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Boléro ment et confond Accord-cadre et Constitution

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Boléro ment et confond Accord-cadre et Constitution

Son but? Minimiser l’Accord-cadre de Fomboni de 2001

Par ARM

       Les lecteurs et lectrices souhaitent que le nom du fugitif international Hamada Madi Boléro et celui de Mohamed Saïd Abdallah Mchangama dit «Mohamed Saïd», au temps de la «gendrocratie» qu’il avait créée sous Saïd Mohamed Djohar, ne soient plus mentionnés et que les deux individus soient oubliés. Or, aussi détestables soient-ils, on doit en parler parfois.

Depuis le 17 février 2021, 20ème anniversaire de l’Accord-cadre de Fomboni du 17 février 2001 de réconciliation nationale des Comores, le fugitif international Hamada Madi Boléro boit du petit lait: il avait participé à la conclusion de l’Accord-cadre et s’en attribue le beau rôle. Ici et là, il crâne, ergote et pérore, parce qu’il y a trouvé le moyen d’exister et de sortir du caniveau de l’oubli dans lequel il est tombé depuis la fin de sa mission entièrement ratée au secrétariat général de la Commission de l’océan Indien (COI) en juillet 2020.

Il parle avec ignorance, haine et mauvaise foi. Il répète: «L’Accord-cadre de Fomboni n’a pas prévu la présidence tournante. Il n’en parle pas. C’est la Constitution du 23 décembre 2001 qui en parle». On a envie de rire. Les vrais juristes rient parce qu’un Accord-cadre n’a pas pour vocation de remplacer la Constitution; il pose un cadre juridique général, étant entendu que des textes ultérieurs le complètent. Il est souvent rédigé en termes généraux pour servir de référence à de nouveaux accords ou à des nouvelles normes et clauses. Par contre, une Constitution a vocation à définir notamment les modalités d’une élection présidentielle.

En effet, la Constitution peut être définie de la manière suivante: «1.- Au sens matériel: ensemble des règles écrites ou coutumières qui déterminent la forme de l’État (unitaire ou fédéral), la dévolution et l’exercice du pouvoir. 2.- Au sens formel: document relatif aux institutions politiques, dont l’élaboration et la modification obéissent à une procédure différente de la procédure législative ordinaire (exemples: assemblée constituante, majorité qualifiée). Ce formalisme, qui traduit l’expression de Constitution rigide, confère aux règles qui en bénéficient une force juridique qui les situe à la première place dans la hiérarchie des règles de Droit. Par opposition, une Constitution est dite souple quand, ne se distinguant pas par sa forme des lois ordinaires, elle occupe le même rang qu’elles dans la rang dans la hiérarchie des règles juridiques et peut être modifiée par elles»: Raymond Guillien, Jean Vincent et autres: Lexique des termes juridiques, 15ème édition, Dalloz, Paris, 2005, p. 164.

La démarche du fugitif international Hamada Madi Boléro est malhonnête et criminelle. Elle aurait dû être la suivante: «L’Accord-cadre de Fomboni n’a pas défini la présidence tournante, mais l’a préfigurée et prévue en balisant sa route». En effet, à l’alinéa 2 du Préambule de l’Accord-cadre du 17 février 2001, il est précisé: «Déterminées à engager l’œuvre urgente de construction d’un Nouvel Ensemble Comorien qui réponde adéquatement à la nécessité d’un partage du pouvoir entre l’ensemble et les îles, afin de permettre à celle-ci de concrétiser leur aspirations légitimes et d’administrer et gérer librement leurs propres affaires et de promouvoir ainsi leur développement socio-économique».

Le fugitif international Hamada Madi Boléro doit comprendre que «l’œuvre urgente de construction d’un Nouvel Ensemble Comorien» avait été concrétisée par la Constitution du 23 décembre 2001. Le point n°1 du «Nouvel Ensemble Comorien» est la présidence tournante. Sans l’Accord-cadre de Fomboni du 17 février 2001, la Constitution du 23 décembre 2001 et la présidence tournante n’auraient jamais vu le jour. L’apport majeur, voire le seul apport de cette Constitution définissant un «Nouvel Ensemble Comorien» est la présidence tournante.

La présidence tournante est la fille aînée de la crise séparatiste ayant éclaté à Anjouan le 16 février 1997, et qui permit à Mohéli d’avancer ses pions sur un sujet qui lui tient très à cœur: l’équilibre entre les îles. Or, de l’aveu du fugitif international Hamada Madi Boléro, dans le Tome II de ses prétendus Mémoires, «en vérité, l’idée de la présidence tournante n’est pas anjouanaise comme certains l’ont cru. C’est la délégation mohélienne qui avait fait cette proposition, en expliquant que l’île de Mohéli ne représentant que 5% de l’électorat national, à aucun moment les Anjouanais et les Grands-Comoriens ne permettraient à un Mohélien d’être élu chef de l’État comorien. On peut d’ailleurs noter que de l’autonomie interne à la période des Comores indépendantes, aucun Mohélien n’a jamais été élu président de la République des Comores. Et d’ailleurs, ce fut le Prince Saïd Ibrahim qui avait “osé”, pour la première fois, nommer un ministre originaire de Mohéli et ce fut le président Saïd Mohamed Djohar qui porta ce chiffre à deux ministres, en pleine crise séparatiste à Mohéli. […]. Ce n’est que 25 ans après l’indépendance qu’un Comorien originaire de Mohéli accéda enfin au poste de Premier ministre, Bianrifi Tarmidi. Une année après, je serai le second Mohélien de l’Histoire des Comores, toutes périodes confondues, à avoir occupé le poste de chef du gouvernement, et encore dans une période de putsch. La présidence tournante était donc pour la délégation de Mohéli, la seule garantie que les deux autres îles accepteraient enfin un président originaire de l’île de Djoumbé Fatima»: Hamada Madi Boléro: Au service des Comores, Tome II, La Renaissance, Éditions Cœlacanthe, Paris, 2014, p. 36.

Mais, quand il s’agit de faire dire aux textes juridiques ce qu’ils ne disent pas et de leur faire taire ce qu’ils disent, le fugitif international Hamada Madi Boléro est resté l’élève maudit de son compatriote villageois de Chouani, l’abject et ignoble mercenaire Nourdine Abodo, surnommé Satan par les magistrats, l’Intrigant par les avocats, l’Infâme par le peuple, le Serpent à lunettes à Bête-Salam du temps des Mohéliens de Bête-Salam.

À un moment où le peuple comorien demande unanimement le retour à l’Accord-cadre de Fomboni, le fugitif international Hamada Madi Boléro ne cherche qu’à minimiser ce document pour plaire au dictateur fou et terroriste Assoumani Azali Boinaheri.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 28 février 2021.


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