Saïd Larifou s’autoproclame n°3 de l’État du Sénégal
Mesure-t-il l’étendue de ses enfantillages? Il y sera chassé
Par ARM
Faut-il rire de dépit ou pleurer de honte en voyant l’image infâme par laquelle l’Avocat déchu Saïd Larifou prétend présenter des vœux de fête de fin du Ramadan aux Comoriens en se servant de la photo du Président de la République et du Premier ministre du Sénégal, en y insérant sa tête de gommeux? Bientôt, les portes du Sénégal lui seront fermées parce qu’il commet une lourde faute, en ignorant la raison d’État.
Raison d’État: «Dans les États, l’utilisation de la raison d’État par les pouvoirs en place a souvent conduit à des dérives autoritaires, en servant à justifier la répression à l’égard des groupes ou des individus susceptibles de s’opposer à la volonté du gouvernement en place. En ce sens, l’usage de la raison d’État s’oppose en tout point de vue à l’État de Droit»: Olivier Nay, Guy Carcassonne, Françoise Dreyfus, Olivier Duhamel, Josepha Laroche, Wanda Mastor, Johanna Siméant et Yves Surel: Lexique de science politique, 4ème édition, Les Éditions Dalloz, Paris, 2017, p. 508.
«Le message ne manque pas de clarté: “Celui qui établit une dictature et ne tue pas Brutus, ou celui qui fonde une République et ne tue pas le fils de Brutus, celui-là ne régnera que peu de tempsˮ. Le verdict a toute la rigueur de la dague ou du couperet. Ici apparaît la clé du machiavélisme, la notion de “raison d’Étatˮ: selon son legs fondamental au courant politique qu’il va susciter. La formule n’est pas prononcée par Machiavel, mais elle se trouve à peu près chez son ami et disciple Guichardin […] qui parle des ragione e uso degli Stati. Vraisemblablement, le terme “raison d’Étatˮ est déjà en circulation à l’époque, Machiavel en a seulement précisé le sens. En tant que la “raison d’Étatˮ exige le Prince, comme chef unique, elle postule des conclusions absolutistes»: Marcel Prélot et Georges Lescuyer: Histoire des idées politiques, 13ème édition, Les Éditions Dalloz, Collection «Précis», Série «Droit public – Science politique», Paris, 1997, p. 178.
«Le point culminant de cette rhétorique amorale est constitué par la théorie qui recouvre tout cela, bientôt appelée la Raison d’État. Pour Machiavel Le Prince n’agit gratuitement ou pour son compte mais pour le bien de l’État. Il doit être guidé en permanence par la seule Raison d’État. Cette conception repose sur un pessimisme foncier, une incroyance totale dans le cœur et dans l’intelligence des individus; elle ne recherche que la puissance de l’État dont les membres, parfaitement interchangeables, sont quantité négligeable, des pions sur un échiquier. C’est au prince seul de conduire ses sujets, le plus souvent malgré eux et de force, vers un but qu’il est seul à connaître»: Jean-Claude Ricci: Histoire des idées politiques, 4ème édition revue et augmentée, Les Éditions Dalloz, Collection «Cours Dalloz», Paris, 2018, p. 157.
Trois citations ont été nécessaires pour expliquer que Saïd Larifou se tue lui-même. Quand il deviendra indésirable au Sénégal, et c’est pour bientôt, vous vous souviendrez de cet article.
Le jour où le dictateur Assoumani Azali Boinaheri décrochera son téléphone pour appeler le Président du Sénégal et lui signaler qu’il s’ingère dans les affaires nationales des Comores en soutenant ouvertement un «opposant» à sa dictature, Saïd Larifou n’entrera plus jamais dans les toilettes d’un Sénégalais, même en Gagaouzie, Pago-Pago, Fagatogo, Tingui-Tingui ou Montcocu. Certes, il a été un des Avocats de l’opposant Ousmane Sonko, nommé Premier ministre du Sénégal le mardi 2 avril 2024, à l’époque où il avait été jeté en prison anticonstitutionnellement, illégalement, bêtement et pour des motifs débiles par le dictateur Macky Sall, mais cela ne lui donne pas le droit de présenter des vœux aux Comoriens en se servant de l’image du Président de La République et du Premier ministre du Sénégal.
