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L’Arabie Saoudite va fabriquer nos nouveaux terroristes

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L’Arabie Saoudite va fabriquer nos nouveaux terroristes

Ses 350 bourses à la dictature sont une bombe à fragmentation

Par ARM

     On annonce doctement aux Comoriens que «la très bienfaitrice, trop généreuse et par trop bonne Arabie Saoudite», surnommée «le gouvernement de Hedjaz» par Rouhollah Khomeiny Moussavi, offre 350 bourses aux étudiants comoriens. Quelle grandeur d’âme! Quelle bonté! Quelle humanité! Pourtant… Pourtant… Oui, pourtant, ces bourses de la mort sont un danger pour l’humanité entière, pour la sécurité internationale. En effet, l’Arabie Saoudite est la fabrique de terroristes, d’égorgeurs et de désosseurs. Les Comores font partie des victimes de la prétendue «générosité» explosive du «gouvernement du Hedjaz».

Grand connaisseur des Comores et de l’Afrique, le regretté Jacques Foccart avait tiré la sonnette d’alarme depuis 1997: «Une menace qui vise plus spécifiquement les Comores vient des milieux islamistes, notamment d’un groupe basé au Kenya. Or, l’absence de réaction française ne se justifie pas par un manque de moyens. Les bacheliers comoriens qui veulent faire des études supérieures souhaitent tous, ou presque, aller à l’université de la Réunion. Ils sont deux cents ou deux cent cinquante par an. On leur donne quatre bourses. Résultat: les autres vont en Iran, en Arabie Saoudite ou dans les Émirats, où ils sont accueillis à bras ouverts. C’est du moins ainsi que je vois la situation»: Jacques Foccart: Foccart parle. Entretiens avec Philippe Gaillard, Tome II, Fayard et Jeune Afrique, Paris, 1997, p. 440.

Ne perdons pas de vue le fait que les Comores sont devenues la patrie d’origine de certains terroristes «transfrontaliers», dont Fazul Abdullah Mohamed, né à Moroni le 25 décembre 1974 et écrasé par les bombes de l’Armée des États-Unis le 8 juin 2011 en Somalie, où il était le représentant personnel du chef terroriste Oussama Ben Laden. Il avait été le planificateur des attentats ayant détruit les ambassades des États-Unis au Kenya (213 morts) et en Tanzanie (11 morts) le 7 août 1998. Il devait étudier «la Médecine» à Rawalpindi, au Pakistan.

Le danger terroriste aux Comores en relation avec le Moyen-Orient a commencé depuis le début des années 1990, dans les mamelles de la «gendrocratie» de Saïd Mohamed Djohar: «Dès 1991, Téhéran a entrepris de faire des Comores l’une de ses plaques tournantes en Afrique. En mars 1993, Ali Akbar Velayati, chef de la diplomatie iranienne, promet que son pays aidera “les musulmans comoriens”. Le principal parti islamiste a fait 31% des voix aux élections parlementaires de décembre 1993. Environ cent soixante jeunes Comoriens sont partis étudier en Iran. Sur place, ils sont pris en charge par le Front islamique de Libération des Comores. Quelques dizaines d’entre eux ont été envoyés en Afghanistan se battre aux côtés des moudjahidin. Certains sont rentrés au pays, une douzaine sont en Algérie, intégrés au sein du GIA (Groupe islamique armé), auteur des attentats antifrançais, affirme une source comorienne. En novembre [1993], une perquisition dans les milieux islamistes en France a permis de découvrir des documents prouvant que des fonds iraniens à destination du FIS algérien passaient par la Banque internationale des Comores, à Moroni»: Duteil (Mireille): Scoop. Poudrière comorienne, Le Point n°1120, Paris, 5 mars 1994, p. 21.

Sous sa première kleptocratie (30 avril 1999 – 26 mai 2006), le dictateur et «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», donnait des gages à la communauté internationale sur son engagement à lutter contre la floraison des écoles de radicalisation aux Comores et contre la formation de jeunes Comoriens dans les pays fabriquant les terroristes, mais avec la complicité de son âme damnée, le fugitif international Hamada Madi Boléro dit Makridine, «Le Religieux de la Magouille», il défaisait le jour ce qu’il refaisait la nuit. Les mêmes méthodes explosives ont repris, à un moment où la dictature de Mitsoudjé est devenue une colonie du Hedjaz.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 24 mai 2022.


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2 Comments

    • Ali Madi

      mai 26, 2022 at 2:06

      La tartuferie de Ben Tartuffe. Un chef de tas hypocrite gouvernera un peuple sans mémoire. Il est d’une servilité volontaire aux bouchers saoudes qu’il n’hésitera pas à faire de la jeunesse comorienne une bombe malléable et mortifere.

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