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Les quatre Travaux d’Hercule pour le peuple comorien

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Les quatre Travaux d’Hercule pour le peuple comorien

La Constitution, la gouvernance, le leadership et la transition

Par ARM

     Alors que la chute, proche, de la dictature du tyran Assoumani Azali Boinaheri se précise, les Comores sont confrontées à quatre défis majeurs.

1.- Le défi constitutionnel et institutionnel est urgentissime, et les Comoriens auront à débattre sereinement et en toute responsabilité, dans le cadre d’une unanimité nationale réelle, de la Constitution devant signer l’admission du primat du Droit et de la supériorité normative de la Constitution. Étant donné que la «non-Constitution de la main coupée et de la mort» du lundi 30 juillet 2018 est nulle, non avenue et de nul effet car ne remplissant aucune condition juridique d’une norme de Droit, elle sera retirée (et non simplement abrogée), n’ayant jamais existé. Le défi majeur en la matière consistera à faire asseoir autour de la même table les Comoriens pour l’adoption de la Constitution qui en finira définitivement avec le débat constitutionnel et institutionnel, à un moment où chaque frange de la classe politique défend ses propres intérêts claniques. Ce travail constitutionnel dura 3 à 4 ans, tant les Comoriens sont divisés. Il faudra retourner à la Constitution du 23 décembre 2001 telle que révisée le 17 mai 2009, l’amender, la réécrire pour la rendre plus visible (une phrase, un article) et la compléter pour rendre son applicabilité et son accessibilité plus réalistes et plus aisées.

2.- Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri ayant détruit la gouvernance, celle-doit être repensée et planifiée par des experts en sujets économiques, financiers et sociaux, pour l’intérêt général. Parmi les sujets majeurs: l’emploi, le pouvoir d’achat, l’énergie, la création de ressources financières et leur sécurisation. Ce travail exige expertise et compétence.

3.- Comme le dit l’un des meilleurs fils des Comores, actuellement, les Comores sont dans la mythologie grecque et asiatique, voyant sur la scène politique des monstres, des hydres et des dragons à plusieurs têtes. Or, il est temps de quitter le domaine du fabuleux pour entrer dans la réalité: l’opposition comorienne doit rester plurielle, mais doit accepter le leadership d’une personnalité mature, apaisée, apaisante, compétente et consensuelle, loin des petits comptes d’apothicaire et des fameux «calculs de rats», objets de la colère et de la dérision des Mohéliens. Ce leader devra avoir toute latitude pour sélectionner les compétences devant le seconder pour faire sortir le pays des divisions destructrices et de la misère noire.

4.- Pour travailler sereinement, il faudra une transition de 3 à 4 ans, parce qu’il faut apaiser le pays, réconcilier les cœurs et les âmes, restaurer la confiance entre Comoriens, préparer le travail juridique, travailler sereinement à l’adoption de la Constitution et des institutions acceptées par tous, préparer les élections sans les bâcler et les frauder. Pour rappel, c’est le 15 décembre 1989, lors du départ des mercenaires qui venaient d’assassiner le Président Ahmed Abdallah Abderemane, que Saïd Mohamed Djohar, Président par intérim, avait lancé le chantier de la nouvelle Constitution. Après des empoignades, foires d’empoignes, coups de cœur et coups de sang, ce n’est que le 7 juin 1992 que la Constitution avait été adoptée.

Saïd-Abasse Dahalani se voit déjà Président d’une transition de 3 ans. Il a préparé son plan avec ses copains, mais est hors-sujet. Son M-17 de Mohéli, qu’il infantilise et instrumentalise, réclame la présidence de transition, au nom de «la neutralité de Mohéli entre Anjouan et la Grande-Comore». Hors-sujet! Mouigni Baraka Saïd Soilihi, qui collabore avec la dictature tout en prétendant être dans l’opposition, se voit et se veut «l’homme providentiel», le Messie envoyé par Dieu pour les Comores. Hors-sujet! Les Comores doivent sortir de la politique politicienne, dépersonnaliser et dépolitiser la politique, car les Quatre Travaux d’Hercule lançant des défis aux Comores exigent de la compétence, de l’expertise, de la responsabilité et de la maturité et non des palabres interminables entre fanfarons assoiffés de pouvoir et argent. De grâce! Pensons aux Comoriens et non à nos égoïsmes, à nos fanfaronnades et à nos ventres insatiables!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 2 novembre 2021.


