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Msa Ali Djamal ne mourra pas. Il est nommé à l’ORTC

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Msa Ali Djamal ne mourra pas. Il est nommé à l’ORTC

Azali Assoumani est resté dans le vulgaire et dans le subalterne

Par ARM

  La nouvelle est tombée comme un couperet: Msa Ali Djamal ne va pas mourir parce ce que, finalement, après des tergiversations, des psychodrames, des coups de cœur et de coups de sang, son copain le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani a décidé de le nommer à la tête du bateau fou et en plein naufrage appelé l’Office de Radiotélévision des Comores (ORTC) Dès lors, l’enfant de Chezani-Mboinkou, connu pour être le sociologue et le seul intellectuel d’Azali Assoumani, va rester en vie, et surtout, ne va plus se livrer à l’exercice nauséabond consistant à commander et commanditer des articles à sa gloire de super Grand Intellectuel et Grandissime Professionnel qui devait sauver l’ORTC. Oui, parce que le frère MSa Ali Djamal, du fin fond du désespoir de voir Ahmed Ali Amir – finalement casé à la tête du journal gouvernemental Al-Watwan, surnommé Al-Wawa – passait des commandes d’articles pour vanter ses «mérites», et la chose fait encore jaser.

  Les Comoriens ont encore en travers leur gorge la démarche malheureuse et pitoyable entreprise par Msa Ali Djamal demandant à l’un de ses amis d’écrire un article montrant que sans lui, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani ne serait pas retourné à Beït-Salam, même dans les conditions honteuses qu’on connaît. Prenons un exemple. Dans un texte laudateur écrit à la demande de l’homme de Chezani-Mboinkou, article sur lequel on retrouve même une trace de sa main, l’auteur met en valeur Msa Ali Djamal de manière à dire clairement que c’est grâce à lui qu’Azali Assoumani a été «élu» par la terreur, la menace, la fraude et le dévoiement des moyens de l’État. L’article était joyeusement intitulé: «Msa Ali Djamal, l’homme qui pourrait révolutionner l’ORTC»!

  Avaient suivi les superlatifs laudateurs: «Msa Ali Djamal, le sociologue, le communicant et fidèle compagnon de lutte du président fraîchement élu», «Auteur et à la fois éditeur, cet intellectuel issu de la diaspora est aussi un redoutable communicant. En 2009, à Paris, il est chargé de la communication du Comité de soutien pour le retour d’Azali Assoumani en 2016. Il entama alors un énorme travail de communication en créant le premier site web destiné à une personnalité politique et à son parti. Deux sites dont il avait la charge», «Il prend l’initiative de défendre son parti, et surtout son président, partout dans le monde. Au Maroc, où il est invité à une conférence organisée par les étudiants comoriens, il engage, à ses côtés, des jeunes étudiants en informatique qui vont le suppléer dans sa campagne de communication en faveur du Président Azali Assoumani. En Égypte, où il séjourne, à l’invitation de l’association des étudiants comoriens, il crée un club des amis d’Azali qui sera très actif sur les réseaux sociaux. Au Sénégal et à Madagascar, à son initiative, des clubs des amis d’Azali voient le jour et a vigoureusement défendu la politique du président Azali», «Sociologue avisé et attentif, il a compris l’importance du débat politique dans les réseaux sociaux. Incompris, et surtout décrié, il a défendu bec et ongles, le bilan de la première présidence d’Azali Assoumani», «Il s’était donné comme mission de rendre lisible l’image d’Azali pour qu’elle soit cohérente avec sa personnalité. Il s’appuiera alors sur plusieurs qualificatifs pour peindre son candidat. Azali le Républicain, le Démocrate, l’homme d’État, l’homme qui incarne l’autorité et la discipline, le candidat le plus sérieux et le plus authentique. Il mettra en avant également la foi du président qui reste un fervent pratiquant, respectueux de ses valeurs héritées de l’Islam» (les copines apprécieront), «Attaché à la notion de culture populaire, ce diplômé de sociologie politique dont le nom circule comme le prochain patron de l’ORTC est un homme de médias», «Toute sa vie intellectuelle est orientée vers la télévision», «L’homme de medias rénovera également le champ intellectuel avec les cafés littéraires, les forums des idées», «Fidèle de première heure au président Azali, Msa Ali Djamal nommé à ce poste de medias, cette nomination serait un symbole fort de méritocratie».

  Tout ça pue la mendicité professionnelle, et on est en droit de s’interroger sur ce que les gens font de leur fierté. Quand la mendicité professionnelle atteint un tel niveau de bassesse, cela signifie que le mendiant a perdu toute forme de fierté personnelle et de dignité. On ne peut pas être un homme digne et fier tout en demandant aux thuriféraires d’écrire des billevesées panégyriques et dithyrambiques d’une telle bassesse, des billevesées puant à plein nez la mendicité professionnelle et la médiocrité personnelle. Quand on est un professionnel on n’écrit pas des bêtises en demandant aux autres de les signer uniquement pour se faire de la publicité et se faire nommer. Un professionnel digne de ce nom ne mendie pas un poste. Et puis, l’ORTC a besoin de quelqu’un de l’intérieur pour la redresser et non d’un parachuté pistonné qui aura tout le mal du monde à se faire comprendre des personnels. Msa Ali Djamal est trop pompeux, arrogant et narcissique, et aura tout le mal du monde à se faire comprendre. Il est trop verbeux et vaporeux, et est incapable de parler clair. Il va défendre son «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani, mais ne fera jamais un grand patron d’un média comme l’ORTC. Cette dernière ne pourrait se limiter à de la propagande au profit du maître.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 23 juillet 2016.


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