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Le voyage d’Azali Assoumani à Paris: une malédiction

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Le voyage d’Azali Assoumani à Paris: une malédiction

Déculotté auprès de Free, déconvenue à la mosquée de Paris

Par ARM

   Ikililou Dhoinine ne pouvait qu’être le «frère» de sang du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani, compte tenu notamment de leur incapacité à comprendre que le statut et la dignité d’un chef d’État imposent des règles, même quand on est le Président d’une «Ripoux-blique» ou d’une «Républiquette» bananière. C’est ainsi que, pendant des années, Ikililou Dhoinine a jeté l’argent des Comoriens par les fenêtres, en refusant d’écouter ceux qui lui disaient que quand on veut acheter un avion, on ne fait pas transporter des valises d’argent à Anzi pour qu’il aille s’enrichir à l’étranger avant de ramener des épaves incapables de voler aux Comores. Il suffit de faire savoir qu’on veut acheter un avion pour que les compagnies qui en vendent se présentent pour essayer de placer leur marchandise. Résultat: des millions de francs comoriens sont perdus, et les transports aériens aux Comores sont toujours dans un état lamentable, tout ça par la faute d’un homme qui a décidé d’être plus entêté qu’un âne rouge de Mohéli.

   La même chose est valable pour le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani, à qui il faudra dire de se raser car sa barbe lui donne l’air de ce qu’il est en réalité: un gangster. Comme le putschiste a choisi la compagnie des voyous incompétents, personne dans son entourage n’est capable de lui dire qu’un chef d’État ne se déplace pas vers les gens, mais ce sont les gens qui se déplacent vers lui. Et, en lisant cet article publié par le magazine international Jeune Afrique le mardi 11 octobre 2016, on est saisi de vomissement et de colère tant le manque de savoir-vivre du dictateur de Moroni est affligeant: «Assoumani et Niel se rencontrent à Paris

   Le président des Comores Azali Assoumani et le PDG de Free Xavier Niel ont failli se rater, début octobre, dans la capitale française. En France du 3 au 9 octobre, le président comorien Azali Assoumani (réélu en mai) devait rendre visite au PDG de Free au siège de l’opérateur de télécoms, dans le 8ème arrondissement de Paris, le 6 octobre à 15 h 30. Arrivé avec cinq minutes d’avance, le chef de l’État est surpris de ne pas être accueilli par son hôte en personne. Fâché, il tourne aussitôt les talons et remonte dans sa voiture, au moment même où l’homme d’affaires français s’apprête à le recevoir. Consterné, ce dernier n’a d’autre choix que de se rendre à son tour à l’hôtel où réside Azali Assoumani, à Neuilly (au nord-ouest Paris). À 16 heures, les deux hommes se rencontrent enfin pendant une trentaine de minutes, “dans une ambiance détendue”, selon un proche du Président. Xavier Niel est présent aux Comores depuis 2015. Son holding personnel, NJJ Capital, détient 50% de Telco, le second opérateur de téléphonie mobile du pays».

   D’accord, d’accord. Mais, le coq Azali Assoumani n’avait pas à se rendre au siège social de Free. C’est le PDG de Free qui devait se déplacer pour aller à sa rencontre, même s’il est un petit Président d’une «Ripoux-blique» bananière. Et puis, ses tics et caprices de midinette ne sont pas dignes d’un chef d’État. Qu’il ne soit pas reçu en personne par le PDG de Free est une bonne chose. Ça lui apprendra.

   Et il y a une autre déconvenue qui fracassa en 1.000 morceaux son voyage infernal dans la capitale française. Il s’était rendu à la mosquée de la Place Monge, à Paris. Comme les Comoriens sont dégoûtés de lui à nouveau après quatre mois infernaux, ils ont boudé la mosquée de Monge ce vendredi 7 octobre 2016. Cette mosquée est très fréquentée par une importante communauté comorienne, dont une bonne partie vient du Hamahamet. Mais, ce jour-là, il a fallu faire venir de banlieues lointaines des gens de sa famille, des Comoriens désillusionnés et des zigotos qui ne font jamais la prière, juste pour faire du remplissage. Les habitués de la mosquée de la Place Monge avaient préféré partir prier ailleurs pour ne pas avoir à rencontrer et à serrer la main d’un malfaiteur qui n’a jamais cru en Dieu et qui utilise la mosquée à des fins politiciennes. S’il croit pouvoir tromper Dieu, il se trompe lui-même.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 12 octobre 2016.


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