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Peut-on élire un Président né d’un père inconnu?

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Les Comores seraient-elles prêtes à une aventure pareille?

Par ARM

   La vie réserve toujours des surprises. Celles-ci sont de toutes natures. «Surprenantes, ces surprises surprennent» (redondance délibérée) quand elles viennent du «meilleur des hommes» autoproclamé, un Comorien, si l’on peut dire. Ceci est d’autant plus vrai que quand on parle des chances du «meilleur des hommes» autoproclamé d’être élu Président des Comores en 2016, on n’observe que des moues de mépris et des haussements d’épaules d’indifférence. Que disent les gens: «Nous ne pouvons pas confier notre pays à un homme, certes méprisant, vaniteux, arrogant et narcissique, mais né de père inconnu. Nous n’élirons jamais un homme quand bien même remuant, mais dont on ignore l’identité du père. Qu’il commence par nous dire l’identité de son père». Drôle de discours que celui-là, un discours tenu sur «le meilleur des hommes» autoproclamé. Pourtant, ceux qui tiennent ce petit discours charitable à son endroit sont sérieux comme un Pape. Ceux qui tiennent ce discours de vérité n’appartiennent pas à un seul milieu social, mais à tous les milieux sociaux comoriens. Ils n’appartiennent pas à un seul milieu géographique, mais à tous les milieux géographiques comoriens. Leur discours est impitoyable car tournant autour d’un homme méprisant mais lui-même méprisé jusqu’à la nausée, parce que méprisable.

   On dit de lui, sur sa propre île d’origine: «On ne peut pas élire à la Présidence de la République un homme rendu très susceptible et complexé par une paternité douteuse et ratée et qui s’en prend au monde entier, insulte le monde entier à cause de ses fausses origines paternelles et du complexe né de cela. Les Comores ne peuvent pas se payer le luxe d’élire un Président qui passera tout son mandat à essayer de revendiquer une légitimité inexistante et à réclamer une honorabilité qui n’a jamais existé, un homme à la recherche d’une introuvable reconnaissance personnelle. Les Comores ont besoin d’un Président qui s’occupe d’elles à temps plein et non d’un homme qui est à la recherche éternelle de l’affirmation et de la reconnaissance de sa personne. Regardez-le. Complexé à outrance, il ne cherche qu’une chose: se faire reconnaître comme il n’est pas et comme il ne sera jamais».

   C’est un homme qui se voudrait intéressant par son manque de raisonnement et qui se découvre d’une banale vulgarité. On peut dire et écrire tout ce qu’on voudra d’Azali Assoumani Baba, de Hamada Madi Boléro, de Houmed Msaïdié et d’autres acteurs politiques comoriens, ils ne bronchent pas. Le Président Ikililou Dhoinine est souvent caricaturé en femme au rouge à lèvres vif et outrancier, sur les instruments de propagande haineuse d’Ahmed Sambi. Il fait quoi? Il prend de la hauteur d’homme d’État et s’en moque. Or, il suffit de signaler que «le meilleur des hommes» autoproclamé a un grain de sable invisible sur son costume de mauvaise coupe pour qu’il mobilise sa «famille» pour des injures et des insultes sur les autres. La moindre remarque sur ses faits et gestes, pourtant avérés, le rend malade et lui fait perdre la raison, si tant est qu’il est doté de raison.

   Est-ce que les Comoriens peuvent placer à la tête de leur pays un homme qui ne s’exprime que par des injures et des insultes, qui invente des vies privées aux autres, en oubliant la sienne, et projette ses propres saletés sur les autres, comme par exemple, quand il ne reconnaît pas son propre mariage, disant «moi, je ne suis pas marié» alors qu’il est marié, et accuse les autres de ne pas reconnaître leurs propres enfants? Enquêtez, Mesdames et Messieurs, enquêtez, et vous apprendrez des choses surprenantes. On n’accuse plus; on vous demande de poser une question à la bonne personne pour savoir qui est qui. Cet homme se reconnaît même dans les allusions dans lesquelles son nom n’est pas mentionné parce qu’il est défini par ses saletés, sa susceptibilité maladive et sa vulgarité. On dit qu’il a commis un excès de vitesse sur une route de campagne? Il réunit son état-major politique et sa «famille» pour injurier et insulter. Sa spécialité? Des inventions sur la vie privée des autres, jouant parfaitement son rôle d’enfant né de père inconnu, en manifestant une susceptibilité à fleur de peau. Il se voudrait autrement. Au fond, il ne s’aime pas. Il n’aime pas l’image que lui renvoie le miroir à qui il demande s’il est beau et le plus beau. Toute sa susceptibilité maladive vient des malheurs de sa paternité. Là où l’homme d’État prend de la hauteur, il mobilise la «famille» pour injurier, sans jamais effleurer la vérité, désireux qu’il est de créer la zizanie au sein de ce que Dieu a donné des éléments de cohésion.

