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La mort du Mufti hante Assoumani Azali en sommeil

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La mort du Mufti hante Assoumani Azali en sommeil

Il lui est demandé de préserver sa vie en démissionnant

Par ARM

       Les sceptiques professionnels, les persifleurs ataviques et les grincheux pathologiques et ravagés par la haine et l’aigreur diront: «Celui-là, où est-ce qu’il a appris qu’Assoumani Azali Boinaheri se réveille en pleine nuit en criant, traumatisé, depuis la mort du Mufti Saïd Toihir Ben Saïd Ahmed Maoulana?». Pourtant, c’est la stricte vérité. Le dictateur fou de Mitsoudjé a vu mourir son ami, «Son Éminence, etc., etc., etc.». La chose l’a traumatisé, tué. Alors qu’il était parti chercher du réconfort chez lui à Mitsoudjé, des notables du village sont allés lui gâcher la vie.

L’un des notables, ancien ministre bien connu, dit en substance au tyran Assoumani Azali Boinaheri: «Ici, à Mitsoudjé, pour vivre, nous n’avons pas besoin de pouvoir. Tu nous fais détester par tous les Comoriens. Ali Soilihi était détesté et maudit par les vieux, mais aimé par les jeunes. Toi, tu es détesté et maudit par tous les Comoriens, de tous les âges. Ton aîné Saïd Hassane Saïd Hachim t’a interpellé et t’a dit que nous sommes en train de mourir les uns après les autres à cause du coronavirus. De manière théâtrale et symbolique, et comme s’il était en train de mourir, il t’a interpellé et a prononcé la profession de foi du Musulman qui meurt: “Il n’y a de Dieu qu’Allah, et Mohammed est Son Prophèteˮ. Tu n’as pas été capable d’entendre sa voix, alors qu’il est l’un des rares Anciens de la classe politique qui nous restent. Tu n’as pas compris pourquoi Dieu l’a laissé en vie. Il t’a tendu la perche, et tu as ignoré celle-ci.

       Tu n’as pas été capable de te réconcilier avec les Comoriens alors que cette période d’hécatombe à l’échelle mondiale s’y prête. Ton aîné Saïd Hassane Saïd Hachim t’a expliqué que le moment était venu de libérer l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, placé dans un environnement carcéral inhumain sans avoir été jugé, ni reconnu coupable. Tu n’as pas su entendre cette voix de sagesse et de modération. Alors, nous te prévenons. Si tu veux rester en vie, abandonne immédiatement le pouvoir avant qu’il ne soit trop tard. La montre tourne inexorablement contre toi. Abandonne le pouvoir pour faire préserver ta vie et celle des tiens. Tu fais trop de mal aux Comoriens, qui te haïssent et prient pour ta mort. Méfie-toi des Comoriens, priant pour ta mort. Leurs prières finiront par t’atteindre et t’anéantir».

Fait significatif, cette scène a eu lieu ce lundi 13 avril 2020, moins d’une semaine après la énième rediffusion par une chaîne de la télévision française du film Les Dix Commandements (1956) de Cecil B. DeMille, d’une durée de 222 minutes. De nombreux Comoriens disent l’avoir suivi avec attention parce que le narcissisme arrogant et le mépris manifestés par le Pharaon Ramsès II sont exactement les mêmes que ceux constatés chez le criminel Assoumani Azali Boinaheri. Moïse, qui voulait la libération de son peuple, a mis en garde Ramsès II, l’informant sur tous les malheurs qui allaient s’abattre sur l’Égypte s’il continuait à priver le peuple de Moïse de sa liberté. Même après avoir vu les malheurs s’abattre sur son peuple, le Pharaon resta dans son orgueil et de marbre. Quand, finalement, il libéra ses prisonniers, il ne tarda pas à jeter ses Armées sur leurs traces, et a fait périr tous ses soldats sur la mer Rouge. Le parallèle avec le garçon fou de Mitsoudjé est parfait et saisissant.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 14 avril 2020.


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