Mon ami fraternel Nguebla Makaïla est du Tchad. Il se définit à juste titre comme «une plume combattante et indépendante». J’ai beaucoup de respect pour lui parce qu’il écrit et dit ce qu’il pense. Cela lui a valu d’être chassé de la Tunisie du dictateur Zine El Abidine Ben Ali, où il étudiait, vers le Sénégal, à la demande du dictateur Idriss Deby Itno du Tchad, qui avait obtenu aussi que le Sénégal l’expulse vers la Guinée Conakry. Cette nouvelle expulsion fit réagir la France, qui l’avait muni d’un passeport provisoire en direction de Paris. Mon frère du Tchad me dit, très ému, qu’un Colonel de l’Ambassade de France à Conakry l’accompagna jusqu’à son siège dans l’avion, l’y installa, avant de descendre de l’appareil. Nguebla Makaïla n’avait aucune pièce d’identité valide. Mortifié par son sort, j’avais écrit à Ikililou Dhoinine à l’époque des Mohéliens de Bête-Salam pour solliciter de lui l’attribution d’un passeport à mon ami fraternel, à titre humanitaire. Je l’avais interpellé aussi sur votre site préféré. Bien évidemment, il n’allait jamais réagir. Ces choses-là demandent de la classe et de l’esthétique.
Mais, il y a une différence notable entre mon ami fraternel Nguebla Makaïla et Saïd Larifou. Mak est sincère dans son engagement politique, Saïd Larifou est fourbe et menteur.
Saïd Larifou en fait trop. Trop, c’est trop. Il est infantile. En ce moment même, il claironne qu’il a reçu des moyens pour faire un coup d’État aux Comores. Il met ainsi le Sénégal en difficulté car il est certain que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri finira par dire que c’est le Sénégal qui finance le putsch qui le vise. Déjà, lors de la première kleptocratie du putschiste Assoumani Azali Boinaheri (30 avril 1999 – 26 mai 20006), le même Saïd Larifou voulait le renverser, avec des caméras de télévision venues de France. Rien que ça?
Le très infantile Saïd Larifou, franco-comorien, avait fait croire à certains Comoriens, au début des années 2000, que la France allait l’aider à renverser le putschiste corrompu et incompétent Assoumani Azali Boinaheri. L’affaire des caméras de télévision avait été jugée au Tribunal de Moroni. Alors, comment un individu qui se voyait déjà Président des Comores en est-il réduit à devenir un mendiant à l’étranger, dans le pays des autres? Gravissime!
L’infantile Saïd Larifou est tellement misérabiliste et déconsidéré qu’en leur temps, les Mohéliens de Bête-Salam avaient reçu un Rapport accablant des Services secrets de tel pays étranger sur les pratiques de l’individu. Avec une gourmandise carnassière et sadisme, le fugitif international Hamada Madi Boléro dit Makridine, «Le Religieux de la Magouille», dit Ebola, garde ledit Rapport jalousement sous le coude, ne le montrant qu’à une poignée de proches. Si votre site préféré publiait ce document sulfureux, Saïd Larifou allait abandonner ses frères en religion, les Témoins de Jéhovah, et se reconvertir on ne sait à quelle religion.
Cependant. Cependant. Oui, cependant, si Saïd Larifou est le n°3 de l’État du Sénégal, il a le droit de nous le faire savoir pour que nous puissions lui présenter nos excuses. Il fait penser au leader charismatique Amilcar Cabral de Guinée Bissau et Cap-Vert, qualifiant Alger de «La Mecque des révolutionnaires», étant noté que tous les pseudo-révolutionnaires ayant échoué dans leurs propres pays s’y rendaient. On se souvient du jour où, apprenant la mort du Président John Pombe Magufuli de Tanzanie, le 17 mars 2021, il boula à l’Ambassade de Tanzanie à Paris prétendument pour présenter des condoléances, mais aux larmes de crocodile, demandant à être reçu même par la femme de ménage de l’Ambassade. Le pauvre chéri…
Il est attendu à Mayotte, où il sera bientôt jugé «pour coups et blessures». Pouah!
Par ARM
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