• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • L’«opposition républicaine» contre le Droit international

L’«opposition républicaine» contre le Droit international

Partagez sur

Des haineux s’opposent au retour légitime de Mohamed Bacar

Par ARM

   On aimerait tant savoir ce que les Partis politiques Juwa, RIDJA, CADIM, PASOCO et PEC, regroupés hypocritement au sein d’une prétendue «opposition républicaine» et d’un soi-disant «Rassemblement des Patriotes» antipatriotique, ont fait de bien aux Comores pour qu’ils s’érigent en donneurs de leçons. Ils ont fait quoi pour le pays pour aller à l’encontre des intérêts du peuple comme si les Comores leur appartenaient? C’est la première fois dans l’Histoire de l’humanité qu’une association mafieuse prétend proposer des solutions à un pays alors qu’elle n’a même pas de légitimité pour parler. Pourquoi ces faussaires aigris et haineux ne se taisent-ils pas? Ces gens dont le cœur ne charrie que de la haine brute doivent se remémorer le discours prononcé par le grand notable Mzé Mouigni Abdallah de Foumbouni le lundi 30 juin 2014 à l’Aéroport international de Hahaya lors de l’accueil historique qui avait été organisé pour le Président Ikililou Dhoinine de retour de Malabo, Guinée Équatoriale, alors que des prétendus notables disaient que le chef de l’État était banni de la Grande-Comore: «Pourquoi ceux qui étaient montés sur le cocotier mais qui n’ont rien récolté ne veulent pas laisser tranquille celui qui récolte quelque chose, au lieu de lui lancer des pierres et des cailloux? Que veulent ces gens qui n’ont aucune honte de leurs actes indignes?». Ces questions se posent parce que, toute honte bue, les 5 partis politiques en question n’ont pas cessé de se ridiculiser, allant jusqu’à vouloir faire interdire le retour aux Comores du Colonel Mohamed Bacar, «symbole du séparatisme», au faux prétexte que ce retour risque de «plonger le pays dans une situation de chaos», selon le triple Prix Nobel en toutes choses qu’est l’Académicien Ibrahim Mhoumadi Sidi.

   Pourquoi ces criminels ne veulent-ils pas comprendre que le retour de Mohamed Bacar aux Comores est une exigence imposée par le Droit international public à travers l’article 13 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, article qui dispose: «1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État. 2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays». Et pour quelle raison Mohamed Bacar n’aurait pas ce droit. Ce qui est très grave, c’est qu’on dit au peuple comorien que dans cette association mafieuse il y a deux avocats, deux juristes incapables de lire la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et de comprendre que si Mohamed Bacar doit ou ne doit pas être jugé aux Comores, l’urgence des urgences reste son droit tout à fait légitime de retour à son seul pays: les Comores. Où ces juristes ont-ils fait leurs études de Droit pour ne pas comprendre l’urgence juridique de ce retour? Ce sont des gens comme ceux-là qui poussent les Comoriens à dire que «dans ce pays, il est impossible de faire la différence entre ceux qui ont fait des études et ceux qui n’en ont pas fait». Ce sont des gens comme ceux-là qui font donner au cadre comorien une réputation d’incompétence. En effet, ces gens-là sont très bruyants et ne maîtrisent pas les questions juridiques alors qu’ils adorent le micro et la caméra, étant capables de tuer pour avoir une minute même sur un média auquel le Comorien n’a pas accès. C’est une maladie chez eux.

   Pendant qu’on s’interroge sur les raisons qui font que Maître Saïd Larifou, Président du RIDJA, est aux Comores depuis le 17 juin 2015, alors qu’il n’y a jamais passé une semaine de suite, le voilà parti sur des suppositions hasardeuses et tendancieuses: «Il serait opportun que le chef de l’État remette ce dossier aux futurs responsables du pays, qui pourraient le traiter avec la prudence requise». Où Maître Saïd Larifou a-t-il vu qu’un Président de la République à qui il reste 9 mois de pouvoir ne doit pas prendre des décisions pour le bon fonctionnement de l’État? Très drôle! Vraiment très drôle! Maître Saïd Larifou exige du Président Ikililou Dhoinine de ne rien faire pendant 9 mois et qu’il «remette ce dossier aux futurs responsables du pays». Dans quelle Université apprend-on ce genre de choses? C’est très grave, ce qu’on entend de la bouche des juristes comoriens. N’est-ce pas dans ce risible «Rassemblement des Patriotes» qu’on retrouve le fameux «juriste» qui, en 2010, disait aux Comoriens que la Loi peut être rétroactive, alors que dans les premiers articles de toutes les Constitutions du monde, même celles des dictatures sauvages, il est indiqué que la Loi ne saurait être rétroactive? N’est-ce pas le même «juriste» qui, en 2011, exprimait publiquement son indignation parce que le Chine populaire, disait-il, n’était pas membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, alors qu’elle l’est depuis le 25 octobre 1971 (Résolution 2758 de l’Assemblée générale de l’ONU)? Oui, la République populaire de Chine est membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU depuis 1971 et, en 2011, soit 40 ans plus tard, le plus bruyant des juristes comoriens ne le savait pas, le disait en public, tout en s’érigeant en un donneur de leçons qui veut diriger les Comores. Finalement, on se moque de qui dans ce pays?

