Loutfi Soulaïmane, persona non grata à la mosquée
Les fidèles refusent une prière dirigée par le corrompu
Par ARM
On ne doit jamais se réjouir des malheurs frappant autrui. Seulement, cette fois-ci, cet autrui n’est pas n’importe qui, mais Son Excellence Monsieur Loutfi Soulaïmane dit Loutfi Adinane, Président de la très corrompue Cour anticonstitutionnelle des Comores. En se fiant à son glorieux arbre généalogique et à ses branches, sur lesquelles ne pendent que les honneurs et la gloire, le bon Monsieur est absolument convaincu d’être un des membres les plus éminents de la plus éminente «bonne société» de Mutsamudu, Anjouan. Il croit avoir un droit de vie et de mort sur les rastaquouères, les paltoquets et les maquignons de l’île d’Anjouan. Il se rendit à la Mosquée de l’Alliance, à Mutsamudu, et adopta un arrêt insusceptible du moindre recours. Et que disait cet arrêt, s’il-vous-plaît? Une chose bien simple, une vétille: il devait diriger la prière, au nom de son glorieux arbre généalogique, parce que l’Imam attitré de la mosquée lui avait cédé la place, par simple courtoisie. Rien que ça? D’ailleurs, depuis Ikililou Dhoinine, n’est-ce pas la mode de voir le chef des Mohéliens de Bête-Salam et le Sultan Tibé Azali Assoumani diriger les prières ordinaires, les prières pour les vivants, les prières pour les morts et des funérailles qui ne peuvent qu’envoyer en enfer les malheureux morts dans l’attente de leur enterrement?
Sauf que les fidèles priant dans cette mosquée anjouanaise ont adopté leur propre arrêt, également insusceptible du moindre recours: un corrompu notoire comme Loutfi Soulaïmane ne saurait diriger la prière des vrais croyants, ceux qui ont foi en Dieu et au Jugement dernier. Ils lui ont dit d’aller se faire foutre. La chose est inédite. D’ailleurs, aux Comores, tant qu’on n’est pas l’Imam attitré d’une mosquée, on attend d’être invité à diriger la prière avant de se lancer dans la vantardise de l’autoproclamation de l’Imamat. Suivez mon regard. Mais, comment résister à la tentation des futiles honneurs et des scintillements d’un impossible honneur quand le guitariste débauché de Mitsoudjé répondant au nom effrayant et effroyable d’Azali Assoumani s’est autoproclamé Imam, malgré des yeux lubriques baignant dans le désir charnel et dans la fornication comme mode de vie? N’est-ce pas cet individu qui dit aux siens: «Je te nomme ministre, et comme ça, tu pourras coucher avec de nombreuses femmes»?
Les Anjouanais ont humilié Loutfi Soulaïmane parce qu’ils voient en lui l’une des causes principales des horreurs qui s’abattent sur leur île et sur le pays dans son ensemble, au regard du deuil accompagnant le retour anticonstitutionnel, immoral et dégueulasse du soliste à Bête-Salam, dans les conditions indignes qu’on connaît. Les Anjouanais voient en Loutfi Soulaïmane l’individu qui, moyennant 500 millions de francs comoriens et la promesse d’un pavillon à Toulouse, s’est assis sur son serment fait sur le Coran pour défendre fidèlement la Constitution comorienne. Or, les temps sont durs, avec un «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani décidé, avec la complicité de ses vioques du prétendu Mouvement du 11-Août, de devenir Président à vie, ad vitam æternam, à mort et jusqu’à ce que mort s’ensuive, au détriment des Anjouanais et des Mohéliens. Par la suppression de la présidence tournante. Comme les Anjouanais se projettent déjà en 2021, pour placer l’un des leurs à Bête-Salam cette année-là, ils ne peuvent que cracher et vomir sur l’un des tristes sires ayant confié les destinées du pays à un fou furieux rendu gaga et gnangnan par la maladie d’Alzheimer.
Le coup est rude, surtout après les saletés qui figurent sur le livre publié par Anthoy Abdou, un membre de la Cour anticonstitutionnelle qui, après avoir assisté à toutes les saletés et immondices ayant reconduit dans la saleté et l’indignité le guitariste Azali Assoumani à Bête-Salam, a voulu se racheter aux yeux de Dieu et des hommes en publiant un brûlot dans lequel il tire à boulets rouges sur une Cour anticonstitutionnelle cristallisant toute la corruption ayant gangréné le système institutionnel comorien. Si dans les jours à venir, Anjouan et Mohéli perdent le droit de faire élire l’un des leurs à la Présidence de la République, cela sera par la faute de Loutfi Soulaïmane et d’autres corrompus de son acabit. Cela, les Anjouanais ne pourront jamais le lui pardonner.
Cette humiliation sera fatalement suivie de celle d’Ali Bazi Selim, chef des vioques haineux et fielleux ayant décidés de faire imploser les Comores par un prétendu bilan sur les années d’indépendance des Comores, par son protégé et protecteur Azali Assoumani, alors qu’eux-mêmes ont refusé de faire leur propre bilan et leur mea culpa pour le sang comorien qu’ils ont sur les mains, suite à leurs horribles crimes de sang de l’époque où ils tuaient, torturaient et mutilaient les combattants de la liberté aux Comores (les militants du Front démocratique) et pour leur vol d’argent public.
En d’autres termes, Dieu a commencé à punir tous les criminels qui ont entraîné les Comores dans un désastre, en ramenant anticonstitutionnellement et de la manière la plus dégueulasse cet homme médiocre et ses séides au pouvoir par des élections horriblement truquées par le fugitif international polygame Hamada Madi Boléro de sinistre mémoire, dont la médiocrité dépasse de très loin celle d’une sous-préfecture de jadis.
Loutfi Soulaïmane est frappé d’indignité devant l’Histoire, en attendant d’être devant Dieu pour le plus difficile des confrontations. La descente aux enfers des membres de la Cour anticonstitutionnelle a bel et bien commencé.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 31 juillet 2017.