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Caporal Bourhane Hamidou aux ordres du «Colonel» tyran

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Caporal Bourhane Hamidou aux ordres du «Colonel» tyran

Mission: faire de l’ombre au candidat du Juwa au Nioumakélé

Par ARM

       Votre site préféré tient pour non-sens et pour non-évènement l’élection dictatoriale et gubernatoriale qui n’aura pas lieu le dimanche 14 janvier 2024. Ça ne l’intéresse pas. Cette horrible mascarade ne l’intéresse pas. Voilà des rigolos qui présentent des candidatures à une élection qui n’aura pas lieu et qui, moins de deux semaines avant ce non-évènement poussent des cris de vierge effarouchée, en demandant l’impossible «sécurisation d’une élection qui n’aura pas lieu», alors que cette demande aurait dû précéder et conditionner leurs dépôts de candidature. La dictature a le contrôle total, entier et exclusif de toute la chaîne de production de l’évènement qui n’aura lieu, et fait ce qu’elle veut pour une répétition générale de l’élection qui n’a pas eu lieu le 24 mars 2019.

On apprend beaucoup de choses du Maroc, pays des «politiciens sans appartenance politique» ou SAP, ou «Indépendants», des «partis politiques de l’administration» ou «partis cocotte-minute».

1.- La fraude électorale est un art et un métier. Elle ne s’improvise pas. Selon Stephen Smith, le prestigieux Général Mohamed Oufkir, alors ministre de l’Intérieur du Maroc, «garde le contrôle de la situation, manipule une série de scrutins, les élections communales et municipales de 1969 aux législatives de 1970 en passant par un nouveau référendum constitutionnel en juillet, qui enregistre 98,85% d’approbation malgré une campagne hostile menée par l’opposition. “Le maître d’œuvre du trucage électoral, c’était lui. Il faisait même voter les morts, admet Fatima [Fatima Chenna, sa veuve]. Mais, vingt-cinq ans après Oufkir, on continue de truquer les élections au Marocˮ. Raouf [le fils] se souvient d’une “femme hypocriteˮ, invitée à déjeuner le jour d’un scrutin, qui demande à Oufkir, les “premières tendances”. Le général réplique: “Madame, voulez-vous les résultats des élections d’hier ou des élections qui vont avoir lieu dans un an?ˮ. Il n’est pas dupe du rôle qu’il joue, mais il le joue à fond». Stephen Smith: Oufkir. Un destin marocain, 2ème édition, Hachette Littératures, Collection «Pluriel Actuel», Paris, 2002, p. 278.

2.- J’étais au Maroc au moment de l’évènement, et j’avais beaucoup ri à l’époque: «Le 28 février 1997, à Rabat, onze partis politiques, dont cinq de l’opposition, ont signé, avec le ministre de l’intérieur, M. Driss Basri, une charte politique visant “à la consolidation du régime démocratique fondé sur la monarchieˮ par la voie du consensus. Les termes de ce document sont révélateurs de l’atmosphère politique qui domine l’actuelle transition au Maroc. Tous les signataires se sont engagés à respecter la loi; l’administration s’oblige à veiller “au respect de l’égalité, de l’impartialité envers tous les partis politiquesˮ et à “sanctionner les pratiques illégalesˮ. Quant aux partis, ils promettent de mobiliser leurs électeurs “dans un esprit positifˮ et de ne pas contester, a priori, la sincérité des scrutins. L’opinion publique, à l’annonce d’un tel accord, a été passablement stupéfaite. Un journaliste a exprimé sa propre surprise en ces termes: “Depuis quand, dans les démocraties, éprouve-t-on le besoin de signer un engagement, en en faisant une montagne médiatique, qui stipule spectaculairement… que les gens vont respecter la loi?ˮ»: Zakya Daoud et Brahim Ouchelm: Vers une transition tranquille? Le Maroc prêt pour l’alternance, Le Monde diplomatique, Paris, juin 1997 (CD-ROM, 1954-2011).

Tout ça parle aux Comoriens. Pour nous en rendre pleinement compte, il suffirait à peine de noter que sur Radio France Internationale (RFI), les candidats cocotte-minute font des déclarations candides et à l’eau de rose, qui laissent à penser que la dictature de Mitsoudjé a la douceur et la splendeur d’une démocratie scandinave. Mais, cela n’étonne pas:

A.- Les faux candidats en présence sont aux ordres du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, qu’ils évitent soigneusement de critiquer, malgré la destruction des Comores par cette créature malfaisante. Tout le monde croyait que Kiki allait faire des déclarations fracassantes contre son chef. Il n’en est rien. Il continue à se présenter en serviteur de son tyran.

B.- Les vrais candidats de la dictature ne sont pas ceux qui sont présentés comme tels, étant noté que ces derniers sont appelés à «perdre» au profit de vrais pour que le dictateur de Mitsoudjé puisse dire à la communauté internationale: «Mes propres candidats aux élections gubernatoriales ont été battus. Je n’ai pas cherché à les faire élire de force. Donc, si les Comoriens m’ont élu, c’est qu’ils estiment que je suis un bon dictateur, le meilleur des dictateurs, et je ne peux rien contre la volonté de Dieu. Mon élection est un don de Dieu aux Comoriens».

Le Caporal Bourhane Hamidou, fabriqué par Ahmed Sambi

C.- L’exemple de prostitution le plus révoltant dans cette débauche de prostitution est donné par une prostituée politique habituée et professionnelle: le Caporal Bourhane Hamidou, qui fait sa prétendue campagne électorale sous les ordres de «Nardasse», frère du vrai candidat de la dictature pour les élections gubernatoriales à Anjouan, «homme d’affaires» véreux cocotte-minute subitement devenu très riche grâce au dictateur Assoumani Azali Boinaheri et à la dictatrice Ambari Darouèche, sa première épouse. Comoriens, Comoriennes, posez-vous une question: comment «un candidat de l’opposition» à l’élection dictatoriale qui n’aura pas lieu peut être le complice public et officiel du candidat de la dictature à l’élection gubernatoriale qui n’aura pas lieu à Anjouan? En réalité, le Caporal Bourhane Hamidou, ancien du Parti Juwa, dont il a consommé le sucre et le miel, est chargé d’une mission par son chef et compatriote régional du Hambou, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri: faire de l’ombre au candidat officiel du Parti Juwa dans le Nioumakélé, à Anjouan, sous l’œil bienveillant et attendri et la bénédiction de Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, candidat prostitué et préfabriqué par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Une fois de plus, des «acteurs politiques» des Comores décrochent la Noix de Coco d’Or de l’Hypocrisie, de la Duplicité et du Double Langage. Très bien. Continuez…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 5 janvier 2024.


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