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Les mensonges des Comores sur Mayotte font pschitt!

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Les mensonges des Comores sur Mayotte font pschitt!

Nassuf Mhoma, de Grande-Comore, rejette ces mensonges

Par ARM

«Au-delà de certaines bornes, le ridicule ne tue plus… il conserve»: Pierre Péan: L’argent noir. Corruption et sous-développement, Fayard, Paris, 1988, p. 203. Il faut le rappeler à un moment où les mensonges des «bons et vrais Comoriens», des autorités de la dictature de Mitsoudjé et de l’idéologie historique dominante des Comores sur Mayotte tournent au ridicule et à l’eau de boudin. Dimanche 16 avril 2023, des chantres du droit-de-l’hommisme se réunissent à la Réunion pour dénoncer le droit légitime de la France à défendre et à protéger son département de Mayotte. Et là, l’Anjouanais Nabouhane Mohamed, «Professeur à la retraite», crée son propre Droit administratif «français» en disant qu’en Droit positif français, quand les autorités délogent des gens qui occupent illégalement un terrain, elles doivent les reloger ailleurs. «Le Professeur à la retraite» ment: il y a relogement quand, pour des besoins d’intérêt général, les pouvoirs publics délogent des gens pour construire un ouvrage qui nécessite l’évacuation du terrain où ils vivent et si ce terrain leur appartient légalement. Autrement, si on devait suivre la belle théorie du «Professeur à la retraite», il suffirait de dire à tous les Comoriens d’entrer clandestinement à Mayotte occuper illégalement les terrains des Mahorais, comme ils le font déjà sans vergogne, se faire déloger, dans l’espoir de se faire reloger. Ce niveau de mensonge est indécent et malsain. Lors de mon vécu parisien, j’ai vu des squatteurs blancs français se faire déloger sur des terrains français qu’ils occupaient illégalement en France, et même les plus optimistes n’ont jamais invoqué la fantaisie du «Professeur à la retraite». Les squatteurs sont partis ailleurs…

       Et comme cela ne suffisait pas, il a fallu qu’on tente par tous les moyens de me faire taire afin que je ne soutienne plus que Mayotte est géographiquement dans l’archipel des Comores, mais juridiquement, institutionnellement et politiquement au sein de la République française, au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Heureusement, la haine et le mépris que me vouent férocement les chantres de l’idéologie historique dominante a réveillé les esprits les plus sérieux, et des Comoriens s’entretuent sur Internet au sujet de «la nation comorienne», dans un pays dont les ressortissants de chaque île se barricadent dans leur insularité et rejettent les Comoriens des autres îles, refusant toute volonté de vivre ensemble.

       L’une des prises de position les plus intéressantes à ce sujet nous vient de Nassuf Mhoma, originaire de Grande-Comore, qui tape très fort en disant que d’après le Droit international, Mayotte n’a jamais été comorienne: «Si nous voulons raisonner de manière intelligente, Mayotte n’appartient pas aux Comores. C’est ce que nous notons quand nous voulons nous attacher aux preuves existantes. En nous référant à la réalité historique et aux archives, quand nous parlons de politique, nous constatons que Mayotte n’est pas comorienne. […]. J’ai fait une recherche universitaire, qui est à l’Académie internationale de Syrie, pour ceux qui veulent travailler sur le sujet. Nous avons parlé de la politique de la France dans notre pays, les Comores. Nous allons parler de Mayotte. Je souhaite signaler que si nous voulons réfléchir selon une démarche académique, de manière intelligente, et en nous référant au Droit, Mayotte n’appartient pas aux Comores. C’est la conclusion à laquelle on arrive quand on consulte les archives qui existent. Quand on consulte les archives, quand veut avoir un raisonnement politique, on se rend compte que Mayotte ne fait pas partie de notre pays, les Comores. Nous devons faire la différence entre la manière à laquelle se sont passées les choses et comment elles sont, d’une part, et nos désirs sur ce que nous voudrions qu’elles soient, d’autre part. C’est ce que j’ai appris dans le cadre de mes recherches.

