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Mais, qu’est-ce qu’Azali est encore parti faire à Glasgow?

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Mais, qu’est-ce qu’Azali est encore parti faire à Glasgow?

Son escapade en Écosse se résume à des pitreries humiliantes

Par ARM

       Lors de sa première kleptocratie tyrannique (1999-2006), le dictateur Assoumani Azali Boinaheri assistait à une conférence internationale. Tout à coup, il vit de loin, le tyran assassin Blaise Compaoré. De toutes les forces de ses cordes vocales, il cria comme un fou, à 30 mètres du tyran sanguinaire du Burkina Faso: «Blaise! Blaise! Blaise!». Les chefs d’État présents sur les lieux fuyaient, croyant que le forcené de Mitsoudjé criait à l’intrusion d’une bande de terroristes sur les lieux de la conférence. Cela s’explique par le fait que dans les milieux diplomatiques et internationaux, il y a des codes écrits et non écrits, des dits et des non-dits sur le comportement des dirigeants quand ils se trouvent à l’étranger. Des États africains forment les responsables de leur protocole au Maroc. Ce chef d’État maghrébin fit former son épouse en protocole en Allemagne. À la mort du Roi Hassan II, le 23 juillet 1999, son fils Sidi Mohammed, devenu le Roi Mohammed IV, mit à la retraite la vieille garde du Palais royal sauf celle du Ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie.

En fait, «l’histoire diplomatique classique a fait du protocole une pierre de touche de la règle de l’égalité souveraine des États. Le protocole est alors le sel de la diplomatie, des relations formelles entre sujets égaux de la communauté internationale»: Joseph Owona: Le système diplomatique. Le protocole, in sous la direction de Sikhe Camara et Joseph Owona: Droit international et relations internationales. Encyclopédie juridique de l’Afrique, Tome II, Les Nouvelles Éditions africaines, Abidjan, Dakar et Lomé, 1982, p. 161.

Mais, qui va apprendre au despote Assoumani Azali Boinaheri le savoir-vivre en diplomatie? En tout cas, pas son fugitif international Hamada Madi Boléro, autoproclamé «meilleur expert comorien en Droit international public, Relations internationales, Diplomatie et protocole», lui qui, recevant une médaille de Nègre de lui, prononça un discours, ne sachant même pas qu’il devait se limiter à un «Merci, Monsieur le Président».

Le tyran Assoumani Azali Boinaheri a débarqué à Glasgow, Écosse, où il n’a rien à faire. Au lieu de se comporter en homme, il se lance dans ses pitreries, singeries et enfantillages grandguignolesques, y compris devant Boris Johnson, le Premier ministre britannique. Il s’affirme en petite bière et en demi-sel. Pour son malheur et celui du peuple comorien, il aime voyager et se faire photographier aux côtés des dirigeants étrangers. C’est son dada.

Il devra aller au Portugal, et se rendre sur la rive droite de l’estuaire du Tage, à Lisbonne, la capitale. Près de la multiséculaire tour de Belèm, il verra le monument que le tyran Antonio Salazar (1889-1970) a bâti en souvenir et à la gloire des navigateurs portugais du XVème siècle, qui avaient sillonné le monde. Une sculpture représente le vieillard au «cœur avisé». Ce personnage est cité dans les Luisiades (1556-1572) de Luis de Camoens (1525-1580). Il parlait à l’équipage d’un navire qui s’apprêtait à aller sillonner les mers et océans au XVème siècle, mais on a l’impression que c’est au tyran Assoumani Azali Boinaheri qu’il parlait.

Dans son discours, on retrouve ce passage: «O gloire de commander! O vaine convoitise de cette vanité qu’on appelle la Renommée! Désir trompeur, attisé par ce qu’on nomme gloire et qui n’est que du vent. […] Vers quels nouveaux désastres médites-tu d’entraîner ce Royaume et ces hommes? Quels périls, quels trépas leur réserves-tu sous quelque pompeuse appellation? Quelles faciles promesses leur feras-tu de Royaumes et de mines d’or? Quelle gloire iras-tu leur promettre? Quels éloges? Quels triomphes? Quelles palmes? Quelles victoires? […] Vous allez au-devant de périls inconnus, incertains, à seule fin que la Renommée vous chante et vous flatte en vous prodiguant les titres de seigneurs de l’Inde, de Perse, d’Arabie et d’Éthiopie»: Luis de Camoens: Lusiades, Chant IV, strophes 94, 95 et 101. Ce monument de Lisbonne a été inauguré en 1960, à l’occasion du 500ème anniversaire de la mort du Prince Henri le Navigateur, l’initiateur du colonialisme du Portugal en Afrique.

Les pitreries du tyran voyageur Assoumani Azali Boinaheri se résument à un besoin de «gloire de commander», à la «vanité», à «la convoitise de la Renommée», au «désir trompeur de la gloire», aux «désastres», aux «périls», aux «trépas», aux «pompeuses appellations», aux «faciles promesses», aux «éloges» sur le vide, la médiocrité et aux «titres des seigneurs». Que va-t-il ramener de Glasgow? Rien? Justement, où sont ses prétendus 4,3 milliards d’euros «reçus» de la prétendue conférence de Paris des 2 et 3 décembre 2019? On attend toujours…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 3 novembre 2021.


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