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Mohamed Soilihi assume sa responsabilité historique

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Mohamed Soilihi assume sa responsabilité historique

Il s’est adressé à l’Armée pour sauver un pays en lambeaux

Par ARM

     Le Colonel Mohamed Soilihi dit Campagnard s’est adressé par lettre à l’Armée comorienne, à un moment où les Comores sont à terre. Il assume ainsi une responsabilité qui lui vient du peuple et de l’Histoire. Après la vulgarité électorale du dimanche 24 mars 2019, il fallait qu’une voix audible soit entendue par les Comoriens, à la fois pour leur dire que plus que jamais, le combat est d’actualité, et que le pays ne saurait laisser un dictateur fou briser ce pays par des tripatouillages électoraux et par la mort du Droit.

Dans cette lettre de très bonne facture, il est rappelé que l’Armée est une institution qui ne saurait s’opposer au peuple; bien au contraire, elle doit défendre ce peuple et le Droit. Pour Mohamed Soilihi, le peuple et son Armée doivent impérativement se situer du même côté de la barrière.

     Mohamed Soilihi est l’officier comorien le mieux placé pour lancer cet appel patriotique et historique parce qu’il n’a jamais trahi son pays et son peuple. Il a toujours été au rendez-vous de l’Histoire comorienne, notamment quand il s’est opposé, les armes à la main, aux mercenaires de Robert «Bob» Denard quand ils renversaient le Président Saïd Mohamed Djohar le 28 septembre 1995. Or, pendant que le Colonel Mohamed Soilihi dit Campagnard défendait son pays, on a assisté à la fuite en slip du chef de l’Armée comorienne pour aller se cacher aux toilettes et sous une table de l’Ambassade de France aux Comores. Ce chef n’est autre que le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

Voici ce qu’en dit Jean-Claude Sanchez, un des mercenaires de Robert «Bob» Denard lors du coup d’État du 28 septembre 1995 contre Saïd Mohamed Djohar: «Le bruit courut que la résistance était menée par le colonel Azali Assoumani, le chef de l’armée comorienne, qui s’était signalé dans le passé par sa brutalité et son sadisme à l’égard des opposants; bruit infondé, comme nous le saurons plus tard. […]. Le lieutenant Éric I. avait été averti de la situation vers 5 heures 30 déjà. Il s’était immédiatement rendu chez le colonel Kister, conseiller en sécurité du président Djohar, où il trouva le colonel Azali, qui était venu s’y réfugier après s’être enfui chez lui en slip. Il le récupéra pour se rendre à Radio Comores. Ils étaient au premier étage avec quelques employés, depuis cinq minutes à peine, quand ils virent arriver le capitaine Soilihi de l’armée comorienne avec un bon groupe de soldats. […]. Le colonel Azali avait disparu, enfin une nouvelle fois en sautant d’une fenêtre pour aller se cacher toute la journée chez un coopérant. Quel courage! Les hommes du capitaine Soilihi prirent position à l’extérieur du bâtiment de la radio, dans la végétation, et engagèrent le feu»: Jean-Claude Sanchez: La dernière épopée de Bob Denard. Septembre 1995, Pygmalion (Flammarion), Paris, 2010, pp. 130-131.

Naturellement, tous les Comoriens aimant leur pays sont de tout cœur avec Mohamed Soilihi aujourd’hui pour la réussite de la Grande Révolution qui débarrassera les Comores d’un dictateur fou, inculte et dangereux.

Les Comoriens vaincront.

Les Comores vaincront.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 28 mars 2019.


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One Comment

  • Mohamed IBOUROI

    mars 28, 2019 at 3:05

    C’est un vrai militaire. C’est un patriote! Vive Campagnard! Il répondu à ton appel du 23 mars. Il prend les responsabilités qui sont les siennes

    Répondre

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