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L’élection d’Abdou Ousseni est légale et régulière

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La Cour constitutionnelle n’invalide pas la constitutionnalité

Par ARM

   De pathétique, «l’opposition républicaine» la plus antirépublicaine du monde est devenue lugubre. Avec sa duplicité, ses arguties prétendument juridiques et sa mauvaise foi, elle est devenue ennuyeuse. Elle s’est transformée en antichambre de deuil national. Elle ne se réunit que pour remuer sa propre fange et fouiller dans ses propres poubelles, dont elle répand le contenu dans les rues, se ridiculisant matin, midi et soir. Quand elle ne trouve pas un vrai sujet de discussion, elle affabule, allant jusqu’à parler du régime politique actuel en termes de «régime politique agonisant», alors que celui-ci suit son cours normal de 5 ans, le Président Ikililou Dhoinine, en homme civilisé et bien éduqué, ayant annoncé avant son entrée à Beït-Salam en tant que Président de la République qu’il ne passerait pas au Palais présidentiel une seconde de plus le 26 mai 2016, alors qu’Ahmed Sambi, le chef de la haineuse «opposition républicaine» la plus antirépublicaine du monde, s’y était incrusté une force une année de plus, au mépris de la honte, de la Constitution, de la légitimité et de la légalité. Alors que les Comoriens ont d’autres soucis en tête, voilà les agitateurs et remueurs de poubelles, qui font un ramdam puéril sur un prétendu «coup d’État institutionnel», partis sur une nouvelle piste qui les conduira sur des nouvelles déconvenues et désillusions: ergoter, disserter et pérorer sur «l’annulation du bureau de l’Assemblée élu le 5 avril dernier dans des conditions très contestées par l’opposition». Quelle opposition? Pour la première fois dans l’Histoire de l’humanité, une décision devant être rendue par une juridiction constitutionnelle est connue d’avance alors que tout indique que c’est le contraire qui sera décidé par l’organe compétent.

   Les ultras de «l’opposition républicaine» la plus antirépublicaine du monde doivent cesser d’enfumer les Comoriens parce que l’élection du Docteur Abdou Ousseni à la présidence de l’Assemblée de l’Union des Comores a respecté les deux conditions juridiques requises: d’une part, le quorum, et d’autre part, la majorité. Est-ce que la condition relative au quorum a été respectée? Oui, cette condition a été respectée. Est-ce que la condition relative à la majorité a été respectée? Oui, cette condition a été respectée. Que s’est-il passé? Une première réunion des Députés n’avait pas permis d’élire le Bureau de l’Assemblée. Le lendemain, le Doyen d’âge des parlementaires, qui faisait office de Président par intérim de l’Assemblée, envoya des SMS à tous les élus pour les convier à une nouvelle réunion de travail. Le décompte a été fait, et il avait été constaté que le quorum était très largement dépassé parce que même les Députés de l’opposition étaient dans l’enceinte de l’Assemblée, dans le but d’en troubler les travaux. Le problème du quorum étant résolu, il restait celui de la majorité. Or, il est de notoriété publique que le Bureau de l’Assemblée a été élu par la majorité des votants. Les gens de «l’opposition républicaine» la plus antirépublicaine du monde savaient qu’ils n’avaient aucune chance de diriger le Parlement.

