Le Parti Juwa: sauver les Comores de la vile tyrannie
Juwa, alternative crédible à la dictature d’Assoumani Azali
Par Kamal Abdallah Salim
Depuis quelques mois, je n’ai pas fait usage de ma plume, pour partager avec vous des réflexions sur l’actualité nationale, pourtant surchargée et inquiétante. Certainement, nombreux parmi mes lecteurs s’interrogeaient sur mon silence et ses raisons. Pourtant, en aucun moment, je n’ai cessé d’entreprendre et d’agir contre la dictature féroce et criminelle du Colonel Assoumani Azali, qui a cruellement pris en otage notre peuple et notre pays dans leur ensemble.
Mes chers compatriotes,
Durant toute cette décennie, et comme cela avait été le cas par le passé, je suis resté fidèle et loyal à mes valeurs civiques et à mes principes de justice, de liberté et de progrès, plus que jamais profondément ancrés en moi, au plus profond de mes entrailles. Je suis en totale harmonie avec ma conscience, en paix avec ma raison, et serein avec ma personne. Dans cette longue et difficile bataille contre la vile dictature d’Assoumani Azali, je loue et salue l’engagement courageux de notre communauté comorienne installée à l’étranger, qui s’est investie avec vaillance, courage, abnégation et détermination, battant le pavé nuit et jour des années durant sans jamais se plaindre, au cours de 7 ans d’efforts et de sacrifices consentis pour répondre à l’appel d’un pays meurtri, traumatisé, souillé et détruit par Assoumani Azali et son entourage.
Mes chers compatriotes,
On dit que celui qui a planté un arbre avant de mourir n’aurait pas vécu inutile.
Je le pense aussi.
Mon organisation politique, le Parti Juwa est l’œuvre citoyenne mûrement réfléchie et minutieusement organisée par un homme, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, que Dieu lui rende grâce, en veillant sur sa vie et sur sa santé, Incha Allah. Cette belle œuvre citoyenne et politique, parfaitement réussie, merveilleusement aboutie, a démontré son efficacité à chaque rendez-vous avec le suffrage populaire. Le peuple comorien en a fait un vecteur de citoyenneté et de civisme depuis 2014, année de sa fondation. Le paradoxe dans l’Histoire d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, c’est que ce dernier est arrivé démocratiquement au pouvoir le 26 mai 2006 sans l’appui d’un parti politique, mais avec le soutien du peuple comorien, respectant la règle selon laquelle une élection présidentielle est un contrat synallagmatique entre un homme et un peuple. C’est une règle magnifique qui honore les deux parties, le peuple comorien et le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.
Je rends un vibrant hommage au peuple fidèle et loyal des Comores et à son partenaire également fidèle et loyal, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, surtout en ces temps difficiles.
Pourquoi Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a-t-il éprouvé le besoin de créer un parti politique alors qu’il a démontré que seul, il réussit là ou beaucoup ont lamentablement échoué, même avec un appareil politique et les moyens imposants de la puissance publique? Il va sans dire qu’en dirigeant visionnaire, il avait anticipé sur ce qu’il allait se produire: sa neutralisation anticonstitutionnelle, illégale et inhumaine par ses adversaires politiques, devenus des ennemis mortels. Il avait ainsi imaginé que le Parti Juwa jouera son rôle pour se mobiliser et venir en aide au peuple, en défendant ses intérêts légitimes, en veillant à ses acquis d’unité nationale, d’intégrité territoriale, des fondements de l’État de Droit et de la démocratie, toutes choses dont l’aboutissement est le parachèvement de la construction nationale.
Ces sont les chapitres qui définissent les devoirs d’une formation partisane, à travers la conduite de ses dirigeants. Dès lors, refuser de répondre à l’appel du peuple face au tyran Assoumani Azali, sous prétexte d’un manque de garanties pour pouvoir défendre les intérêts supérieurs de la nation en période électorale, c’est tout simplement adopter une attitude d’un soldat déserteur, pis sacrifier le Général pour préserver sa personne. C’est innommable.
Mes chers compatriotes,
Parce que beaucoup d’enjeux nationaux sont menacés par le régime politique sanguinaire et kleptocratique d’Assoumani Azali, constitué d’un groupe de kleptomanes et de kleptocrates éhontés et dépourvus de tout sentiment patriotique, l’heure est à la mobilisation autour du Parti Juwa, sans états d’âmes, ni petits comptes d’apothicaire de nature politicienne.
Le Parti Juwa dans son ensemble doit s’engager et mobiliser la population sans retenue, ni arrière-pensée politicienne.
Mes chères frères, mes chères sœurs, nous devons transcender nos divergences stratégiques et tactiques, mettre de côté nos égos surdimensionnés, taire nos querelles de leadership. Il est évident que si, par malheur, c’est le statut quo qui l’emporte, alors ce sont les Comores dans leur ensemble qui seront perdantes. Assoumani Azali et son clan de criminels continueront à conserver le contrôle exclusif du pays, pour perpétuer son pillage et sa mise à mort.
J’en appelle donc à l’unité de toutes les forces vives, au rassemblement de toutes les bonnes volontés et au sursaut des femmes et hommes épris de paix de liberté pour stopper net dans sa fuite en avant la caravane mortuaire des bourreaux de notre peuple.
Peuple comorien, ne ratons pas ce rendez-vous crucial avec l’Histoire.
Après des décennies d’atermoiements et d’improvisations, ensemble remettons le pays sur les rails et dans le sens de la marche. Le Parti Juwa présente une alternative crédible à la dictature d’Assoumani Azali. Sauvons les Comores. Faisons confiance au Parti Juwa pour tirer le pays vers le haut.
«Ntsi yehipara vapvo derapara», «Le pays est arrivé là où nous sommes».
Par Kamal Abdallah Salim
Kamal Abdallah Salim
Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.
© www.lemohelien.com – Jeudi 4 janvier 2024.
