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Msa Ali Djamal, pionnier émérite de «l’odieux-visuel»

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Msa Ali Djamal, pionnier émérite de «l’odieux-visuel»

La «révolution» du thuriféraire obséquieux? Une foutaise!

Par ARM

       Fieffé menteur, Msa Ali Djamal est également méprisable. Il dit que ceux qui critiquent son maître, le «concubinocrate» Azali Assoumani, sont des jaloux, des grincheux et des aigris qui ne l’aiment pas. Il accuse des mêmes maux ses propres détracteurs, forcément nombreux, compte tenu de la nature répulsive du personnage. Avant de parler de lui-même à la troisième personne du singulier pour dire qu’il «pourrait révolutionner l’ORTC», il s’était signalé par un défaut très grave: le mensonge débile. Il ne lui a jamais été interdit de faire la propagande de son maître, mais d’éviter ses libertés liberticides avec la vérité. Quand il s’agit de mentir pour son maître, Msa Ali Djamal oublie que les mots «morale» et «déontologie» existent.

Pour tout dire, quand il parle, il ment. Et quand il ment, il dépasse les limites. En novembre 2015, il avait dépassé les limites de la licéité et du moralement acceptable quand il publia les «“résultats” “d’un sondage d’opinions”» qui n’a jamais eu lieu, les Comores n’ayant aucun institut de sondages, les «sondages» réalisés sur un blog ne représentant rien puisqu’il s’agit d’une consultation partisane truquée, sans échantillon représentatif d’une population donnée. Msa Ali Djamal a beau s’autoproclamer «sociologue» et réincarnation de Pierre Bourdieu, son comportement inacceptable en matière de la méthode de sciences sociales qu’est le sondage d’opinions est une grave atteinte à la déontologie et à l’éthique caractérisant le sociologue.

Dans son «sondage» de novembre 2015, on lit les imbécilités suivantes: «L’observatoire des Comores a réalisé quelques sondages en ligne sur lesquels je voudrais revenir pour dégager trois analyses sur cette étude d’intention de vote. […]. Deuxième analyse, l’ascension remarquable du candidat potentiel du parti de la Convention pour le Renouveau des Comores. Cette montée en puissance de l’ancien président Azali Assoumani dans les sondages (17,51% des sondés ont exprimé l’intention de voter pour lui) regorge plusieurs facteurs explicatifs». Voici les résultats des «sondages d’opinions» du fieffé menteur: «1.- Azali Assoumani est à 17,53%. 2.- Mohamed Ali Soilihi est crédité de 4,12%. 3.- Hamidou Bourhane est à 3,78%. 4.- Mouigni Baraka se voit accorder 2,75% d’intention de vote. 5.- Mohamed Amiri Salimou crédité de 3,09%. 6.- Moinaécha Youssouf Djalali de 2,41%. 7.- Ahmed Wadaane Mahmoud est à 0,34%.

     Dans le détail, Azali Assoumani est le premier candidat potentiel […]. Avec 17.53% d’intentions de vote au premier tour des présidentielles, l’ancien président bénéficie d’une avance considérable face à Mohamed Ali Soilhi, qui marque une forte érosion de son électorat avec 4,12%. Une incertitude demeure: qui sera le 3ème homme, ou la 3èmefemme? En effet, Azali Assoumani continue sa progression pour atteindre 18% d’intention de vote au premier tour, soit 13 points de plus que Mamadou, qui recueille 4,12% d’intention de vote. Hamidou Bourhane occupe la troisième place avec 3,78% seulement devant Mohamed Amiri Salimou qui obtient un peu de 3,09%. […]. Mouigni Baraka obtiendrait 2.75%, derrière le général Salim (3,09%) et Hamidou Bourhane (3,78%)».

       Ce «sondage» est entièrement faux! Il ne contenait qu’un seul pourcentage se rapprochant plus ou moins de la réalité, celui relatif au score électoral d’Ahmed Mahmoud Wadaane. C’est tout! Le «ventriote» ventru Azali Assoumani n’arriva qu’à la troisième place et dans la polémique, avec 14,96%, et Mohamed Ali Soilihi, «crédité» de «4,12%», faisait 17,61% et était classé au premier rang, avant que les Mohéliens de «Bête-Salam» ne s’acharnent sur lui. Msa Ali Djamal était sorti de cette affaire complètement humilié, discrédité et honni. Il l’est toujours, d’ailleurs.