   Maître Saïd Larifou prétend que «ceux qui conseillent aujourd’hui le chef de l’État sont les mêmes qui ont, hier, ourdi le plan de la chasse aux Anjouanais et qui en ont profité pour légitimer le coup d’État militaire. Cette fois-ci, ils ne passeront pas». «Ils ne passeront pas» parce que lui, Maître Saïd Larifou, va faire quoi? Il a quel pouvoir et va faire quoi? Qu’il le dise, parce qu’il est attendu d’un juriste qu’il s’exprime dans la clarté et dans la précision. Quelle est cette façon de parler des gens et aux gens? Il fait allusion à qui ici? Foin de palinodie et d’hypocrisie, nous savons tous qu’il fait allusion à Hamada Madi Boléro. Or, le premier contact entre Hamada Madi Boléro et le Colonel Azali Assoumani Baba n’a eu lieu qu’après le coup d’État de 1999, étant donc entendu que Hamada Madi Boléro n’a «ourdi aucun plan de chasse des Anjouanais pour légitimer un coup d’État».

   On est obligé de rire quand on lit dans un communiqué que «l’opposition républicaine» menace le pays d’une «marche pacifique contre le séparatisme et contre le retour immédiat et sans conditions de Mohamed Bacar». Quand on est un vrai homme, on ne profère pas des menaces; on agit. On ne parle pas; on passe aux actes. Et puis, qui a dit à ces gens-là qu’on a peur de leur «marche pacifique»? Et, ils sont qui pour donner des ordres aux pouvoirs publics? Une fois de plus, on est obligé de retourner au discours du grand notable Mzé Mouigni Abdallah de Foumbouni quand, le lundi 30 juin 2014, toujours à Hahaya, il disait au Président Ikililou Dhoinine: «Nous sommes aussi ici pour rappeler à ceux qui l’auraient oublié qu’on n’impose jamais des décisions et des actions au Président de la République. On peut, s’il le veut, lui donner des conseils, sinon ça ne servirait à rien de l’élire. Nous autres, savons que vous ferez ce que nous croyions bon pour le pays, et lorsque nous avons constaté que vous faites mieux que ceux qui étaient là avant vous, nous avons décidé, avec notre conscience, de vous soutenir». C’est très bien dit, et les gens qui vont vociférer dans les hôtels doivent écouter les paroles du sage au lieu de s’enfermer dans leur narcissisme arrogant.

   Et comme si assez de bêtises n’avaient pas été dites au cours de cette conférence de presse, il a fallu que ces gens haineux et prétentieux poussent leur stupidité jusqu’à exiger la «dissolution de la Cour constitutionnelle qui, par sa complaisance et sa collusion avec le gouvernement, met en péril l’autonomie et l’indépendance de cette institution». Là, on parle de quoi aux Comoriens? Où ces gens haineux et narcissiques ont-ils vu de la «complaisance et de la collusion» entre le gouvernement et la Cour constitutionnelle? Où ont-ils vu des risques de «péril sur l’autonomie et l’indépendance» de la Cour constitutionnelle? Quand Ahmed Sambi était Président, que n’a-t-il pas fait pour caporaliser toutes les institutions publiques du pays, en commençant par l’Assemblée et la Cour constitutionnelle? Comment ça se fait que celui qui le poussait à commettre les pires excès au détriment du primat de la Loi soit celui qui donne des leçons aujourd’hui? Comment fait-on pour ne pas avoir honte quand, en 2010, on prend un avion jusqu’à Addis-Abeba pour expliquer des insanités à l’Union africaine afin d’empêcher l’élection devant porter un Mohélien à la Présidence de la République, pour se retrouver en donneur de leçons en 2015 et pour défendre «l’autonomie et l’indépendance» des institutions dont on se moquait avant? Et puis, quand ces gens-là parlent de la «sécurisation des élections», ils ont raison, mais a-t-on besoin de truquer des élections pour battre des partis politiques qui, tous les 5 réunis, totalisent 4 Députés, même pas un Député par parti? Moi, le Mohélien qu’on ne connaît même pas, je suis capable de les battre tous à la Grande-Comore. Je les défie. Alors, ils doivent arrêter leurs pleurnicheries larmoyantes malsaines parce que les Comoriens ne sont pas désespérés au point de placer à la Présidence de la République un gus qui ne connaît même pas les 5 États membres permanents du Conseil de Sécurité, ou de choisir des gens qui disaient des méchancetés sur des malfaiteurs avant de se jeter avec obséquiosité aux pieds desdits malfaiteurs. Comme l’a si bien dit Georges Brassens dans sa chanson «Les Trompettes de la Renommée», «Le crime pédérastique aujourd’hui ne paie plus».

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Jeudi 23 juillet 2015.


Partagez sur

One Comment

  • nadjil

    juillet 23, 2015 at 10:29

    Je me rappelle lors d un proces alors que le procureur jeannot de foumbo bouni
    prononcait son requisitoire dit: “Larifou yehudjisa kiyasi yoka nge haka mndru mche ndjomloola, Larifou mwana ya soma, Larifou mwana wamalezi….” c est peut etre pour ca Larifou poste son album foto sur le blog ridja. Sinon c quoi l interet de publier son album comme un ado? Il s est fait couler tout seul maskini. Lui qui a traite SAMBI de malade mentale avec des soit disant plaintes contre lui pour enrichissement illegal, detournement, bien mal aquis…. LARIFOU s est trahi tout seul maskini

    Répondre

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.