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Hamada Madi Boléro futur fraudeur électoral à la COI

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Hamada Madi Boléro futur fraudeur électoral à la COI

De fugitif international à fraudeur électoral international

Par ARM

     Selon la vox populi, Hamada Madi Boléro, le plus grand fugitif international de tous les temps, met fin à sa fugue mondiale ce mardi 17 mai 2016. Il mourait d’envie d’aller faire la bise sur les deux joues de son complice en fraude électorale répondant au nom d’Azali Assoumani, pour qui il vient d’organiser la mascarade électorale la plus dégueulasse et la plus vicieuse de toute l’Histoire de l’humanité. Plus blanc que Nègre, il pourra donc rentrer dans le pays qu’il vient de trahir tout en levant les mains au ciel en proclamant l’innocence qu’on retrouve dans toutes les prisons pour criminels multirécidivistes et endurcis. De sa fugue internationale, il tirait les fils, et les marionnettes allaient dans tous les sens qu’il souhaitait. Quand il sera devant son ami-ennemi Azali Assoumani, ses premiers mots seront: «Mission accomplie. Félicitations, chère créature politique». Les deux lascars se feront la bise sur les deux joues après. C’est une affaire qu’ils ont concoctée depuis des années.

     Les Comoriens et la communauté internationale se souviennent de l’immense scandale qui avait éclaté le jour où le Président Ikililou Dhoinine avait commis l’irréparable en nommant inconsciemment et imprudemment Azali Assoumani, le putschiste le plus abonné au putschisme multicarte et même dans les verres d’eau, à la tête de la délégation comorienne devant participer à la supervision d’élections à Madagascar par la Commission de l’océan Indien (COI). Le putschiste et fraudeur d’élections Azali Asoumani devenait la Mère Teresa de la démocratie mondiale! La main qui avait signé ce décret funeste et abominable était celle du Président Ikililou Dhoinine, mais celle qui l’avait écrit était celle du fugitif international Hamada Madi Boléro. L’idée de nommer le putschiste et fraudeur d’élections Azali Assoumani avait jailli du cerveau magmatique du même Hamada Madi Boléro. Il a du métier, ce garçon…

     Retour en arrière. Le 30 avril 1999, Azali Assoumani piétinait l’État et la République par un coup d’État suivi de l’isolement international du putschiste. Pour casser cet isolement qui le plaçait en statut de pestiféré mondial, Azali Assoumani voulait se laver dans les eaux de l’onction populaire. En janvier 2002, il démissionna en nommant le futur fugitif international Hamada Madi Boléro chef d’État, trouvant que son cousin Mohamed Elamine Soeuf – qui a voté aux Comores tout en étant au Darfour – était trop mou et falot. Hamada Madi Boléro ne l’a pas déçu: il a organisé une mascarade électorale tellement dégueulasse que les deux concurrents du putschiste au second tour de l’élection présidentielle de 2002 se retirèrent de la compétition. En 2016, après avoir organisé une grosse escroquerie électorale au profit de son copain-ennemi, Hamada Madi Boléro va prendre le poste de secrétaire général de la COI en juillet 2016. Or, la COI a l’habitude de dépêcher des observateurs pour superviser les élections sur le territoire des pays problématiques sur le plan électoral.

     Dès lors, sans passion, ni haine, nous devons nous poser la question de savoir si Hamada Madi Boléro va nommer des gens honnêtes ou des bandits à des postes d’observateurs. Naturellement, il ne nommera que des criminels qu’il ira chercher dans les gargotes et dans un bouiboui. Il aura recours à des assassins si cela pourra arranger sa lubie pour les sales coups qui lui ont donné la réputation qu’on sait. Comment peut-on être un fraudeur électoral chez soi et devenir un citoyen honnête dans le pays d’autrui? Hamada Madi Boléro fera à l’étranger ce qu’il a l’habitude de faire dans son propre pays. Habitué à faire ce qu’il a l’habitude de faire chez lui, il reprendra ses manies frauduleuses à l’étranger. Le fugitif international deviendra un fraudeur électoral international. Attendons la suite et chacun apprendra un jour qu’il a failli se faire lyncher par une foule en colère sur les plateaux d’Antananarivo à la suite d’une vicieuse fraude électorale.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 17 mai 2016.


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3 Comments

  • MARANDRAZI

    mai 17, 2016 at 2:39

    Cher ARM,

    Alors que le peuple comorien essaie de contenir ce deuil national qui vient de frapper notre pays, je ne peux que te féliciter pour ta capacité à faire preuve d’une endurance morale exceptionnelle qui vous permet de nous donner le courage de résister.

    Oui, cher ARM, le peuple est entré en résistance. Que ces voyous qui viennent d’humilier notre pays sachent que le peuple ne cédera pas sa dignité.

    La patrie ou la mort…
    ——————–
    Bonsoir, frère,
    … Et nous allons vaincre.
    Cordialement,
    ARM

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  • Charlot Mwana

    mai 20, 2016 at 8:15

    si je comprends bien votre raisonnement c’est que Hamada Madi Boléro, à lui tout seul, serait ainsi plus intelligent et malin, que ne le seraient Houmed Msaïdié Mdahoma (ministre de l’intérieur), Mohamed Ali Soilihi (ministre des finances), Nourdine Bourhane (ministre des cieux et de la terre) tous réunis, pour faire gagner à son mentor une élection à laquelle ces trois personnages étaient candidats et lui pas.
    c’est donc qu’ils ne méritaient pas d’être élus.
    —————
    Bonjour,
    Votre raisonnement laisse de côté une réalité institutionnelle fondamentale: les trois personnalités ont été interdites de bureau depuis le 11 janvier 2016. Elles n’ont pas exercé le moindre pouvoir étatique depuis, pendant que Hamada Madi Boléro avait toute latitude pour faire le mal qu’il voulait.
    Cordialement,
    ARM

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