       Nous tous savons que nos relations avec la France ont été planifiées et préparées par la France depuis bien longtemps, avant même la Première Guerre mondiale, avant la configuration actuelle des frontières, avant la configuration actuelle des institutions. […]. Si aujourd’hui, on peut parler de la configuration de l’État, des frontières et des institutions, cela ne pouvait être le cas avant. […]. Nous autres Comoriens refusons de parler de Mayotte de manière scientifique et intelligente. C’est la raison pour laquelle nous n’arrivons à aucun résultat positif sur le sujet. […].

       Quand nous nous référons à l’Histoire de notre pays, pour voir comment la France est entrée aux Comores, et avant d’y arriver, nous devons examiner notre vivre en commun entre Comoriens, pour savoir comment nous vivons ensemble, quel groupe humain sommes-nous, quelles sont nos origines. […]. Le peuplement de l’archipel des Comores ne pouvait déboucher sur une communauté unie et homogène, compte tenu de la diversité de ses origines. Nous ne sommes pas du même sang. Celui qui nous a unis, c’est la France, et son idée d’origine n’était pas la colonisation, puisqu’il n’y a pas eu de conquête, par la force, comme on le constate sur la base des archives, que nous devons analyser de manière objective. […]. Les puissances étrangères étaient en compétition stratégique au sujet des Comores. Les Sultans des différentes îles de l’archipel des Comores ne s’entendaient pas entre eux. Le Sultan de Madagascar s’entendait avec ceux de Mayotte. C’est pour cela que le Malgache Andriantsouly avait pu s’installer à Mayotte et avait bénéficié de l’aide de la France. […].

       Les Comoriens ont l’habitude de dire qu’un étranger venu de Madagascar a vendu Mayotte, une terre qu’ils revendiquent comme la leur. Or, ils ne peuvent pas le faire parce que, au début, nous n’étions pas ensemble, dans le même pays. Géographiquement, chaque île est isolée de l’autre. Chaque île avait son Sultan. Celui qui a uni les îles de l’archipel des Comores, c’est la France, à la suite des différents accords qu’elle avait conclus avec chaque île, à part. Donc, jadis, ces îles n’avaient aucune unité politique. L’Histoire nous apprend que chaque île avait son chef. Les Comoriens des autres îles n’ont pas contesté l’accord entre la France et Mayotte, puisque les îles n’avaient pas d’unité politique. La contestation est arrivée après, quand la France a rassemblé les quatre îles. Nous ne pouvons donc pas demander à Mayotte d’être comorienne. La France a uni les îles Comores pour mieux les administrer, et ce, à la suite des accords qu’elle a conclus avec chacune des quatre îles, pour les aider.

       Étudions cette question par le savoir, l’intelligence et l’objectivité, en laissant de côté les sentiments, car les sentiments ne nous aideront jamais. C’est la France qui dirigeait. L’unité des Comores date de 1946, quand elle les avait séparées de Madagascar, mais dirigeait toutes ces îles. Pour s’installer sur les différentes îles de l’archipel des Comores, la France a signé un accord séparé avec chaque île. […]. Si nous consultons les politologues et les historiens, ils nous diront que les Comores n’ont jamais eu une unité politique. Nous n’étions pas colonisés parce que la France n’avait pas conquis les îles par la force mais avait signé un accord avec chaque île, séparément. […]. La France avait organisé un référendum d’autodétermination pour que chaque île choisisse son destin, elle qui avait uni les îles et qui ne voulait imposer le choix des uns aux autres. Mayotte a fait son choix. Ali Soilihi et les autres ont tout fait pour intégrer Mayotte dans les Comores. Ils ont tous échoué parce qu’ils veulent défier la vérité de l’Histoire.

