L’Arabie Saoudite met les Comores en danger de mort
Mohamed Ben Salman transforme les Comores en Yémen
Par ARM
«Khomeyni répugne même à employer l’expression “Arabie Saouditeˮ et préfère parler du “gouvernement du Hedjazˮ […]. Après une attaque en règle contre les “imbéciles qui se sont arrogé la garde des lieux saintsˮ, Khomeyni alla jusqu’à déclarer que désormais “la libération de La Mecque passe avant celle de Kerbala et celle de Jérusalemˮ»: Mohammad-Reza Djalili: Diplomatie islamique. La stratégie internationale du khomeynisme, PUF, Paris, 1989, p. 162.
On apprend également que «l’Imam Khomeini, lui, tient la famille royale saoudienne pour des purs et simples laquais de la CIA. Et les médias iraniens n’appellent jamais le roi d’Arabie Saoudite que par “le nouveau Chah Fahd, agent corrupteurˮ»: Xavier Raufer, Gilles Boulouque, Philippe Rondot et François Haut: Atlas mondial de l’Islam activiste, La Table Ronde/Stratégiques, Paris, 1991, p. 56.
Quand l’Ayatollah Khomeiny faisait des tartines sur «le Hedjaz», ce pays était plus ou moins bien tenu. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts du désert du Hedjaz. Aujourd’hui, ce pays est entre les mains d’un charcutier spécialisé dans la charcuterie humaine: Mohamed Ben Salman (Photo). Il s’agit d’un jeune homme ambitieux mais inexpérimenté, ne comprenant rien à son propre pays et à plus forte raison au reste du monde, un pyromane qui ne sait qu’allumer les feux pour provoquer des incendies. Il a déjà enflammé le Yémen et n’arrivera pas à éteindre ce feu du désert. Il fait tuer, désosser et charcuter un journaliste dans les locaux du Consulat du Hedjaz à Istanbul. C’est un assassin et un sadique.
Ce dangereux individu a décidé de brûler un autre pays: les Comores. Son but est de transformer les Comores en nouvel Yémen. Pour ce faire, il ne lésine pas sur les moyens destinés à soutenir la dictature du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Il ne recule devant rien pour soutenir le dictateur fou de Mitsoudjé. Le journal Ascharq du Qatar ne se trompe nullement quand il le désigne comme le principal responsable des ingérences et immixtions criminelles et inacceptables du Hedjaz dans les affaires nationales des Comores, au détriment des Comoriens.
Le journal Ascharq s’interroge sur le jeu dangereux de Mohamed Ben Salman aux Comores, notamment à la lumière de sa livraison d’armes au dictateur et «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri. Or, selon ce journal qatari, le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri ne peut jamais se qualifier pour le second tour d’une vraie élection, en raison de son impopularité et de la solidité d’une opposition unie. L’article signale les risques d’une guerre civile quand le bambochard Assoumani Azali Boinaheri va faire un hold-up pour s’imposer.
Parlons vrai. Les Comoriens avaient un attachement profond pour l’Arabie Saoudite, grâce à l’Islam. Mais, depuis que Mohamed Ben Salman dirige de fait ce pays, ce dernier est devenu le pire cauchemar des Comoriens. Les Comoriens détestent l’Arabie Saoudite et les Saoudiens, malgré leurs dattes et leurs carcasses de mouton de sacrifice lors du pèlerinage.
Aujourd’hui, une nécessité s’impose: le «saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri ne finira pas l’année 2019 au pouvoir. Dès lors, il faudra que les nouveaux dirigeants comoriens ferment l’Ambassade du Hedjaz aux Comores. Les Comoriens ne supportent plus la morgue, l’irresponsabilité et le narcissisme arrogant de ces gens du Nedjd. Trop, c’est trop.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 5 mars 2019.
