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Hassani Rafsandjani couche avec la copine de Fazul

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Hassani Rafsandjani couche avec la copine de Fazul

La haine de Fazul envers son rival tourne à l’obsession

ARM

       Le doctorant comorien Hassani Mohamed Rafsandjani est haï obsessionnellement par Mohamed Saïd Fazul dit Babadi ou «Mtsouzi Poitra» («Sauce gélatineuse»), le semblant de «Gouverneur» de Mohéli. Ce dernier a encore étalé sa haine envers Hassani Mohamed Rafsandjani, son rival, qui couche avec sa copine. Il l’accuse son rival de tout mélanger: «Je l’ai entendu dire qu’Azali n’est pas légitime. Pourquoi n’est-il pas légitime? Rafsandjani a ce que le Président Ali Soilihi qualifiait de “savoir de passoireˮ. C’est un cancre. Il a étudié, il a du savoir, beaucoup de savoir dans sa tête. Mais, c’est de la théorie. Il y a la pratique et l’expérience. Même quand on a fait un Doctorat en Médecine, c’est à l’hôpital qu’on apprend la plupart des choses. Rafsandjani a appris des choses, mais il est un cancre. Il a appris ses cours par cœur comme un cancre. Il a appris par cœur des théories qui tournent dans sa tête.

       Il ne comprend rien. Il est dans la mémorisation. Il a été entraîné dans la mémorisation. Il fait trop de bruit. Il est dans la mémorisation. Il est plongé dans la mémorisation. Il ne sait pas où il va. Il radote. Il mélange tout. Certes, il a fait des études, mais il y a des gens qui l’y ont précédé. Il doit imiter ceux qui l’ont précédé et qui ont de l’expérience. Il ne doit pas comparer la Constitution de la France à celle des Comores. Il y a la réalité du pays. Il a appris la Constitution française comme un cancre. Il veut comparer notre Constitution à celle des autres pays. Il ne doit pas comparer. C’est comme la Justice. Les Comoriens apprennent le Droit judiciaire de France et non celui des Comores. Demandez à quelqu’un qui a étudié le Droit en France de plaider au Tribunal de Moroni. Il commet une grave faute quand il déclare que le référendum constitutionnel du 30 juillet 2018 est anticonstitutionnel. Il dit que les élections du Président Azali sont frauduleuses. La convocation des élections relève de la compétence du chef de l’État ou du Congrès.

       Je ne suis pas instruit, mais que reproche-t-il au Président s’il révise la Constitution et soumet au peuple sa Constitution? Si les Comoriens n’ont pas voté, tant pis pour eux, c’est leur problème, et ils n’aiment pas leur pays. On compte les voix de ceux qui ont voté. Un citoyen qui aime son pays participe aux élections. Rafsandjani ne comprend pas cela? En matière de Justice, je suis un enfant. Je ne connais pas les arcanes de la Justice. Mais, il y a certaines choses que je comprends un peu. Quand Azali soumet la Constitution au peuple, la majorité n’a pas voté, mais ce sont les voix de ceux qui ont voté qui sont comptées. Est-ce sa faute, c’est notre faute collective?». Mohamed Saïd Fazul doit comprendre certaines choses.

1.- La Constitution est la Magna Carta, la Grande Charte, la norme suprême de l’État. On ne la modifie pas pour convenance personnelle, mais par nécessité pour l’État. Cela n’a pas été le cas en 2018. Le texte du 30 juillet 2018 n’est pas une Constitution. Lors de l’inauguration de la Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud en février 1995, Nelson Mandela avait dit à ses membres: «Le constitutionnalisme signifie qu’aucun bureau ni aucune institution ne peuvent être au-dessus de la Loi. Le plus puissant comme le plus humble du pays, tous sans exception, se soumettent au même document, aux mêmes principes. Peu importe que vous soyez blanc ou noir, homme ou femme, jeune ou vieux; que vous parliez setswana ou afrikaans; que vous soyez riche ou pauvre, que vous rouliez dans une belle voiture ou que vous marchiez pieds nus; que vous portiez l’uniforme ou que vous soyez enfermé dans une cellule. Nous avons tous certains droits élémentaires, et ces droits fondamentaux sont inscrits dans la Constitution.

