Mauvaise fille, Azali Assoumani a échoué partout
Sa «gouvernance» est partie en couilles et quenouilles
Par ARM
Pauvre chou! Le pauvre chéri! C’est d’un triste… Pourtant, sur le plan intellectuel, moral et professionnel, le «ventriote» ventru Azali Assoumani ne se résoudra jamais à reconnaître que diriger un État n’est pas une affaire de soudards, mais de professionnels. Normalement, son échec aurait dû l’inciter à consulter son bienfaiteur Ikililou Dhoinine au sujet du tract historique «Kala Wa Dala» que ses neveux et cousins lui avaient jeté à la figure en mai 2014, en y incluant tous les Mohéliens de «Bête-Salam», décrivant par le menu leurs manies et crimes. Cette consultation aurait été d’autant plus salutaire que ce qui est écrit sur ce tract contre Ikililou Dhoinine et ses Mohéliens de «Bête-Salam» vaut aussi pour lui mot à mot.
Pour nous en convaincre, il suffirait à peine de lire certains passages de ce chef-d’œuvre historique de la littérature subversive des Comores: «Gouverneur un pays n’est ni présider une équipe de football, ni vendre des médicaments dans une pharmacie, ni gérer un champ d’ylang-ylang à Ndréméyani. […]. Monsieur le président, vous êtes ignorant et vous gouvernez dans l’ignorance. Monsieur le président, vous n’êtes pas à la hauteur de gouverner un pays, cela est évident puisque vous n’avez même pas pu gérer votre propre famille. Vous êtes un président anormal, stupide et idiot en plus. Vous n’êtes pas un politicien, vous ne connaissez rien en politique, vous n’avez aucun critère d’un président. Vous ne pensez pas aux problèmes de votre peuple […]. Vous ne craignez plus votre Seigneur […]. Vous gouvernez cependant dans l’injustice, la corruption et dans le désordre absolu. […]. Ainsi, vous nommez des fraudeurs, des escrocs, des ivrognes, des sadiques, des corrupteurs, des détourneurs de fonds publics et des gens incompétents qui n’aiment pas leur pays. En plus, vos amis et ceux qui vous entourent sont des voleurs, des corrupteurs, des ignorants, des cancres, des illettrés, des minables, des personnes méchantes, malhonnêtes, impolies et maladroites qui ont des mémoires courtes et des esprits enfantins. […].
Nous concluons donc que vous êtes un formidable corrupteur, un excellent voleur et un grand menteur. Vous n’utilisez ni le Droit, ni la justice. Vous gouvernez dans l’injustice, dans la corruption et dans le désordre absolu. Vous gouvernez également avec partialité. Oh peuple comorien!». À Djoiezi et ailleurs, on ne choisit pas ses cousins et ses neveux…
N’est-ce pas ce qu’a été hier et ce qu’est aujourd’hui le «saigneur» Azali Assoumani? En tout état de cause, si ces deux hommes ne se ressemblaient pas, ils n’auraient pas choisi de s’assembler. Aujourd’hui, les Comores sont en lambeaux du fait d’un type qui a la faiblesse de se prendre pour un homme d’État tout en ayant recours à des méthodes d’un voyou.
Il y a peu, les Comoriens s’en donnèrent à cœur joie en se partageant sur Internet la photo de l’un de ses partisans issue de la communauté comorienne de France transportant sur la tête des bidons à la recherche de carburant, sa voiture, en panne sèche, l’ayant abandonné en rase campagne. Marrant! À un moment où le haineux et très incompétent Mohamed Chatur Al-Badaoui, Directeur général de la Société comorienne des Hydrocarbures (SCH), se lance dans des opérations mafieuses internationales pour se faire des millions d’euros et de francs comoriens en toute illicéité, la Grande-Comore n’a pas une goutte de carburant. Ne sachant que dire, l’homme de la SCH se lance dans des explications oiseuses et vaseuses destinées à expliquer doctement que le tanker devant approvisionner les Comores en produits pétroliers est en haute mer, comme s’il pouvait être sur la route d’Ifoundihé, Koki et Hamavouna.