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13 Comments

  • MARANDRAZI

    novembre 2, 2021 at 6:35

    Bonjour ARM,

    Pourquoi tournez-vous au tour du pot au lieu de nous dire directement que c’est votre leader Mamadou, vous-même et ce que vous qualifiez de meilleurs fils des Comores qui méritent de diriger l’hypothétique transition que vous nous promettez tous les jours. Au moins, les comoriens auraient appris qu’ils ont des personnalités aux compétences et à l’expertise mondialement reconnues. Je pense qu’à un moment donné, il faut savoir faire preuve de modestie et d’humilité et surtout éviter de mépriser l’intelligence des comoriens. Qui, des personnages que vous sous-entendez dans vos plaidoyers, peut sérieusement représenter un espoir pour le pays. Il faut savoir distinguer ses affinités, pour ne pas dire ses fantasmes, et le travail sérieux attendu d’un intellectuel ou d’un observateur politique dans une situation aussi dramatique comme celle que connaît actuellement notre pays. Vous pouvez ne pas apprécier Monsieur Saïd-Abass, qui semble vous hanter en permanence avec vos amis « meilleurs fils des Comores. C’est votre droit le plus strict et qu’il ne regarde que vous.

    Faire des constats et énoncer des sujets à aborder n’est pas un programme et encore moins un projet politique. Ceci est à la portée de tout le monde. Vous et vos amis « meilleurs fils des Comores » ne pouvez, en aucun cas et vous le savez très bien, vous mesurer au même niveau que le parti MOUROUA, en termes d’expertise, de compétences et de crédibilité dans la recherche de solutions pour la reconstruction de notre pays.

    Loin de moi l’idée de dénigrer vos prétentions. Mais, il y’a un moment où il faut savoir mettre son égo au repos et accepter la réalité en face. Tous les comoriens initiés à la vie politique de notre pays sait très bien que le MOUROUA reste le seul parti qui a toujours démontré sa maturité intellectuelle, à travers ses choix stratégiques, notamment dans les derniers événements qui ont caractérisé la situation politique actuelle des Comores. C’est aussi le seul parti politique comorien qui sait toujours obéir aux règles de fonctionnement et d’organisation d’un parti politique tel que défini par les sciences politiques.

    C’est en effet le MOUROUA, comme vous aimez à le rappeler, le seul parti comorien qui a su produire et formaliser des idées au travers un projet constitutionnel et politique pour préparer des Comores modernes, prospères et stables. Le reste de la classe politique ne sait que rédiger des posts, organiser des conférences de presse et se bousculer dans les réseaux sociaux.

    Fraternellement

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    • ARM

      novembre 2, 2021 at 10:44

      Bonjour,
      Où avez-vous que je parle du Vice-président Mohamed Ali Soilihi?
      Où avez-vous vu les qualités de Messie que vous reconnaissez à Saïd-Abasse Dahalani?
      Où avez-vous vu que j’ai des “prétentions”?
      Où avez-vous vu que j’ai un “ego”?
      Je ne suis pas du tout intéressé par le pouvoir et par une entrée en politique. Les prétendants ne manquent pas. Ces choses-là ne m’intéressent pas. Je suis un simple observateur, neutre et objectif.
      Me reprochez-vous de faire l’apologie de la compétence, de l’expertise et de la responsabilité? Comme c’est cela, dites-le ouvertement.
      Cordialement,
      ARM

      Répondre
    • Ali Madi

      novembre 3, 2021 at 11:52

      Il aurait été mieux de laisser les comoriens le dire si tant était vrai. En politique, seuls les résultats comptent. Les productions expertes jamais mises en application ne sont qu’une propagande fertile. Quand à Mamadou, on peut lui reconnaître ses qualités d’homme d’états comme ses défauts dont vous ne manquez jamais de donner du volume. Il est vrai qu’il n’a pas su construire un vrai parti politique malgré une popularité nationale importante. Votre parti est structuré malgré la non reconnaissance du peuple dans les urnes. Le citoyen n’embrasserait-il pas votre idéologie? Les hommes qui portent le parti ne jouissent-ils pas de la confiancce du peuple? Où se situent les difficultés qui freinent des quatres fers la marche en avant de ce Muruwa qui serait le produit de l’expertise et du génie comorienne?

