Maître Saïd Larifou sème la confusion dans les esprits
Il a reconnu implicitement la vile et illégitime «Assemblée»
Par ARM
Mais, à quoi joue mon frère Maître Saïd Larifou? Il sème la confusion dans les esprits, et les Comoriens s’en plaignent. Imaginez le choc des Comoriens en feuilletant le n°1483 du journal Al-Fajr du mercredi 8 avril 2020 et qui, à la page 3, tombent, médusés, sur l’hérésie des hérésies, la mère de toutes les contradictions politiques et controverses juridiques: «Maître Larifou réclame l’ouverture d’une enquête parlementaire». En fin d’article, nous lisons: «Des contrats qualifiés d’“escroquerie” par l’avocat. “Il en est de même de l’escroquerie dans le contrat d’achat des groupes électrogènes de la MA-MWÉ. Des groupes pourris”, a rappelé l’avocat. Ce dernier tire la sonnette d’alarme et appelle à une ouverture d’enquête. “Il faut espérer avoir un parlementaire digne de confiance pour faire des enquêtes sur ces contrats” a conclu l’avocat». Mon frère Maître Saïd Larifou réagissait sur l’annulation brutale, unilatérale et illégale du contrat qui liait la dictature de Mitsoudjé au groupe Armada pour la prétendue construction d’un hôtel paradisiaque sur l’ancien site de l’Hôtel Galawa Beach, à Mitsamiouli.
Les Comoriens en veulent à mon frère Maître Saïd Larifou parce qu’ils considèrent, à juste titre, qu’il leur fait parvenir des messages contradictoires. Ceci est d’autant plus vrai que l’intéressé réclame une enquête parlementaire sur le sujet par une «Assemblée» sans la moindre légitimité, et donc non reconnue par le peuple comorien. Cette «Assemblée» n’a pas été élue par le peuple comorien, mais nommée par le crocodile pleureur Assoumani Azali Boinaheri. En adoptant cette position mortelle, il reconnaît tacitement une légitimité à une «Assemblée» qui n’existe que par le Palais du Peuple, où il se livre à ses actes honteux. Tout ce qu’il dit sur cette affaire est vrai, mais quand il aborde le volet relatif à une enquête, par une «Assemblée» inexistante et entièrement illégitime, il a tout faux. Étant donné l’éminente place occupée par mon frère Maître Saïd Larifou dans le dispositif de lutte contre le pleureur aux larmes de crocodiles Assoumani Azali Boinaheri, il épargnera beaucoup de vies en se montrant plus cohérent et plus logique dans ses prises de position. Et s’il reconnaît une légitimité quelconque à cette «Assemblée», qu’il le dise ouvertement pour que la chose soit claire dans les esprits. Il m’a «tué».
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 9 avril 2020.