       L’autorité du gouvernement lui est conférée par le peuple à travers la Constitution. Vos devoirs et vos responsabilités, comme votre pouvoir, vous sont conférés par le peuple à travers la Constitution. Le peuple s’exprime à travers la Constitution. La Constitution permet aux multiples voix du peuple d’être entendues de façon organisée, précise, explicite et forte de principes. Nous ne doutons pas que vous trouverez le moyens dans vos jugements de parler directement au peuple»: Nelson Mandela et Mandla Langa: Être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes. Mémoires de Président, Plon, Paris, 2017, p. 187.

2.- Mohamed Saïd Fazul se trompe: le boycott des élections et l’abstention sont des choix légitimes du peuple, et la souveraineté du pays appartient à ce peuple. Ce peuple a rejeté dans une très large majorité la mascarade référendaire du 30 juillet 2018 et les crimes électoraux de mars-avril 2019 et janvier-février 2020. Babadi ignore aussi la Loi, l’esprit de la Loi et la souveraineté nationale ou populaire. La souveraineté appartient au peuple. Elle est l’indépendance du peuple, et ce dernier s’exprime par élections (dont le référendum) et par ses élus. Toutes les Constitutions comoriennes insistent sur le fait qu’aucun groupement politique ne peut s’attribuer la souveraineté sacrée du peuple. Alors, pourquoi Fazul revient-il constamment sur la légalité, la légitimité et la constitutionnalité quand la souveraineté du peuple est toujours violée par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri et ignorée par les «éminents juristes» autoproclamés des Comores autres que Hassani Mohamed Rafsandjani?

3.- Mohamed Saïd Fazul, candidat 5 fois au Baccalauréat, déclaré «admis» à la 5ème tentative uniquement parce que des femmes de Fomboni en pleurs avaient prié le Président du Jury de le déclarer «Admis», a-t-il déjà étudié avec Hassani Mohamed Rafsandjani pour dire qu’il étudie en mémorisant ses cours sans en comprendre le sens et qu’il est «un cancre»?

4.- Le Droit n’est pas de la théorie, mais un ensemble de normes juridiques et pratiques permettant aux membres d’une communauté de vivre dans l’ordre et la justice. Chaque pays a son Droit positif, mais il existe des principes généraux et universels permettant au juriste de s’adapter partout. On n’a pas besoin de plonger dans les affaires de l’État pour maîtriser le Droit. Aucune expérience étatique n’est exigée au juriste pour être un juriste. Ibrahim Ali Mzimba était un ami pour moi jusqu’au jour de mars 2018 où il osa me dire que «le Droit constitutionnel n’est pas un Droit, mais un rapport de forces» et que je devais me taire.

5.- Mohamed Saïd Fazul doit alors comprendre que son rapprochement avec son rival mortel Hassani Mohamed Rafsandjani lui sera vraiment bénéfique, que la politique s’anoblit en se rapprochant du savoir, mais que le savoir qui se rapproche de la politique s’avilit. Hassani Mohamed Rafsandjani ne mélange rien. Il souffre car son pays refuse obstinément le primat du Droit, qui aurait fait de lui un État de Droit et un pays de bonne gouvernance.

6.- Chaque pays a sa Constitution, et quand il copie celle de l’autre, ça finit mal. Les Comores en ont la preuve, à la lumière de reproduction par les pays francophones d’Afrique de l’article 16 de la Constitution française: «Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu […]». Mais, comme Fazul n’a aucune notion de Droit, il ne sait pas que l’un des charmes du Droit constitutionnel réside dans la comparaison des Constitutions des différents pays et même celles d’un même pays.

7.- Mohamed Saïd Fazul se ridiculise chaque fois qu’il ouvre sa bouche. Or, pour sa propre crédibilité, il a plus intérêt à se rapprocher de son rival Hassani Mohamed Rafsandjani qu’à s’attaquer haineusement à lui.

Par ARM

Le copier-coller a définitivement tué la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Mardi 28 juillet 2020.


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One Comment

  • BACO ZYNGUI

    juillet 30, 2020 at 2:37

    J’avoue que ceux-là qui lui avaient , jadis conseillé de s’engager en politique ne lui ont pas du tout rendu service , et n’ont pas rendu service à la population Mohélienne et Comorienne …

    Après une dizaine de tentative à l’obtention du Bac , je me souviens qu’il était quand-même un excellent professeur des T . P . A ( Travaux Pratique Agricole ) .

    Pourquoi ne lui avaient-ils pas laissé dans ce domaine
    auquel il excellait parfaitement bien ?

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