La copine d’Ahmed Sambi dans nos archives

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Colère des autorités de Madagascar par Ahmed Sambi

Maladresses, bourdes et polémiques de l’ex-Président à Antananarivo

Par ARM

   Le vendredi 13 mars 2015, dans la belle ville de Dakhla, au Maroc, s’ouvraient les travaux de la 25ème session du Forum Crans-Montana (FCM), en présence de personnalités venues de 112 pays. On y vit Ahmed Sambi, et de nouveau, ses roquets se mirent à pérorer sur la prétendue renommée internationale de cet homme, ignorant que sa présence à cet événement n’est pas due à une reconnaissance internationale de l’ancien Président, mais à un trucage d’invitation qui avait été opéré par un diplomate comorien originaire de Mbéni. Oui, il avait fallu mentir pour que l’ancien Président Ahmed Sambi soit invité à Dakhla. Depuis qu’ils ont appris cette goujaterie s’apparentant à une escroquerie, les organisateurs de l’événement sont tout simplement furieux, mais cela ne sera jamais dit par ceux qui ignorent et refusent de comprendre comment sont organisés certains événements internationaux. Et puis, le Forum Crans-Montana, ce n’est franchement pas l’ONU. Être vu à Dakhla suffit à Ahmed Sambi et aux crypto-sambistes pour parader, pavoiser et plastronner. C’est de l’infantilisme. C’est comme un gamin de l’école maternelle à qui on offre un jouet sous forme de camion rouge de sapeurs-pompiers pour son anniversaire. Si Ahmed Sambi et les crypto-sambistes savaient… S’ils pouvaient accepter de grandir et sortir de la politique-gadget.

   Aujourd’hui, le coup est refait à Madagascar, où les pires scandales ont été commis, dans les mêmes conditions, comme en décembre 2013, quand il avait fallu que, pour lui éviter l’humiliation internationale en Afrique du Sud, Hamada Madi Boléro cède son badge de ministre à Ahmed Sambi pour qu’il puisse assister, derrière le Président Ikililou Dhoinine, aux obsèques du Président Nelson Mandela. Chaque fois, on assiste à un voyeurisme et à des petites combines de gamin dans une cour de récréation. Cette fois, les choses sont allées très loin parce que, pour aller voir un chef d’État étranger par effraction, on ne traîne pas avec soi n’importe qui, surtout quand on n’est même pas invité mais qu’on est un simple suiveur d’«investisseurs arabo-étatsuniens». Les dirigeants malgaches sont d’autant plus choqués par la désinvolture d’Ahmed Sambi qu’ils ne comprennent pas les raisons qui ont poussé l’ancien Président des Comores à leur imposer la présence de sa copine de Majunga, s’acharnant à l’appeler «Toto», habillée comme si elle se rendait dans un cabaret. Regardez le collant que porte la femme de Majunga et dites s’il est acceptable de s’habiller comme ça en présence d’un Président de la République. Même aux Comores, où le protocole est plus relâché, on n’aurait pas accepté qu’une telle humiliation soit imposée au Président de la République.

   Cette fois, Ahmed Sambi a dépassé les limites de l’acceptable et c’est très gênant pour les autorités malgaches. Au Palais présidentiel d’Ambohitsorohitra, à Antananarivo, des dirigeants très en colère disent qu’Ahmed Sambi a abusé de leur hospitalité et a mis la République malgache en difficulté. En effet, à la manière dont les choses se sont déroulées, les dirigeants malgaches ont parfaitement compris que les Comores ont de légitimes raisons de parler d’«ingérences» de Madagascar dans les affaires nationales comoriennes et surtout de complicité de la Grande Île avec la prétendue «opposition républicaine». La gêne créée par les agissements d’Ahmed Sambi à Madagascar est d’autant plus nocive qu’une rencontre est prévue bientôt à Antananarivo entre les Présidents Hery Rajaonarimampianina de Madagascar et Ikililou Dhoinine des Comores, dont l’entente est parfaite, malgré l’irresponsabilité de certains.

   Les dirigeants malgaches ont tout simplement crié à la trahison et à la provocation quand on leur a mis sous le nez le numéro du journal malgache Nation du 2 mai 2015 sur lequel on retrouve le mensonge de trop, celui consistant à faire du Juwa, le parti politique d’Ahmed Sambi, une île de l’Union des Comores, comme on peut le constater à la lumière de la phrase suivante: «Les représentants de l’île de Juwa n’ont pas été présents lors de l’élection du bureau et cela s’est traduit comme un écartement de cette île de l’Union des Comores causant déjà une crise en 1997». Cette phrase a jeté tous les doutes sur la stratégie de mythomanie et d’affabulation d’Ahmed Sambi et des activistes du crypto-sambisme à Madagascar. Quant à l’attribution du statut de Député à Saïd Larifou, il vaut mieux éviter tout simplement le sujet car ce n’est même pas du culot, mais autre chose de plus grave. En effet, c’est très grave. Comment les dirigeants malgaches peuvent-ils prendre au sérieux des politiciens aujourd’hui accusés d’usurpation de titres officiels et d’incohérences? Normalement, dès la parution de ce numéro du journal Nation, il aurait fallu que les crypto-sambistes appellent sa rédaction pour lui demander de rectifier. Or, si la demande de rectification n’a pas été faite, cela signifie que le frère Saïd Larifou a bel et bien été présenté comme un Député de l’opposition, alors qu’il n’avait même pas présenté une candidature lors des élections législatives des dimanches 25 janvier et 22 février 2015.

   On comprend une chose: les agents d’Ahmed Sambi en vadrouille et divagation à Madagascar croyaient que ce numéro du journal Nation n’allait pas tomber sous le regard des Comoriens. Erreur fatale! Dès qu’ils ont appris que Maître Saïd Larifou n’était pas Député, les dirigeants malgaches sont entrés dans une nouvelle colère noire, estimant avoir servi de dindon dans une farce politique comorienne. La question qui se pose alors est celle de connaître la crédibilité de cette «opposition républicaine» qui se répand en mensonges partout où elle passe et sème la zizanie, sans régler les problèmes de fond. Naturellement, quand on est quelqu’un de sérieux, on ne perd pas son temps en voulant croire à des mythomanes ambulants et suicidaires, qui ne se soucient même pas de l’inévitable découverte, un jour, de leurs petits mensonges d’adultes.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 11 mai 2015.

© www.lemohelien.com – Vendredi 3 juillet 2015.


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One Comment

  • momo

    juillet 4, 2015 at 8:43

    namkeradhi rirentsi ye balbala rignamiliyé zemali zarapvoi newandrou warirouma .yizo dezilo mouhimou hakouwou .
    zémali zahiboi né azali , sambi , bolero , abdou sefou , , maoulana charifou , mamadou , abiamri , msaidié , nourdine bourhane , mohamed ali said , mougni baraka , inoussa ben imane ………..yewandrou wanou ikolazimou watriloi pirison zémiliki zahawo zirengoi ba woinou wawangamiza yentsi .yinou deye debat yikolazimou yikazoi homabangweni .homidjini , homisirini .ye comori yikozo hakouwou newandrou wayihoza ngeriwadjouwawo .yepvanou lelo AZALI ngoindzo yaké raisi tesna adjé arambiyé hindri bo wa comori ? yemdrou yadhouloumou yentsi yahatrou .yekono haya zéc 19 milliards yazihiba zitsidjoshinda zikawousé ye comori dhahabou .ngenarike radhi wandrouhamandawanou wadofouliwa bwé homarengweni . watsiupvoiloi nafasi wabwe hagno .nawapvambaziwa ho mabangweni , wadfouliwa bwé .

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