   Il a couché avec les femmes de tous ses amis, et le fait est de notoriété publique, sans étonner les gens puisque les Comoriens mettent tout sur sa fausse paternité. Il veut qu’on le reconnaisse par une sexualité obsessionnelle. Spécialisé dans les coucheries avec ses propres belles-sœurs, il a l’excuse de ne pas être un vrai beau-frère pour ses supposées belles-sœurs puisque né d’un père inconnu, en tout cas pas du père supposé. Donc, puisqu’il n’est pas le frère des frères, il ne peut pas être le beau-frère des belles-sœurs, avec qui il couche au vu et au su de tout le monde, se payant le luxe d’inventer une vie privée aux autres dans laquelle il cite et projette ses propres vices et saletés, oubliant qu’aux Comores, on n’insulte personne impunément, puisque chacun a les injures qu’il se crée lui-même, et puisque la population fait la différence entre la propreté des uns et les saletés des autres. Quand on a la conscience tranquille, on se moque d’un être aussi vil et de ses injures de complexé. Il ne suffit pas de dire des mensonges sur tel pour croire que la population va croire à ces mensonges sans queue, ni tête. Il n’y a pas un seul Comorien occupant une place quelconque sur la scène politique ou médiatique dont on ne connaît pas la vie privée. Quand les Comoriens lisent les articles d’ARM ou d’un autre, ils s’interrogent sur lui, ils demandent qui il est. Quand les Comoriens apprennent qu’Azali Assoumani Baba est accusé d’un détournement de fonds publics, ils ne vont pas tout accepter d’emblée; ils mènent leur petite enquête. Donc, aucun Comorien ne peut créer une réputation à l’autre, puisque chacun se fait lui-même sa propre réputation, bonne ou mauvaise, au jour le jour.

   Cela étant, dans le monde d’aujourd’hui, cela ne sert à rien de réagir à un débat sociologique par des injures parce que les Comoriens savent qui se cache derrière quel anonymat. «Le style est l’homme même», disait Buffon. Quand on écrit, on est identifié, même avec le fallacieux anonymat sur Internet, quand ce fils né d’un père inconnu s’attribue toutes les fausses identités du monde, alors que la tonalité de son discours vulgaire le désigne toujours comme coupable. On ne peut pas ôter sa personnalité comme une tunique. Les mots des uns et des autres sont connus. Le style des uns et des autres est connu. Est-ce qu’un ignorant peut user de subterfuges au point de tromper un homme qui a consacré sa vie aux Sciences sociales et qui sait ce qu’est l’analyse du contenu du discours? Jamais. Un homme de Domoni, Anjouan, dit à son ami blogueur: «J’identifie tes articles rien que par la présentation physique de leurs titres, même de loin, et même si je n’arrive à lire aucune lettre». Propos authentiques.

   Dès lors, cet homme qui se permet des injures envers les autres en croyant se dédouaner lui-même, doit expliquer pourquoi il a fait de la relation amoureuse de sa propre femme avec un Ambassadeur étranger une affaire d’État? Pourquoi cet homme, avant d’insulter les autres, ne discipline-t-il pas sa propre épouse, et ne s’impose pas une discipline sexuelle? En réalité, en matière d’injures sur Internet, il a commencé en 2011, sur le blog du RIDJA, et travaille toujours en binôme avec sa «famille» au lieu de consacrer son temps et son énergie à quelque chose d’utile. Cet homme sans père est le seul acteur politique comorien qui mobilise «la famille» pour injurier. Les autres mobilisent leur familles pour gagner une élection, lui mobilise ce qu’il croit être sa «famille» pour injurier. Nous le comprenons et compatissons. Seulement, s’il y a une personne qu’il doit injurier, c’est bien sa propre mère parce que c’est elle qui l’a plongé dans cette situation psychologique de laquelle est né son complexe au regard d’une société impitoyable qui dit ne jamais accepter de le placer à la tête des Comores tant qu’il ne cite pas l’identité de son père biologique. Qu’il aille donc insulter sa mère pour assouvir sa haine envers l’humanité et qu’il lui demande la vérité sur sa paternité. Qu’il s’en prenne à mère et qu’il demande des comptes à sa mère s’il est un homme.

   Nous sommes au XXIème siècle et les Comores ne pourront avoir pour seule activité la gestion du complexe d’un homme qui se prend pour le nombril du monde alors que le peuple ne pose sur lui qu’un regard de mépris. Cet homme a tout fait pour s’attribuer la meilleure des origines sociales, mais chaque fois, il se heurte au mur constitué par des origines familiales qui sont celles d’un enfant né d’un père inconnu. Il pourra faire tout ce qu’il voudra, il sera toujours rattrapé par ce vice rédhibitoire. Il fera tout ce qu’il pourra, il ne sera jamais en mesure de faire un retour dans le temps pour s’attribuer des origines paternelles «propres». Si Mathieu Kérékou, ancien Président du Bénin, considère que «ce qui est dit est dit», dans le cas de l’homme qui se prend pour le centre du monde et qui ne sera jamais élu Président des Comores, on pourra dire que «ce qui est fait est fait» et que, à l’évocation de son nom, même les étrangers lèvent les mains au ciel. Pourquoi? Parce que personne ne lui a fait la réputation désastreuse qu’il a: il s’est fait lui-même sa réputation maudite. Et ce n’est pas en insultant les autres qu’il va améliorer son cas. Ce qui est dit est dit et ce qui est fait est fait.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 25 juillet 2015.


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