   Faut-il prouver tout ça? Oui. Alors, nous allons rechercher cette preuve dans la bouche de l’un des chefs de «l’opposition républicaine», en la personne de Maître Fahmi Saïd Ibrahim, Président du Parti de l’Entente comorienne (Député) et Député à l’Assemblée de l’Union des Comorienne. Quand il apprit le coup de Jarnac que son «ami et allié» Ahmed Sambi lui avait fait en s’alliant pour quelques minutes à Mouigni Baraka, le Gouverneur de la Grande-Comore et plus grand boxeur-catcheur comorien de tous les temps, sans même lui en parler, il avait fait une déclaration de 14 minutes et 4 secondes en comorien, et c’était le jeudi 2 avril 2015. Il avouait à travers ses propres problèmes à se faire élire à la tête de l’Assemblée, les problèmes de toute «l’opposition républicaine»: «Mais, je conclus. Je conclus en vous disant que quand j’avais déclaré ma candidature à la députation, j’avais dit à la population d’Itsandra que je serai également candidat pour le perchoir, c’est-à-dire candidat à la Présidence de l’Assemblée. Aujourd’hui, je dois présenter mes excuses aux habitants d’Itsandra, pour qu’ils ne croient pas que je leur ai menti. Je leur demande pardon parce que je ne crois pas que je serai candidat et je ne serai pas candidat. La raison pour laquelle je ne serai pas candidat, je dois vous l’expliquer pour que vous la connaissiez, parce que c’est votre droit, c’est parce qu’aujourd’hui, je suis seul, aujourd’hui Juwa s’est allié à Mouigni fils de Saïd Soilihi, aujourd’hui, les Députés de Mouigni fils de Saïd Soilihi ne voteront pas pour moi pour le perchoir. Et le frère, le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi m’a demandé de soutenir la candidature du frère Ibrahim Mohamed Soulé qui, peut-être sera soutenu par Mouigni fils de Saïd Soilihi, et je dois me mettre en réserve. Comme j’ai été sollicité et comme je dis que c’est peut-être vrai, et comme le Président Sambi m’a sollicité, je suis obligé d’accepter. Je croyais que Juwa allait se mobiliser pour moi, mais Juwa s’est allié à Mouigni fils de Saïd Soilihi, et Mouigni Saïd Soilihi ne voit pas Fahmi d’un bon œil. Donc, je n’aurai aucune chance de me faire élire. C’est pour cela que je présente mes excuses à tous les gens d’Itsandra, en leur disant que ce n’est pas que je ne voudrai pas être candidat, mais dans la configuration politique actuelle, on m’a demandé de ne pas y aller».

   Qu’on se le dise, quand il a fallu procéder à l’élection du Bureau de l’Assemblée de l’Union des Comores, les opposants s’étaient comportés en desperados et en coupeurs de routes, Mohamed Bacar Dossar croyant qu’il était toujours à l’époque où il pouvait gifler d’aimables, honorables et respectables cadres grands-comoriens de haut niveau à la Présidence de la République sous son cousin Ahmed Sambi. Il s’était arrogé le droit de confisquer les clés du Palais du Peuple comme s’il s’agissait de celles de sa demeure familiale. Dans un pays civilisé, il y a des règles à respecter, et quand on entrave le fonctionnement régulier des institutions publiques, on en paie le prix fort. C’est quand ces prétendus opposants qui quémandaient les postes et qui ne sont devenus des «opposants» que par frustrations haineuses ont bloqué le Parlement que les forces de l’ordre sont intervenues. Il ne fallait pas laisser des hors-la-loi semer le désordre dans le Temple de la Loi. Agressé par l’attitude sauvage et inacceptable de ces gens-là, l’État comorien se devait réagir en calmant les ardeurs de ces desperados à la recherche du statut de martyrs. Ce sont des Députés certes, mais qui ont eu un comportement de desperados, et les pouvoirs publics ne pouvaient laisser ces gens-là se comporter comme ils le faisaient. Ils frappaient les autres Députés.

   À l’époque, ces ultras avaient accusé Hamada Madi Boléro d’être à l’origine de l’envoi des forces de l’ordre dans l’enceinte pour sa libération, comme à une autre époque, quand il avait fallu libérer Anjouan. Or, au moment des faits, le Directeur du Cabinet du Président étudiait tranquillement ses dossiers dans un avion qui devait le déposer à Paris d’où il devait se rendre au Maroc à la tête d’une délégation officielle pour la conclusion finale d’un accord de Défense entre les Comores et le Maroc. Les gens de «l’opposition républicaine» avaient tout inventé, s’étaient rendus à Addis-Abeba et à Antananarivo, et étaient rentrés bredouilles chez eux. On les écoutait du bout des oreilles, sans plus. Aujourd’hui, ils se lancent dans un combat perdu d’avance, et ils sont à féliciter pour leur ténacité et leur acharnement dans la haine. Le Bureau de l’Assemblée a été élu de façon à respecter les normes pertinentes du Droit positif comorien. Le reste ne relève que de la charlatanerie juridique de gens habitués à faire les pires interprétations de la Loi, faisant dire à ce Français qui connaît les Comores du bout de ces doigts, pour y avoir séjourné à plusieurs reprises: «Les Comores sont devenues le pays des faux médecins, des faux chirurgiens, des faux avocats, des faux juges et des faux Procureurs». Comment lui donner tort?

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 29 juin 2015.


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