     Une certaine tendance à l’exagération, à l’autosatisfaction et à l’autoglorification l’avait conduit à déclarer que son chef ne devait pas son «élection» de 2016 aux pratiques et saletés anticonstitutionnelles et immorales des Mohéliens de «Bête-Salam», mais à sa compétence à lui en matière d’«odieux-visuel». Son maître lui avait promis la Direction générale de l’Office de Radiotélévision des Comores (ORTC), mais voulait y renoncer, sous la pression des lobbies de Moroni, qui voulaient placer leur enfant, «le journaliste indépendant» Ahmed Ali Amir. L’enfant de Chezani-Mboinkou se mit alors à menacer son maître de révéler des secrets gênants, finissant par être nommé à la tête de l’«odieux-visuel» comorien. Depuis, c’est la descente aux enfers.

Msa Ali Djamal a commis une lourde erreur en refusant de prendre en compte son statut de parachuté pistonné se révélant d’une incompétence criminelle à faire honte à un chacal. Le personnel de son «odieux-visuel» le déteste et le méprise à cause de cette incompétence totale et de son narcissisme arrogant. Quand on lui parle de son impopularité parmi ses troupes, il crâne en prétendant que cela est dû au fait qu’il n’offre pas l’apéritif en fin d’après-midi au personnel désirant plonger son nez dans la tisane et ne buvant que de l’eau fraîche. Il accuse les filles de l’«odieux-visuel» de lui faire des mauvais procès parce qu’il ne les draguerait pas. Comme s’il était beau à regarder et comme si les Comores n’étaient peuplées que de filles aux fesses complaisantes attendant que des mains baladeuses les pincent. Nos filles valent mieux!

Il a poussé la concussion et l’incurie jusqu’à voler 20.000 euros (10 millions de francs comoriens) destinés à l’achat de matériel. Quand les informations sur son scandale vinrent d’une personne connue de l’ORTC, il fit un mandat express à ses amis restés à Paris pour acheter un matériel bas de gamme en occasion à 3.500 euros (au lieu de 20.000 euros) et pour l’expédier fissa par l’agence Comores Safari à Paris. Ses amis s’empressèrent de publier sur Facebook un connaissement dont se moquent tous les Comoriens aimant leur pays.

Le fieffé menteur Msa Ali Djamal a ramené de France ses amis, alors que l’ORTC a un personnel local qui fait son travail avec des moyens très limités. J’ai vu ce matériel dérisoire de mes propres yeux le dimanche 1er novembre 2015, quand j’y étais pour une interview avec le Professeur Aboubacar Ben Saïd Salim. Pour ne citer qu’un seul exemple, Msa Ali Djamal a nommé à la tête de la TNT de Mohéli notre ami commun Mohamed Lihoma, agissant comme si aux Comores, il ne se trouvait personne au sein de l’ORTC pour faire le travail. Cela ne se fait pas: on privilégie le personnel qui est déjà sur place et quand il n’a pas une compétence en particulier, en ce moment-là, on peut appeler des experts qui sont à l’étranger.

S’agissant de la qualité du travail accompli depuis la nomination de Msa Ali Djamal, les résultats sont nuls. Zéro! La gestion du site de «Bête-Salam» relève de la catastrophe et du naufrage. Rapidement, ce site est dominé par les gamineries de Facebook. Tout se ramène à Facebook, pour des images débiles, pour le sensationnel. La mise à jour du site relève d’une immense foutaise. La responsabilité de ce naufrage incombe aux triumvirs de la haine institutionnalisée et de la fanfaronnade: Msa Ali Djamal, Mohamed Abdou Mbéchezi et Saïd-Ahmed Saïd-Ali, dont aucun n’est un spécialiste des médias, mais de «l’odieux-visuel».

Même le «ventriote» ventru Azali Assoumani est convaincu que son protégé est nullissime et doit rendre le tablier. De toute manière, s’il n’est pas viré, un jour, le personnel pourrait lui couper la tête, tant il déteste ce petit prétentieux qui gâte la sauce et qui n’est pas un meneur d’hommes, la première qualité d’un chef de média. Il fait du zèle, mais n’a pas de classe. S’il avait été un bon professionnel, on aurait même accepté qu’il fasse comme Ahmed Majid Benjelloun (1927-2009), mon Professeur de Droit civil à Rabat. En effet, ce grand juriste avait été ministre, notamment de l’Information (1965-1967 et 1972-1977), et avait convoqué les patrons de presse pour leur dire qu’il était interdit de désigner le Roi Hassan II par les termes «le Souverain» ou «le Roi» tout court, mais par «Sa Majesté le Roi Hassan II».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 16 mars 2017.


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