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Fausseté et larmes de crocodile pour enterrer le Mufti

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Fausseté et larmes de crocodile pour enterrer le Mufti

Il ne manquait qu’un orchestre, des chants et des danses

Par ARM

       Les Mohéliens peuvent être cruels envers les dirigeants à la sauce tomate. Ils ont trouvé un nouveau sujet de facéties, sarcasmes et bouffonneries pour parler de la mort du Mufti Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana: ils prétendent que l’imbécile heureux Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, semblant de Gouverneur de Mohéli, et l’ivrogne et escroc notoire Chabouhane Baguiri ont proposé chacun au crocodile pleureur Assoumani Azali Boinaheri un proche pour remplacer le Mufti mort. Ce qui fait plier de rire le Tout-Mohéli, c’est que le «choix» de Babadi porte sur un «campagnard» anjouanais (Mkoni) vivant à Mohéli et faisant partie de son bétail électoral. Le Tout-Mohéli fait des tartines là-dessus par dérision, en sachant que le dictateur fou de Mitsoudjé ignore et méprise profondément les deux voyous qui se présentent comme «Mohéliens».

Au-delà de la cruauté et du manque de charité chez les Mohéliens, les Comoriens sont très scandalisés en découvrant les images venant de Ntsoudjini ce jeudi 9 avril 2020 sur les funérailles du Mufti Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana. Il ne s’agissait pas d’un enterrement, mais d’un mariage, avec violons, piano, griots, marieuses (les fameuses «Négafa» du Maroc), sérénades et mots langoureux de l’époux à l’épouse. Ce fut une montagne d’hypocrisie, de double langage et de duplicité. Qu’on s’en rende compte: peu de temps avant de mourir, ce Mufti Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana avait déclaré que, compte tenu des ravages causés par le coronavirus dans le monde, il serait sage et prudent, en cas de mort dans une ville ou dans un village, que les funérailles ne concernent que la famille et les habitants du lieu où vivait le défunt. Or, ce n’est pas ce que les Comoriens ont vu à Ntsoudjini lors des funérailles du Mufti. Les dernières volontés d’un mort ne sont pas respectées et, au lieu de piété et de recueillement, les gens ont privilégié le cinéma et le flafla.

Plus dégueulasse encore, le crocodile pleureur Assoumani Azali Boinaheri ne pouvait rater une telle occasion pour diriger la prière du mort, alors que toute personne honnête et sincère peut écrire dans son testament que si l’humanité entière disparaissait avant son décès et s’il ne restait que le crocodile pleureur Assoumani Azali Boinaheri, elle ne voudrait pas que celui-ci s’occupe de son enterrement et qu’elle préfère que son cadavre soit livré aux chiens.

“Tiens, prends mon mouchoir et ses larmes”

Au cours de ces funérailles, on découvre le dictateur fou de Mitsoudjé en train de verser des larmes de crocodile et, emporté par sa folie, il remet son mouchoir à jeter à une personne, qui le prend comme un paralytique se jetant sur de l’eau de Lourdes. Ce mouchoir peut tuer, et ce geste prouve le désarroi et le désespoir frappant ce chien errant enterrant son complice le plus immoral et amoral.

Comment le dictateur fou de Mitsoudjé peut-il interdire les prières collectives du vendredi à midi et aller faire le show à Ntsoudjini? Il y a double langage parce que le rassemblement de plus de 1.000 personnes lors de ces funérailles dépasse de loin celui constaté dans une mosquée un vendredi. Le dictateur se moque de Dieu. Comme toujours.

Il est temps pour les Comoriens d’admettre que les funérailles ne sont pas une danse de Lambada où chacun doit aller parader et montrer ses fesses. Après les funérailles, les gens disent: «Les funérailles se sont bien déroulées parce qu’il y avait beaucoup de monde». Elles se sont «bien déroulées» pour qui, même pour le mort?

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 9 avril 2020.


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