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Judas Mohamed Saïd Fazul et la suite des 125 millions

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Judas Mohamed Saïd Fazul et la suite des 125 millions

Il a pris les 30 deniers de Judas, mais sans penser à l’avenir

Par ARM

     En 2016, en se bouchant le nez, les Mohéliens avaient élu Mohamed Saïd Fazul dit Babadi au Gouvernorat de Mohéli. Ils savaient tout sur l’incompétence criminelle, le crétinisme avancé et la corruption de l’individu, mais l’avait élu à 63,29%, parce qu’il fallait barrer la route à Hadidja Aboubacar, épouse Ikililou Dhoinine, dont la dictature était un sujet de graves inquiétudes à Mohéli. Des Mohéliens installés à Mayotte ont investi plus de 200.000 euros (100 millions de francs comoriens), essentiellement empruntés à des banques pour aller installer un déchet au Gouvernorat de Mohéli, qu’il avait détruit de 2000 à 2007. Ils en pleurent tous aujourd’hui. Mohamed Saïd Fazul a oublié toutes les promesses de bonne gouvernance qu’il leur avait faites, détruisant Mohéli et contribuant à détruire les Comores.

Pis, du jour au lendemain, Mohamed Saïd Fazul s’est lancé dans une aventure solitaire devenue une injure sur le front de tous les Mohéliens, déclarant en public qu’il aurait voulu être nommé Directeur général de la Société comorienne des Hydrocarbures (SCH) plutôt que de diriger le Gouvernorat de Mohéli, uniquement pour gagner plus d’argent. Partout, les Mohéliens baissèrent le front, statufiés par la honte, pendant que les autres Comoriens s’interrogeaient sur la santé mentale de Babadi.

Puis, on vit Babadi soutenir toutes les saletés qui ont été orchestrées par le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Il a soutenu les «Asseyez-vous et taisez-vous!», les complots montés de toutes pièces contre les opposants et même contre de simples citoyens non impliqués en politique, y compris l’affaire des clous à «l’Aéroport» de Mohéli, la goujaterie référendaire, les emprisonnements arbitraires, les placements illégaux en résidence surveillée, les détournements massifs d’argent public, bref, la transformation des Comores en une prison à ciel ouvert.

Monsieur a trouvé un prétexte pour se donner «bonne conscience»: «Avant, j’étais bête. Maintenant, je suis devenu intelligent et je m’enrichis». Pourtant, sa femme continue à porter des sandales d’une pointure démesurée, suscitant les quolibets des femmes mohéliennes lors des cérémonies mortuaires, même si on doit reconnaître que le couple maudit de Mohéli a réussi à finir la construction de sa fosse septique bien sceptique qui répandait des odeurs nauséabondes dans tout son quartier. Vous l’aurez compris: du 26 mai 2016 au 1er janvier 2019, le seul projet réalisé par Mohamed Saïd Fazul est la construction de sa fosse septique bien sceptique. Il peut faire caca et pipi en paix. C’est déjà ça de gagné. On le félicite.

Si cet individu qui a fait le Baccalauréat 5 fois et qui ne l’a «obtenu» qu’à la suite d’une intercession d’une délégation de femmes mohéliennes auprès du Président du jury a soutenu le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri dans toute sa folie destructrice, c’est parce qu’il a reçu du dictateur fou de Mitsoudjé 125 millions de francs comoriens et quelques billets d’avions et des indemnités de déplacement pour l’accompagner à l’étranger. Or, emporté par son idiotie légendaire, il n’a jamais compris qu’il se coupait des Mohéliens qui l’avaient soutenu et élu, se faisait détester par tous les Comoriens aimant leur pays, et contribuait à mettre les Comores en danger. Du jour au lendemain, à la suite des crimes perpétrés par le dictateur fou de Mitsoudjé et qu’il a soutenus sans réfléchir, son mandat de 5 ans a été abrégé.

Or, il veut rester à Bonovo, siège du Gouvernorat de Mohéli, où il n’a aucune chance d’être reconduit. Il a oublié toutes les misères et humiliations que lui avait fait subir le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri lors de sa première kleptocratie (1999-2006).

