millions de dollars». Le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi pose au dictateur Assoumani Azali Boinaheri une question que ne renierait aucun juriste sérieux: «Peut-on détourner de l’argent qu’on n’a jamais détenu, ni géré?». La réponse est: jamais. Oui, jamais.
Le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est séquestré depuis le 19 mai 2018, et il a eu l’intelligence de signaler au dictateur Assoumani Azali Boinaheri qu’aux termes de l’article 145, alinéa 2 du Code de Procédure pénale, «la détention provisoire ne peut excéder 4 mois. Toutefois, à l’expiration de ce délai, le juge d’instruction peut la prolonger par une ordonnance motivée comme il est dit dans l’alinéa précédent. Aucune prolongation ne peut être prescrite pour une durée de plus de 4 mois». 4 mois + 4 mois = 8 mois. Or, du 19 mai 2018 au 19 mai 2021, on totalise 36 mois, plus les 6 mois qui couvrent la période de mai à octobre 2021, soit 42 mois d’inconstitutionnalité d’illégalité, d’inhumanité et d’horreur, dans une absence d’État, de République, de Droit, de Constitution et d’institutions aux Comores.
Le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, à qui nous adressons nos salutations de fraternité, soutien et solidarité, sera libéré par le peuple comorien, et sortira grandi et drapé dans son honneur et dignité de l’épreuve injuste et inhumaine imposée. Dieu est Justice.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 9 octobre 2021.