Au même moment, dans une douleur indicible et dans l’horreur absolue, les Comoriens découvrent que les mains levées au ciel par Ambari lors de «l’inauguration» obscène de la «nouvelle centrale électrique» pour remercier Dieu d’avoir «sorti définitivement le pays des ténèbres», portent malheur: le régime politique en place est toujours incapacable d’apporter la lumière à la population dans les hameaux, villages et villes. Chaque jour, il y a une panne électrique quelque part, et celle-ci se répercute sur l’ensemble du réseau. Ollé! Le personnel criminalisé de la MAMWÉ est toujours incapable de régler les vrais problèmes. Il y a une incompétence criminelle, en plus d’une mauvaise volonté manifeste. Sur la seule île de la Grande-Comore, 7 des 9 moteurs sont en activité, consomment jusqu’à 58.000 litres de carburant par jour, pour un coût de 17 millions de francs comoriens, soit un total mensuel de 510 millions de francs, alors que le carburant manque. Mohamed Chatur Al-Badaoui se limite à dire que le pétrolier est en haute mer. En haute mer, d’accord, mais où exactement? Il se tait.
Pour sa part, très occupé à nommer les siens, dont son propre frère Bahassane, devenu le «Conseiller juridique» de toutes les entreprises publiques, Djaanfar Ahmed Saïd Hassani (au secours! Ouf!) vient juste de se rendre compte que les prix des produits de consommation ont connu une augmentation exponentielle, salopant toute idée d’«émergence émergente du pays émergent». Se prenant pour la réincarnation de l’économiste David Ricardo (1772-1823) alors qu’il ne connaît rien en Économie, il a commis l’énorme bêtise de croire que la baisse des prix des produits de consommation peut se décréter. La réalité économique l’a pris à la gorge et l’étrangle. Il organise des réunions débiles et assène inepties et insipidités: «J’ai convoqué les responsables chargés des structures des prix pour savoir pourquoi cette hausse. Il doit y avoir une surveillance sur le terrain; nous allons discuter avec les commerçants pour qu’ils nous expliquent cette flambée du jour au lendemain. Nous devons stabiliser les prix des produits de première nécessité».
En d’autres termes, il est revenu à ses bêtises: la faiblesse de croire qu’il peut imposer une baisse des prix aux commerçants. Foutaises! Et comme s’il n’avait pas débité assez de bêtises et sornettes, il dit ce qu’aucun vrai ministre de l’Économie n’aurait dit: «On ne peut pas vivre dans le désordre; aucun commerçant ne peut se permettre de fixer des prix comme il l’entend». Justement, si. Le commerçant fixe les prix comme il l’entend, en respectant deux choses: le prix de revient de sa marchandise et la loi de l’offre et de la demande. Pour sa part, le client n’est pas obligé d’acheter chez un commerçant donné puisque la différence de prix lui donne la possibilité d’aller faire ses achats là où il veut. En France, par exemple, les grandes surfaces pratiquent des prix qui ne sont pas ceux des magasins qui, comme Lidl, Aldi, Leader Price (…), pratiquent le discount (bas prix), et on n’a pas vu le ministre français de l’Économie pontifier, en demandant une baisse des prix. Il n’y a des problèmes que quand les prix des grandes surfaces désavantagent les producteurs, comme c’est le cas du prix du lait au regard de ce que gagne le fermier qui produit ce lait et le vend aux grandes surfaces.
Vivant dans une dictature bolchévique à la mode cocotier, Saandi Mouigni, son Directeur de l’Économie, ne rit même pas quand il pérore en ces termes: «La Loi souligne qu’il doit y avoir une réglementation des prix. Nous demandons aux commerçants de nous communiquer leurs dossiers incluant les factures d’importation, le fret, l’assurance et le droit de douane. Nous devons réglementer et homologuer ces prix». C’est bon à savoir, mais nul n’a le droit d’impose une réglementation des prix dans ces conditions. En plus, comment ces rigolos enfarinés de foire vont-ils faire pour demander à tous les commerçants comoriens «leurs dossiers incluant les factures d’importation, le fret, l’assurance et le droit de douane»? Nous nageons en plein roman. C’est du roman!
Comme on dit à Mohéli, «quand un enfant demande un couteau, il faut le lui donner. Dès qu’il se coupe, il le lâche lui-même». Ces gens-là voulaient le pouvoir. Ils ont tout fait pour l’obtenir dans l’inconstitutionnalité et l’ont eu dans l’inconstitutionnalité. Maintenant, ils sont devenus très riches, mais sont perdus dans leur incurie, prévarication et concussion.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 16 mars 2017.