Même quand le bambochard Assoumani Azali Boinaheri n’était pas à Bête-Salam, il le traitait en poisson pourri. Pour preuve, le mercredi 30 décembre 2015, le «saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri était à Mohéli pour vendre son insipide soupe électorale. Au cours de sa conférence de presse, il devait subir la question perfide du journaliste Mohamed Halidi de l’ORTC, «l’odieux-visuel» public: «Nous voudrions en savoir plus sur votre compagnonnage avec le Gouverneur Achiraf et votre compagnonnage avec Mohamed Saïd Fazul au sujet de l’élection au Gouvernorat de Mohéli, dans la mesure où, dans le cas des membres de la CRC, certains votent Achiraf, d’autres votent Fazul».

Après d’interminables salamalecs et autres paroles sans queue, ni tête, le mort-vivant Assoumani Azali Boinaheri finit par dire: «Par contre, ce que je ne comprends pas à Mohéli, c’est que Fazul n’a jamais été à la CRC. Je ne comprends donc pas pourquoi vous mentez sur notre compte en prétendant qu’à la CRC, on se bagarre à cause de Fazul. Fazul n’a jamais été à la CRC. Fazul, je l’ai soutenu à trois reprises, mais il n’a jamais été à la CRC. Le reste, c’est vous qui le savez, c’est vous qui nous direz ce qu’il en est. […]. Je peux vous certifier que jusqu’en ce moment, et vous pouvez le demander à Fazul, il ne m’a pas appelé une seule fois, et il ne m’a vu ne serait-ce qu’une seule fois pour me parler de ses affaires. Vous pouvez le lui demander.

     Je ne sais pas avec qui il parle, mais si nous mettons de côté les années passées, je ne sais plus depuis combien d’années nous n’avons pas échangé. […]. Depuis 2010, quand nous le soutenions, et quand il perdit les élections, je ne me souviens pas d’une seule fois où il m’a appelé ou est venu me voir à la Grande-Comore, mais ça, il ne faut pas le dire à la radio. Maintenant, il a des ambitions, il y va. C’est normal. Il est normal pour lui d’avoir des ambitions. Mais, qu’on me cite un seul moment où il est venu me voir pour discuter. S’il est là et s’il tourne, ça n’engage que lui. Mais, je vous dis que s’agissant des gens de la CRC qui suivent Fazul, la chose est possible. Cependant, ils n’ont pas été mandatés par la CRC. Ce sont des gens qui font des choses sur lesquelles nous ne sommes pas d’accord, et je les ramène à la raison parce qu’aujourd’hui, il doit y avoir une discipline du parti, et quand le parti prend une décision, tout le monde doit s’y conformer».

Dans ses délires, il dit que Mohamed Saïd Fazul doit l’appeler et le voir, et non l’inverse. Pourquoi? Parce que Mohamed Saïd Fazul est un déchet, et il lui appartient d’aller voir le Grand Seigneur dans son château. Or, pour se faire élire au Gouvernorat de Mohéli, le «Mohélien» Mohamed Saïd Fazul n’avait nullement besoin du Grand-Comorien fou Assoumani Azali Boinaheri, alors que pour avoir des voix à Mohéli, ce dernier avait besoin de son idiot de service. Mais, l’arrogant narcissique de Mitsoudjé, en individu qui ne sait même pas parler, n’en a cure. Il ne parle que pour humilier, rabaisser et vilipender, n’hésitant pas à qualifier les Comoriens de «chiens» avant de faire des mouvements d’accordéon et de faire la chute historique et «vaginale» qu’on sait le 1er décembre 2018, en pleine descente aux enfers.

Pourtant, aujourd’hui, le constructeur de sa fosse septique bien sceptique le suit comme un chiot. Ce qui fait rire, c’est que Mohamed Saïd Fazul, enivré par ses trente deniers de Judas, ne connaissait même pas les conséquences désastreuses de son aveuglement et des manipulations anticonstitutionnelles de son maître sur son propre mandat de suiviste moutonnier. Il va sans dire que si les élections de la honte ont lieu en 2019, Mohamed Saïd Fazul ne sera pas le candidat du dictateur fou de Mitsoudjé, et devra se contenter de ce qui reste de ses 125 millions de francs. Il n’aura pas un centime de plus, et pensera toute sa vie avec regrets et remords à la stupidité qui l’a conduit à mettre lui-même son mandat en danger.

Ainsi périssent les Judas… Dans la honte, l’humiliation et les regrets.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 1er janvier 2019.


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