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Kamaldine Souef, le Pape du népotisme et des partouzes

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Kamaldine Souef, le Pape du népotisme et des partouzes

Des partouzes internationales bien trop onéreuses pour l’État

Par ARM

       Allons bon! L’attribution du titre d’«expert et consultant en Douanes» au «Docteur» Ahamada Ahamadi, dit «Le Petit épicier aigri de Mohoro», fait jaser le Tout-Moroni. Oui, cette affaire génocide de rire dans les salons feutrés de la capitale, où on évoque volontiers le parcours d’Ahamada Ahamadi, ancien infirmier devenu «Docteur en Médecine» après un séjour de trois semaines seulement en ex-URSS, et qui avait fini par devenir «l’homme – ministère des Affaires étrangères», s’étant autoproclamé capable d’incarner à lui seul tous les postes de l’appareil diplomatique comorien. Le brave homme! Ce qui délie le plus les langues du Tout-Moroni au sujet de la nouvelle affectation du retraité Ahamada Ahamadi, c’est le fait qu’il est nul en «expertise douanière» et qu’il a été nommé par Kamaldine Souef, Directeur général des Douanes, uniquement parce que les deux larrons en foire étaient mariés dans la même famille. En français, cela s’appelle du népotisme, et Kamaldine Souef est devenu le pionnier émérite mondial d’un népotisme entré dans le lexique politique des Comores sous le nom de «népotisme par alliance».

En résumé, le «Docteur» Ahamada Ahamadi ne connaît rien en administration douanière, mais y a été nommé uniquement parce que la première épouse, défunte, de Kamaldine Souef, appartient à la famille de sa femme, lui le «Petit épicier aigri de Mohoro». Le Tout-Moroni s’enflamme aussi parce que Kamaldine Souef a nommé, toujours par pure complaisance, un autre retraité, cette fois au nom de Mitsoudjé: Djounaïdi Djoubeiri, ancien de la SNPT, surnommé «Le Roi de la Pornographie». Djounaïdi Djoubeïri est plus connu sous son surnom de «Roi de la Pornographie» que sous sa véritable identité. Cherchez l’erreur…

Pendant ce temps, Kamaldine Souef jette dans les bras du chômage des douaniers bien formés et ayant du métier, pour ne recruter que des jeunes stagiaires aux fesses complaisantes, qu’il embarque pour des partouzes internationales. Oui, oui, Môssieur Kamaldine Souef aime les partouzes, mais aime les organiser à l’étranger, en compagnie de ses stagiaires, et avec l’argent du peuple comorien. Il ne trouve du goût à ses partouzes que quand, pendant qu’il fait cric-crac, il se sait dans une capitale étrangère, en compagnie de belles jeunesses affublées du titre ronronnant de «stagiaires» qui, pendant qu’il leur montre sa collection ambulante de bouteilles d’eau minérale, l’appellent affectueusement et d’une voix mourante, «Papounet». Une petite coquetterie bien coquine, ce surnom-là. Avant, il se faisait appeler «Papa», mais depuis que le mot «Papounet» est arrivé à ses oreilles décollées de gommeux, il en est tombé amoureux.

Bien évidemment, en homme du sérail de Mitsoudjé, il s’offre toutes ces gâteries et joyeusetés avec la complicité et la bienveillance de son cousin, qui n’est autre que le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 1er septembre 2019.


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