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Le Congrès désavoue la dérive dictatoriale en cours

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Le Congrès désavoue la dérive dictatoriale en cours

Le dictateur s’entête, le bain de sang devient inévitable

Par ARM

     Les Comoriens continuent à demander l’arrêt de la dérive dictatoriale en cours aux Comores. Bien évidemment, compte tenu des objectifs affichés par la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, restée dans la surdité volontaire, le bain de sang est inévitable. Le Congrès, constitué des Députés et des Conseillers des îles, s’est réuni ce samedi 28 juillet 2018 au siège de l’Assemblée de l’Union des Comores. 72% des élus du peuple comorien étaient présents. À l’unanimité, ils ont pris la résolution qui met fin au référendum anticonstitutionnel dont ne veut pas entendre parler le peuple comorien. Cependant, le «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», n’en a cure. Il s’en moque, arguant du fait que c’est lui qui doit prendre toutes les décisions concernant les Comoriens et que les représentants du peuple n’ont pas voix au chapitre. Il est devenu «Dieu-État». Il est à la fois Dieu et l’État.

Aujourd’hui, que demandent les élus et représentants du peuple comorien? Le respect de la Constitution. D’ailleurs, le discours des élus et du peuple se ramène aux points suivants:

1.- Le référendum du lundi 30 juillet 2018 ne doit pas avoir lieu, et même s’il est organisé, le peuple, de concert avec l’opposition, n’en reconnaîtrait pas les résultats, forcément anticonstitutionnels.

2.- Chaque leader de l’opposition à l’échelle nationale, insulaire et locale a déjà informé sa propre famille qu’il se pourrait qu’il ne revienne pas vivant à la maison le lundi 30 juillet 2018, mais, chacun s’opposera à la tenue du référendum anticonstitutionnel dans sa circonscription et, son action se fera à visage découvert.

3.-Le soldat, gendarme ou policier qui userait de violence envers les Comoriens doit s’attendre à une résistance et de la réciprocité en termes de violence, à son égard ou à l’endroit d’un membre de sa famille. Les Comoriens se connaissent tous, et ces mesures de représailles ne seront pas difficiles à mettre en application.

4.- Des dossiers sont déjà préparés pour plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI) contre les militaires qui ont déjà usé de violences illégales et, le «Colonel» Youssoufa Idjihadi dit «Youssoufa-Mfamanga» («Youssoufa-poisson-séché», du nom de son ancien métier de vendeur de poisson séché au marché), chef d’État-major de l’Armée nationale de Développement (AND), devrait s’y attendre, personnellement, en fonction de ce qui se passera lundi 30 juillet 2018. Il en est personnellement responsable.

5.- Le respect sacerdotal des institutions du pays par la valorisation du primat de la Constitution, le rétablissement de la Cour constitutionnelle, la réhabilitation de l’Assemblée de l’Union des Comores, la prise en compte de l’Accord-cadre de Fomboni du 17 février 2001, l’unité du pays, l’autonomie des îles, la présidence tournante telle que définie par la Constitution du 23 décembre 2001, le rejet total et définitif des «assises» prétendument «nationales», et l’ouverture d’un dialogue national.

L’opposition estime à juste titre que le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri n’a accordé aucun intérêt aux appels au dialogue préalable à tout référendum lancés par la classe politique, la société civile, le Conseil des Sages, les oulémas et la communauté internationale. Alors, elle va répondre à toute forme de violence par la violence. Or, au lieu d’aller vers l’apaisement, la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé est restée dans la violence: discours d’injures et de menaces, arrestations arbitraires, restrictions totales de toutes les libertés, et chants de victoire préfigurant une mascarade électorale sans nom. Seulement, ces gens-là ont commis une grave faute: ils croient qu’ils vont imposer leur décision à Dieu et qu’ils ont déjà gagné. Ils n’ont pas envisagé la possibilité de voir leur crime être puni par plus fort qu’eux. Il est certain que les Comores s’acheminent vers un bain de sang, et celui-ci est devenu inévitable.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 29 juillet 2018.


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