       Certes, l’ONU a dit que les Comores sont constituées de 4 îles, mais l’ONU ne créé pas les États, et ne peut rien imposer à Mayotte. […]. La France ne s’est pas opposée à la création d’un État aux Comores et à son entrée à l’ONU. Après le référendum d’autodétermination, en 2009, la France a donné à Mayotte la possibilité de choisir entre la départementalisation au sein de la France et les Comores. De nouveau, les Mahorais ont choisi la France. Chers Comoriens, la signification de cela, c’est que Mayotte n’est pas à nous. Au cours de l’Histoire, Mayotte n’a jamais été comorienne. Les Mahorais ont choisi la France. La France a été plus intelligente pendant que nous nous entêtons en prétendant que Mayotte est comorienne. La France a eu recours au Droit. Si nous nous basons sur le Droit, nous devons accepter le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, qui permet aux Mahorais de choisir entre les Comores et la France, et qui ont choisi la France. Si nous étions intelligents, nous aurions dû accepter cela. Je vais choquer les Comoriens en disant cette vérité, mais c’est la vérité. Si demain, l’Émirat de Dubaï voudrait se retirer des Émirats Arabes Unis, l’ONU y déléguera des observateurs et en acceptera les résultats. Le Sud Soudan voulait se détacher du Soudan et y arrivé. Mayotte a été consultée à deux reprises sur son destin, en vertu du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et a choisi la France. Il ne sert à rien de contester aux Mahorais le droit d’être Français, au prétexte qu’ils ont les cheveux crépus et s’appellent Abdou. Les peuples qui ne voulaient pas de la France ont combattu la France avant de signer des accords, parfois secrets et dont ils ignorent le contenu, avec elle. Chaque peuple a droit à l’autodétermination, et cela relève du Droit international public. Le refus des Comores par Mayotte est légal au regard du Droit international public. Mayotte ne quittera jamais sa sécurité matérielle au sein de la France pour la misère des Comores. Oublions que l’ONU dit que les Comores sont 4 îles».

       Nous qui rejetons les diktats et la pensée unique de l’idéologie historique dominante des Comores subissons des injures, des pressions et des menaces. Des Grands-Comoriens ont trouvé la solution pour concrétiser leur rêve de «Mayotte est comorienne et le restera à jamais» et «Les Comoriens sont chez eux à Mayotte»: «ARM est fou». C’est vrai. Et «le fou» leur demande de citer le nom d’un seul individu ayant porté le titre officiel de «Sultan des Comores», d’expliquer pourquoi la France a négocié chaque accord avec chaque île séparément, d’expliquer pourquoi ce n’est pas avec «l’État comorien», inexistant, que l’État français a négocié, mais avec le Sultanat dominant de chaque île, pourquoi le mot «Comores» ne figure sur aucun des 4 accords. «Le fou» leur rappelle la sentence arbitrale de Max Huber: 1.- La présence ininterrompue d’une puissance sur un territoire sans contestation de la population directement concernée crée une relation de souveraineté nationale et, en cas de contestation par un pays tiers, le Droit est en faveur de la puissance dont l’autorité a été la plus durable sur le territoire convoité, en dehors de toute contestation: Max Huber: Sentence arbitrale rendue le 4 avril 1928 entre les États-Unis et les Pays-Bas, dans le litige relatif à la souveraineté́ sur l’île de Palmas (ou Miangas), Cour permanente de Justice internationale (CPJI): Affaire de l’île de Palmas (ou Miangas), La Haye, le 8 avril 1928, pp. 8-9.

       Quand alors, les Comores, en tant qu’État souverain, ont exercé leur autorité sur Mayotte alors que leur création en tant qu’État souverain remonte au 6 juillet 1975, date de la proclamation de leur indépendance? Jamais! Avant, elles n’étaient pas un État, mais un Territoire français d’Outre-Mer à qui la France avait accordé une autonomie interne. En Droit public (Droit administratif, Droit international public et Droit constitutionnel), c’est la base de tout. Que les gens fassent attention, très attention aux concepts juridiques qu’ils agitent.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 18 avril 2023.


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6 Comments

  • Mavouna

    avril 21, 2023 at 9:06

    Cher ARM
    Vous qui prétendez que la France est le parfait modèle en matière de respect du droit et que Mayotte n’est ^pas une terre comorienne vous avez éludé la question d’Ali. Pourquoi les Comoriens sont aussitôt refoulés dès qu’ils mettent leurs pieds à Mayotte alors que les Malgaches et les Africains du continent sont accueillis et régularisés ?

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    • ARM

      avril 22, 2023 at 5:34

      Bonjour, Mavouna,
      Celui qui véhicule cette information ment. Autrement, pourquoi il arrive aux Malgaches et aux Africains du continent de manifester publiquement contre ce qu’ils considèrent comme un traitement inapproprié à leur égard? A Mayotte, on retrouve des milliers d’Africains et de Malgaches pris au piège d’une rumeur de régularisation automatique alors que la réalité est autre. Et puis, si cela était vrai, des millions d’Africains seraient à Mayotte.
      Fraternellement,
      ARM

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