      Répondre
  • Ali Madi

    novembre 3, 2021 at 11:52

    Il aurait été mieux de laisser les comoriens le dire si tant était vrai. En politique, seuls les résultats comptent. Les productions expertes jamais mises en application ne sont qu’une propagande fertile. Quand à Mamadou, on peut lui reconnaître ses qualités d’homme d’états comme ses défauts dont vous ne manquez jamais de donner du volume. Il est vrai qu’il n’a pas su construire un vrai parti politique malgré une popularité nationale importante. Votre parti est structuré malgré la non reconnaissance du peuple dans les urnes. Le citoyen n’embrasserait-il pas votre idéologie? Les hommes qui portent le parti ne jouissent-ils pas de la confiancce du peuple? Où se situent les difficultés qui freinent des quatres fers la marche en avant de ce Muruwa qui serait le produit de l’expertise et du génie comorienne?

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  • Ali Ben Abdallah

    novembre 4, 2021 at 2:40

    Moi j’aimerai bien connaître les raisons profondes de cette fixation sur un homme. Depuis quelques mois nous avons affaire à des posts épisodiques contre la même personne, qui ressemblent plus à des attaques sur commande plutôt qu’à autre chose. Reste à savoir qui est derrière tout ça et pour quel intérêt.

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    • Ali Madi

      novembre 4, 2021 at 8:17

      Vous ne pouvez contraindre les gens de s’exprimer sur la conduite publique des autres. Il vous reste à argumenter pour opposer les vues et permettre aux lecteurs de se faire une idée proche de la vérité. Les tentatives d’intimidation ne sont pas la solution. Les critiques portées sur des politiques nous permettent de mieux appréhender les conséquences de nos choix électoraux. Celui qui craint la critique doit avoir une conduite saine ou s’éclipser de la vie publique

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  • Saïd Bakari

    novembre 6, 2021 at 9:59

    Pour ce cas précis, le doute est permis, tellement l’acharnement sur Abasse Dahalani est trop flagrant. Je comprends maintenant pourquoi l’intéressé lui-même n’y attache pas d’importance (aucune réaction, du moins connue de sa part) et doit sûrement en rire.

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    • ARM

      novembre 6, 2021 at 2:02

      Il a le droit de rire, mais pas celui de croire que Mohéli lui appartient. Toute honte bue, cet homme arrogant et narcissique s’était même arrogé le droit d’aller voir plus légitimes que lui pour vouloir leur faire signer ses papiers parlant de son ou sa COMRED. Parce qu’il est qui?

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    • Ali Madi

      novembre 6, 2021 at 5:24

      Il n’y a pas d’acharnement sur A. D. Celles et ceux qui parleraient de lui, le ferait pour son implication dans la vie publique ou politique. A lui de saisir l’occasion pour développer ses idées. Moins on parle de lui, plus il deviendra une personne anonyme. Ce qui, en politique, n’est jamais bon. Alors, déconstruisez les attaques par des arguments tangibles au lieu de vouloir empêcher quiconque de porter des critiques ou assainir des attaques idéologiques sur A.D. Ainsi, vous rendrez un très bon service à votre Dahalane politique.

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  • Ali Madi

    novembre 7, 2021 at 1:42

    ARM, ne parle pas de débat. Ce juriste de profession et journaliste est un polémiste politique. La politique étant l’art d’organiser la vie de la cité, ARM est un citoyen libre d’expression et soucieux du future de son pays. A chaque fois que besoin sera, il posera la plume sur un papier pour dire ce qu’il pense sans l’hypocrisie qui gangrène la société en générale et la politique comorienne en particulier. Si AD ne réagit pas parce qu’indifferent aux propos tenus par ARM, pourquoi en donnerez une importance, à moins que vous soyez en service commandé. Nous autres attendons des débats formateurs qui à être chauds mais audibles. ARM représente un courant insulaire et national, AD aussi. Chacun d’eux a le droit de dire et faire de la politique comme de critiquer ou assener des attaques sur l’idéologie de l’autre.

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