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Saïd Hassane Saïd Hachim dans le cœur des Comoriens

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Saïd Hassane Saïd Hachim dans le cœur des Comoriens

Une année après sa mort, reconnaissance et amour pour lui

Par ARM

     Le Saint Coran nous apprend:

«Quand la terre tremblera d’un violent tremblement, et que la terre fera sortir ses fardeaux, et que l’homme dira: “Qu’a-t-elle?ˮ, ce jour-là, elle contera son histoire, selon ce que ton Seigneur lui aura révélé [ordonné]. Ce jour-là, les gens sortiront séparément pour que leur soient montrées leurs œuvres. Quiconque fait un bien fût-ce du poids d’un atome, le verra, et quiconque fait un mal fût-ce du poids d’un atome, le verra» (XCIX, La Secousse, 1-8).

     Et, il y a l’Ijmá’, «un des usul al-fiqh, ou principes de la loi islamique (shari’ah). Il est fondé sur le hadith: “Ma communauté ne s’accordera jamais sur une erreurˮ. L’Ijmá’ est un consensus, exprimé ou tacite, sur une question juridique. C’est avec le Coran, les hadiths et la Sunnah, une des bases qui donnent sa légitimité au Droit. L’Ijmá’ est avant tout le consensus des autorités religieuses (‘ulama’); mais un consensus populaire peut aussi jouer le même rôle»: Cyril Glassé: Dictionnaire encyclopédique de l’Islam, Préface de Jacques Berque, Bordas, Paris, 1991, p. 179.

Ce dimanche 12 décembre 2021, les Comoriens ont réalisé une belle symbiose des cœurs et des âmes dans la commémoration du premier anniversaire de la mort de notre père Saïd Hassane Saïd Hachim, qui a disparu le 1er décembre 2020. Ce dimanche 12 décembre 2021, a eu lieu à Foumbouni, au Sud de la Grande-Comore, la 3ème cérémonie de commémoration de ce décès, les deux premières ayant été organisées à Moroni et à Mitsamiouli.

     L’évocation, ici, du Coran et de l’Ijmá’ a un but bien précis.

1.- Le Coran nous apprend que, «Quiconque fait un bien fût-ce du poids d’un atome, le verra, et quiconque fait un mal fût-ce du poids d’un atome, le verra». Dès lors, si les Comoriens de toutes les îles ont afflué de partout pour participer à la commémoration du premier anniversaire de la mort de notre père Saïd Hassane Saïd Hachim, c’est parce que ce dernier est reconnu avoir passé sa vie à accomplir de bonnes œuvres, à faire le bien partout il était, à prêcher l’amour et le respect du prochain, à prôner l’amour des Comores, et a été un des plus grands serviteurs du peuple des Comores, comme il n’y en a plus.

2.- Le «consensus populaire» ayant poussé les Comoriens à se rendre massivement aux trois commémorations est dû aux mêmes raisons: les Comoriens ne sont pas mis d’accord sur une erreur en reconnaissant unanimement que notre père Saïd Hassane Saïd Hachim ne devait pas être oublié, et qu’il fallait raviver son souvenir pour que chacun se souvienne d’un homme aimant tellement son pays que, jusqu’au dernier souffle de son existence terrestre, il souhaitait que les Comoriens se réconcilient et arrêtent de se comporter en ennemis, se pourchassant, s’humiliant, se faisant exiler, les uns emprisonnant les autres, les uns torturant les autres, les uns affamant les autres, les uns assoiffant les autres, les uns méprisant les autres.

Fait très édifiant, rares sont les dirigeants à qui les Comoriens témoignent reconnaissance et fierté. De nombreux dirigeants comoriens morts sont oubliés même par leurs propres familles. Ils n’avaient pas été corrects envers les Comoriens. Par contre, notre père Saïd Hassane Saïd Hachim rassemble les Comoriens, car, vivant, il avait à cœur de les rassembler. Aujourd’hui, de là où il est, il voit qu’après avoir fait le bien durant toute sa vie, même au profit de gens qui lui avaient tourné le dos pour faire carrière, il est resté dans le cœur et dans l’âme du Comorien. Cela étant, tout Comorien qui souhaite faire parler du bien de lui-même vivant ou mort sait ce qu’il a à faire: faire le bien, respecter et aimer les autres, au lieu de les mépriser, de les brutaliser, de les voler, de les affamer et de les assoiffer. Nous qui n’avons pu assister à ces commémorations sommes dans le regret et aurions voulu y être, et cela se sait.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 13 décembre 2021.


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2 Comments

  • Abdou Said Houmadi

    décembre 13, 2021 at 5:18

    Mr ARM.L’erreur que le feu Said Hassane Said Hachim (paix à son ame)a fait,c’est le fait de convaincre l’ex-président SAMBI pour la réélection de GOZIBI en 2016.C’EST UNE ERREUR GRAVE QUI VA RESTER INNEFFACABLE DANS LES ANNALES DE L’ARCHIPEL DES COMORES.

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    • ARM

      décembre 13, 2021 at 7:48

      Bonjour,
      En réalité, dès février 2016, le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi attendait un signal du Vice-président Mohamed Ali Soilihi, qui ne pouvait perdre l’élection si celle-ci était libre, transparente et démocratique. Mais, l’alliance entre les deux hommes avait été empêchée par des gens qui ne comprennent rien à la sociologie politique et à la sociologie électorale des Comores. Oui, le père Saïd Hassane Saïd Hachim avait rapproché le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et le putschiste Assoumani Azali Boinaheri, mais après. La réalité est que le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi était de bonne foi, mais le putschiste Assoumani Azali Boinaheri, éliminé dès le premier tour mais repêché, avait été installé au pouvoir non pas par une élection ou par un soutien politique et électoral, mais par la fraude criminelle du couple Ikililou Dhoinine et de ses Mohéliens de Bête-Salam.
      Fraternellement,
      ARM

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