Kamaldine Souef humilie son chaouch Afretane Yssoufa

Kamaldine Souef humilie son chaouch Afretane Yssoufa

Il avilit le petit Mohélien pour sauver ses intérêts de famille

Par ARM

     Chantre du mauvais goût et du savoir-mourir, Kamaldine Souef, cousin du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, est affublé du titre de platitude pompeuse de lieux communs pompeux de «ministre des Finances, du Budget et du Secteur bancaire». Pourquoi séparer le Budget des Finances publiques, dont il est le cœur saignant et palpitant? Peut-on imaginer les Finances publiques sans le Budget en leur sein? C’est comme à l’époque du «ministère de la Justice et de l’Administration pénitentiaire» aux Comores, où tel ministre de Saïd Mohamed Djohar voulait créer son Parti de la Démocratie chrétienne dans un pays officiellement peuplé à 99 de Musulmans!

Afretane Yssoufa, originaire de Mohéli, est affublé du carcan et de la carcasse d’hyène le faisant appeler «ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, chargé des Affaires foncières et des Transports terrestres». Ouf! Ouf! Au feu! Au feu! Existe-t-il d’autres transports aux Comores, et n’aurait-il pas fallu regrouper dans un seul et même ministère tous les transports, y compris ceux par navettes spatiales comoriennes vers les galaxies les plus éloignées du système solaire?

En tout cas, Monsieur cousin dictatorial Kamaldine Souef s’est mis lugubrement en scène en se permettant de jeter à la figure d’Afretane Yssoufa les feuillets que ce dernier lui avait remis pour solliciter le financement d’un projet d’aménagement portuaire. Or, c’est un domaine juteux que Monsieur Cousin Kamaldine Souef voudrait se réserver à titre personnel, en tant qu’ancien transitaire, et à titre familial, avec son propre frère formé à l’Institut supérieur d’Études maritimes (ISÉM) de Casablanca, au Maroc, et disposant d’une petite société maritime. C’est la raison non avouée pour laquelle Monsieur Cousin refuse le renouvellement du contrat avec le groupe Bolloré Logisitics. Vive la famille sur le dos de l’intérêt général!

Tout ceci fait rire parce que, quand Monsieur Cousin Kamaldine Souef étudiait à l’Institut supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises (ISCAE) de Casablanca, il n’a jamais brillé et n’a jamais pu être admis en première session, à cause de ses «capacités, compétences, talents et expertises» de cancre professionnel. Aujourd’hui, on demande à Toto de diriger le ministère des Finances d’un pays mort et en lambeaux dont le dictateur se gargarise de «l’émergence à l’horizon 2030». Nous lui souhaitons de rester à la tête de «son» ministère jusqu’en 20.300 pour réussir «l’émergence» cette année-là!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 12 décembre 2021.